La pleiade françoise ou l'esprit des sept plus grands poètes: 2 |
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... s'il faut jufqu'au bout que je vous obéiffe , Ces deux Reines étoient du fang de Bérénice . Et vous croiriez pouvoir fans bleffer nos regards ; Faire entrer une Reine au lit de nos Céfars Tandis que l'Orient dans le lit de fes Reines ...
... s'il faut jufqu'au bout que je vous obéiffe , Ces deux Reines étoient du fang de Bérénice . Et vous croiriez pouvoir fans bleffer nos regards ; Faire entrer une Reine au lit de nos Céfars Tandis que l'Orient dans le lit de fes Reines ...
Page 20
... s'il en perd un petit . Cette fplendeur , cette pompe mondaine , D'un regne heureux eft la marque certaine Le riche eft né pour beaucoup dépenser , Le pauvre eft fait pour beaucoup amaffer . Dans ces jardins regardez ces cafcades L ...
... s'il en perd un petit . Cette fplendeur , cette pompe mondaine , D'un regne heureux eft la marque certaine Le riche eft né pour beaucoup dépenser , Le pauvre eft fait pour beaucoup amaffer . Dans ces jardins regardez ces cafcades L ...
Page 23
... S'il venoit par votre ordre , & fi votre alliance Souilloit entre fes mains la fuprême puiflance . Ce font des fentimens que je ne puis trahir , Je ne veux point de Rois qui fachent obéir ,; Et puifque vous voyez mon ame toute entiére ...
... S'il venoit par votre ordre , & fi votre alliance Souilloit entre fes mains la fuprême puiflance . Ce font des fentimens que je ne puis trahir , Je ne veux point de Rois qui fachent obéir ,; Et puifque vous voyez mon ame toute entiére ...
Page 35
... s'il ne les voit point , comment peut fa fience Embraffer tout cet univers ? Tandis qu'un peuple entier les fuit & les adore , Prêt à facrifier fes jours mêmes aux leurs : Accablé de mépris , confumé de douleurs , Je n'ouvre plus mes ...
... s'il ne les voit point , comment peut fa fience Embraffer tout cet univers ? Tandis qu'un peuple entier les fuit & les adore , Prêt à facrifier fes jours mêmes aux leurs : Accablé de mépris , confumé de douleurs , Je n'ouvre plus mes ...
Page 36
... S'il m'eût crû , difoit l'autre , il feroit plein de vie . La Fontaine , Fable des Médecins , IL en coûte à qui vous reclame , Médecins du corps & de l'ame . O tems ! ô mœurs ! j'ai beau crier , Tout le monde fe fait payer . La Fontaine ...
... S'il m'eût crû , difoit l'autre , il feroit plein de vie . La Fontaine , Fable des Médecins , IL en coûte à qui vous reclame , Médecins du corps & de l'ame . O tems ! ô mœurs ! j'ai beau crier , Tout le monde fe fait payer . La Fontaine ...
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Common terms and phrases
affez affreux AGAMEMNON ainfi amour Apollon Athal Atrée auffi avoit ayeux bien-tôt bras Britannicus BURRHUS C'eft c'eſt CATILINA Céfar ceffe ciel cieux cœur connoître Corneille courroux Crébillon crime cruelle deffeins Defpréaux deftin déja Dieu Dieux difcours efclave efprit enfans ennemi Epitre étoit Fables facré fage faint fang fans favez fecours fecret fein femble fens fent fervir fes yeux feul fils foible foins foit foldats fombre fommes font Fontaine fouffre foupirs fous fouvent fuis fujet funefte fuprême fureur gloire grace Henri Héros hymen illuftre j'ai jour jufqu'à jufte l'amour l'efprit l'univers laiffe lieux loix long-tems Lorfque main malheureux Mérop mifére monftre mort mortels n'eft nâgeant paffe paffions par-tout penfe pere peuple Phédr plaifir plaifirs pleurs PORTRAIT préfent puiffant Racine raifon refpect refte Rois Rome Rouffeau s'eft Seigneur SERTORIUS tems trifte Trône tyrans venger vertu vois voix Voltaire
Popular passages
Page 156 - Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre...
Page 139 - Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 155 - Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie : Je ne dormirai point sous de riches lambris ; Mais voit-on que le somme en perde de son prix ? En est-il moins profond, et moins plein de délices ? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices.
Page 359 - Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille.
Page 359 - Ah! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible?
Page 50 - Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat! Quoi! toujours les plus grandes merveilles « Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles...
Page 97 - C'est moi qui, si long-temps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux ; Et pour qui tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Page 126 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime ; non point tel que l'ont vu les enfers , Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts...
Page 269 - J'ouvre au pauvre morfondu, Et m'enquiers comme il se nomme. « Je te le dirai tantôt, Repartit-il : car il faut Qu'auparavant je m'essuie.
Page 125 - Que dis-je? Il n'est point mort, puisqu'il respire en vous. Toujours devant mes yeux je crois voir mon époux. Je le vois, je lui parle; et mon cœur...