MEYER (H. A.). Untersuchungen über physikalische Verhältnisse des westlichen Theiles der Ostsee. Ein Beitrag zur Physik des Meeres. 32 fr. SCHULTZE (Th.). Betrachtungen über die physikalischen Lehren vom farbigen Lichte und über dessen wahrscheinlichen Ursprung. 1 fr. 65 WEYER (G. D. E.). Vorlesungen über nautische Astronomie gehalten an der k. Marineschule in Kiel. s fr. 35 S En vente chez G. REIMER, à Berlin, et se trouve à Paris, à la librairie A. HUBNER Inscriptiones Hispaniae christianae. In-4°. En vente chez WEBER, à Leipzig, et se trouve à Paris, à la librairie J. J. 12 fr. Grundsteine e. allgem. Cul HONEGGER turgesch. der neuesten Zeit. 3. u. 4. Bd. Das Julikoenigthum u. die Bourgeoisie. I. u. II. Thl. 24 fr. En vente chez KIRCHHEIM, à Mayence, et se trouve à Paris, à la librairie A. FRANCK (F. Vieweg propriétaire), 67, rue de Richelieu. S. BRUNNER Correspondances intimes de l'empereur Joseph II avec son ami, le comte de Coblenz et son premier ministre le prince de Kaunitz. In-8°. 4 fr. 40 En vente chez HIRZEL, à Leipzig, et se trouve à Paris, à la librairie Bilder aus d. deutschen Vergangenheit. 6. G. FREYTAG Aufl. 2. Bd. II. Abthlg. Aus dem Jahr hundert der Reformation. In-8°. 6 fr. En vente à l'Institut géographique, à Weimar, et se trouve à Paris, à la librairie A. FRANCK (F. Vieweg propriétaire), 67, rue de Richelieu. HAND-ATLAS Bruhns. Gr. in-fol. Der Erde u. d. Himmels in 70 Blættern, 42. Aufl. bearb. v. Kiepert, Græf u. 97 fr. En vente chez ENGELMANN, à Leipzig, et se trouve à Paris, à la librairie W. BACHER d. Nizamischen Alexanderbuches. M. pers. Texten als Anhang. Nogent-le-Rotrou, Imprimerie de A. Gouverneur. 8 fr. REVUE CRITIQUE D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE RECUEIL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE MM. M. BRÉAL, P. MEYER, C. MOREL, G. PARIS. Secrétaire de la Rédaction: M. AUGUSTE BRACHET. Un an, Paris, 20 fr. Prix d'abonnement : Départements, 22 fr. Etranger, le port en sus suivant le pays. PARIS LIBRAIRIE A. FRANCK F. VIEWEG, PROPRIÉTAIRE Adresser toutes les communications à M. AUGUSTE BRACHET, Secrétaire de la Rédaction (au bureau de la Revue: 67, rue Richelieu). ANNONCES En vente à la librairie A. FRANCK, F. VIEWEG propriétaire, P. CH. ROBERT Monnaie de Gorze sous Charles de Rémoncourt et circonstances dans lesquelles elle a été frappée. Gr. in-4° avec 2 pl. grav. 4 fr. des Berakhoth ou première partie du Talmud de Jéru TRAITE salem et du Talmud de Babylone, traduit pour la pre mière fois en français par M. Schwab. Introduction et deux parties en 1 vol. gr. in-8°. 20 fr. Grêt evit an ALMANAK BREIZ-IZEL Dud diwar ar Meaz evit ar Blavez biseost 1872. In-16. 40 c. Cet almanach, rédigé exclusivement en breton, contient dans une centaine de pages une grande variété d'articles de tout genre: philologie, politique, histoire, agriculture, art vétérinaire, contes populaires, proverbes, poésies patriotiques, mots plaisants, etc. Il est dû à la collaboration de plusieurs écrivains, parmi lesquels MM. Luzel, Th. de Pompery (membre de l'Assemblée Nationale), d'Arbois de Jubainville, Gaidoz, Louis Havet, etc. DES PRINCIPALES PUBLICATIONS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES. AVIS. On peut se procurer à la librairie A. FRANCK tous les ouvrages annoncés dans ce bulletin, ainsi que ceux qui font l'objet d'articles dans la Revue critique. Elle se charge en outre de fournir très-promptement et sans frais tous les ouvrages qui lui seront demandés et qu'elle ne posséderait pas en magasin. Du Mesnil-Marigny. Histoire de l'éco- Gourju (A.). La Côte-d'Or au siége de Hertz (W.). Deutsche Sage im Elsass. i fr. 35 Historici Graeci minores. Ed. L. Din- Kückelhahn (L.). Johannes Sturm, s fr. Lieblein (J.). Dictionnaire de noms hiéroglyphiques en ordre généalogique et alphabétique. Publié d'après les monuments égyptiens. 2 et dernière livr. In-8°, iv241-SSS p. Leipzig (Hinrichs). L'ouvrage complet. 28 fr. 60 fr. Lippmann (F.). E. Studie üb. chinesische Lohsee (E. De hymno in Mercurium ho merico. Dissertatio inauguralis. In-8°, iij-48 p. Berlin (Calvary). 1 fr. 35 Mariani (L.). Alcune poesie in dialetto milanese. In-8°, 140 p. Pavia (Bazzoni). Matton (M.-A.). Dictionnaire topographique du département de l'Aisne, comp. les noms de lieu anciens et modernes, rédigé sous les auspices de la Société académique de Laon. in-4°, xxxix-368 p. Paris (Imp. nationale). Mémoires de l'Athénée oriental fondé en 1864. T. 1. Session de 1871. In-4 ̊, 100 p. 14 pl. Paris (Maisonneuve et C.). 13 fr. 50 de la Société d'archéologie lorraine. 2 série. 13 vol. (21° de la collection). In-8, xvj-396 p. et 7 pl. Nancy (CrépinLeblond). Moshe ben Shesheth. A commentary Müller (C. F. W.). Ueb. d. Gebrauch D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE N° 11 16 Mars 1872 Sommaire: 1. SCHŒBEL, Démonstration de l'authenticité mosaïque de l'Exode. 52. DINDORF, Lexicon Sophocleum. 53. LUMBROSO, Recherches sur l'économie politique de l'Égypte sous les Lagides. 54. Collection méridionale, t. II: IMBERT, Sonnets exotériques, p. p. TAMIZEY DE LARROQUE. SS. CARRAU, Théorie des passions dans Descartes, Malebranche et Spinoza. 56. UJFALVY, la Langue magyare; BUDENZ, Études linguistiques Ougriennes; EUROPEUS, les Langues finnohongroises. Démonstration de l'authenticité mosaïque de l'Exode, par Charles SCHOEBEL. Paris, Maisonneuve, 1871. 102 p. Ce nouveau travail de M. Schoebel n'est qu'une partie de sa Démonstration du Pentateuque. Je n'ai point actuellement sous les yeux les fascicules déjà publiés qui traitent du Deutéronome, du Lévitique et des Nombres, mais je les ai lus en leur temps, sans y avoir beaucoup appris. Je penche à croire qu'ils n'auront converti personne aux idées de l'auteur, et pour dire d'abord toute ma pensée, la Démonstration de l'authenticité mosaïque de l'Exode ne produira pas plus d'effet, du moins sur les hommes compétents en pareille matière. Ce livre a pourtant des prétentions scientifiques. Les citations de mots hébreux n'y sont point rares, et M. Schoebel nous fait passer en revue un grand nombre de critiques allemands qui défilent en bon ordre dans les notes marginales. De Wette, Bohlen, Hartmann, Vater, Gramberg, Vatke e tutti quanti (p. 93) sont malmenés d'une façon fort rude. L'auteur dont la méthode consiste, dit-il, à procéder von innen heraus (iv), traite ses adversaires von oben herab. Il les admoneste parfois comme de petits garçons, et «< ce morceleur de Vater » (p. 54) n'a rien à envier à «< l'étourderie prodigieuse du docteur Bohlen » (p. 10). Heureusement qu'il s'en prend à des morts, car des vivants pourraient se fâcher. M. Schoebel a pris du reste ses précautions de ce côté. Parmi tous les «< rationa>> listes allemands » qu'il pourfend dans sa brochure, ne se trouve pas une seule des notabilités actuelles de la science biblique. Je me trompe, M. Hitzig' est cité une fois (p. 50) pour un de ses premiers travaux (Ostern und Pfingsten im zweiten Decalog), et M. Renan également une fois, parce qu'il affirme que l'essence de la critique est «< la négation du surnaturel » (p. 58). Cette manière de se tenir au courant des progrès d'une science caractérisait déjà les premiers fascicules de la Démonstration du Pentateuque. On en fit le reproche à l'auteur, qui se défend dans « l'avertissement » de négliger les arguments de MM. Ewald, 1. Un exemple de la manière dont M. Schoebel sait plaisanter agréablement la critique allemande : « Est-ce clair? Je le pense et nous pouvons laisser Hitzig se débattre hitzig (fougueux) dans l'éclipse de sa nouvelle lune » (p. 54). Hupfeld, Knobel, Tuch, Noeldeke, etc. Il les connaît parfaitement nous n'avons pas le droit d'en douter puisqu'il l'affirme et s'en occupe, «quand ils » sont nouveaux, dans les parties de son ouvrage qui n'ont pas encore paru »> (p. iv). Knobel, Hupfeld et Tuch ne sont pourtant déjà plus de ce monde. Le lecteur avouera que c'est là une singulière façon de procéder pour un savant qui ne veut point appartenir à une « science arriérée » (p. 11), qui est au contraire << aux avant-postes les plus avancés » et qui sait «< tout ce qui s'y fait » (ibid.). Il sait fort bien, par exemple, «< que le travail de la critique biblique » indépendante (?), tout en changeant plus ou moins de forme et d'aspect, est >> resté au fond exactement, sauf l'aggravation dans l'arbitraire, ce qu'il était au >> temps d'Ilgen, de Vater, de Hartmann, de Bohlen, de de Wette, de Gram>> berg et de George. » On reste confondu devant des affirmations pareilles. Mais il est temps de dire deux mots du travail en lui-même. La première observation que nous présenterons à l'auteur, c'est qu'il n'est pas permis de morceler ainsi une grande question comme celle de l'authenticité mosaïque du Pentateuque. Il est impossible d'établir successivement l'origine mosaïque du Lévitique, des Nombres et de l'Exode, tout aussi impossible que de démontrer leur origine postérieure en les étudiant chacun à part. On se condamne, en isolant ainsi les éléments du problème, à n'obtenir aucun résultant vraiment scientifique. Secondement, les questions d'authenticité et d'historicité ne doivent point être confondues, bien qu'elles se trouvent souvent en corrélation l'une avec l'autre. M. Schoebel, en nous donnant une pesante analyse du livre de l'Exode, entremêlée de considérations apologétiques et d'hypothèses empruntées à une critique depuis longtemps dépassée, n'a pas démontré le moins du monde la thèse énoncée par le titre de son travail, c'est-à-dire que Moïse et non pas un autre, par exemple un contemporain quelconque du législateur d'Israël est vraiment l'écrivain auquel nous devons l'Exode. Je ne veux pas dire par là qu'il ait résolu d'une manière plus satisfaisante la question d'historicité. Il n'y a point à cet égard une page de la Démonstration de l'Exode qui ne soulève les plus graves objections. Je me bornerai à indiquer le commentaire de M. Schoebel sur la multiplication prodigieuse des fils d'Israël en Égypte (p. 6). En troisième lieu les chapitres de l'Exode qui soulèvent les plus grandes difficultés sont précisément ceux sur lesquels notre auteur passe le plus légèrement. On sait, par exemple, que nous possédons deux récensions du Décalogue avec des variantes singulières (Exode, XX et Deutér., V): M. Schoebel assigne la priorité au texte de l'Exode, et se borne à déclarer « que ces deux documents se » rapportent l'un à l'autre comme une citation faite de mémoire se rapporte au » texte original » (p. 77)! Rien même dans les deux pages consacrées à cette question ne donne à penser que l'auteur en comprend toute l'importance. Mais arrêtons-nous. Aussi bien en avons-nous déjà trop dit. Si notre public, même éclairé, était plus au courant des résultats de la critique sacrée, la Revue critique n'aurait point à s'occuper de pareilles vieilleries. A. C. |