Pensées, Volume 1A.A. Renouard, 1812 |
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... enfin publié avec une fidélité impartiale . Etranger aux motifs qui avoient déterminé les premiers retranche- ments , et à ceux qui avoient dirigé Condorcet et Voltaire dans leur choix , ce savant distingué autant qu'habile éditeur ...
... enfin publié avec une fidélité impartiale . Etranger aux motifs qui avoient déterminé les premiers retranche- ments , et à ceux qui avoient dirigé Condorcet et Voltaire dans leur choix , ce savant distingué autant qu'habile éditeur ...
Page xvii
... l'aller chercher . Enfin , après lui , M. Bossut disposa beaucoup mieux , mais différemment en- core , les Pensées données par les premiers édi- b . teurs , celles qu'avoit publiées le P. Desmolets , et AVERTISSEMENT . XVII.
... l'aller chercher . Enfin , après lui , M. Bossut disposa beaucoup mieux , mais différemment en- core , les Pensées données par les premiers édi- b . teurs , celles qu'avoit publiées le P. Desmolets , et AVERTISSEMENT . XVII.
Page xviii
... enfin une édition donnée en 1783 en un volume in - 12 , sur les anciennes , mais avec des additions qui ne sont ni dans l'ordre de celles du P. Desmolets , ni tout - à - fait dans celui qu'a adopté M. Bossut , on aura sept , et même ...
... enfin une édition donnée en 1783 en un volume in - 12 , sur les anciennes , mais avec des additions qui ne sont ni dans l'ordre de celles du P. Desmolets , ni tout - à - fait dans celui qu'a adopté M. Bossut , on aura sept , et même ...
Page 14
... enfin cette force ? Torricelli , instruit par Gali- lée que l'air est un fluide pesant , crut et publia , en 1645 , que la suspension de l'eau ou du mer- ́cure , quand rien ne pèse sur sa surface intérieure , est produite par la ...
... enfin cette force ? Torricelli , instruit par Gali- lée que l'air est un fluide pesant , crut et publia , en 1645 , que la suspension de l'eau ou du mer- ́cure , quand rien ne pèse sur sa surface intérieure , est produite par la ...
Page 17
... enfin il conçut l'idée d'une expérience qui devoit décider la question sans équivoque , sans restric- tion , et d'une manière absolument irrévocable ; il y fut conduit par ce raisonnement : Si la pesanteur de l'air est la cause qui ...
... enfin il conçut l'idée d'une expérience qui devoit décider la question sans équivoque , sans restric- tion , et d'une manière absolument irrévocable ; il y fut conduit par ce raisonnement : Si la pesanteur de l'air est la cause qui ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 140 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 31 - Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après pour prier cet Être infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.
Page 188 - Nous ne sentons ni l'extrême chaud ni l'extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles. Nous ne les sentons plus, nous les souffrons. Trop de jeunesse et trop de vieillesse empêchent l'esprit ; trop et trop peu de nourriture troublent ses actions ; trop et trop peu d'instruction l'abêtissent. Les choses extrêmes sont pour nous comme si elles n'étaient pas, et nous ne sommes point à leur égard. Elles nous échappent , ou nous à elles.
Page 217 - Car ils disent hardiment que les corps tendent en bas, qu'ils aspirent à leur centre, qu'ils fuient leur destruction, qu'ils craignent le vide, qu'ils ont des inclinations, des sympathies, des antipathies, qui sont toutes choses qui n'appartiennent qu'aux esprits.
Page 144 - Cette véritable méthode, qui formerait les démonstrations dans la plus haute excellence, s'il était possible d'y arriver, consisterait en deux choses principales : l'une de n'employer aucun terme dont on n'eût auparavant expliqué nettement le sens; l'autre, de n'avancer jamais aucune proposition qu'on ne démontrât par des vérités déjà connues ; c'est-à-dire, en un mot, à définir tous les termes et à prouver toutes les propositions.
Page 191 - Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue , parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Ainsi toute notre dignité consiste dans la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever, non de l'espace et de la durée. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Page 14 - Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point qui doit être notre dernier objet.
Page 224 - Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux. Et ceux qui font sur cela les philosophes, et qui croient que le monde est bien peu raisonnable de passer tout le jour à courir après un lièvre qu'ils ne voudraient pas avoir acheté, ne connaissent guère notre nature.
Page 193 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 274 - Quand on voit le style naturel ', on est tout étonné et ravi ; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme...