Les dernières années de Louis XV (1768-1774) |
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... SIÈCLE SOUVENIRS ( Poésies ) LES FEMMES DE LA COUR DES DERNIERS VALOIS L'Abbé DegueRRY ( ouvrage couronné par l'Aca- démie française ) . · UNE JEUNE Victime de la CoMMUNE . Paul Seigneret . 2 » PORTRAITS DE GRANDEs Dames MADAME DE ...
... SIÈCLE SOUVENIRS ( Poésies ) LES FEMMES DE LA COUR DES DERNIERS VALOIS L'Abbé DegueRRY ( ouvrage couronné par l'Aca- démie française ) . · UNE JEUNE Victime de la CoMMUNE . Paul Seigneret . 2 » PORTRAITS DE GRANDEs Dames MADAME DE ...
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... siècle , et , oubliant qu'on est soi - même , s'imaginer qu'on est un autre . D'abord on ne prête qu'une attention médiocre aux détails des mémoires du temps où l'on veut se transporter , aux mi- nuties de tout genre qui ne se voient ...
... siècle , et , oubliant qu'on est soi - même , s'imaginer qu'on est un autre . D'abord on ne prête qu'une attention médiocre aux détails des mémoires du temps où l'on veut se transporter , aux mi- nuties de tout genre qui ne se voient ...
Page iv
... siècle , je suis un homme de cour du xvIII ° , que j'assiste au triom- phe de Mme du Barry , à la prise de voile de Mme Louise de France , au lever de cette naissante étoile qui s'appelle Marie - Antoinette . J'aime Versailles où la ...
... siècle , je suis un homme de cour du xvIII ° , que j'assiste au triom- phe de Mme du Barry , à la prise de voile de Mme Louise de France , au lever de cette naissante étoile qui s'appelle Marie - Antoinette . J'aime Versailles où la ...
Page ix
... siècle , siècle si fier de ton esprit , de ton audace , de tes pré- tendus progrès , siècle des philosophes , des grandes dames instruites , des grands seigneurs artistes , des littérateurs , tout - puissants , siècle de Rousseau et de ...
... siècle , siècle si fier de ton esprit , de ton audace , de tes pré- tendus progrès , siècle des philosophes , des grandes dames instruites , des grands seigneurs artistes , des littérateurs , tout - puissants , siècle de Rousseau et de ...
Page x
Imbert de Saint-Amand. d'Helvétius , dix - huitième siècle , qui approches de ton terme , quelles seront tes dernières années ? ... Mais je veux écarter les sombres pressentiments . Je m'écrie avec Horace Wal- pole : « Je ris pour ne pas ...
Imbert de Saint-Amand. d'Helvétius , dix - huitième siècle , qui approches de ton terme , quelles seront tes dernières années ? ... Mais je veux écarter les sombres pressentiments . Je m'écrie avec Horace Wal- pole : « Je ris pour ne pas ...
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Common terms and phrases
Adélaïde aime âme Argenteau beauté Bécu Birabin bonne boudoirs bourgeoisie c'était carmélite charmante château de Versailles cher chose cœur comte de Mercy comte de Mercy-Argenteau comtesse Du Barry cour courtisans couvent d'Aiguillon dame dauphine devant dévotion Dieu diplomate duc de Choiseul écrit époux esprit favorite FEMMES DE VERSAILLES gens Gomard heures homme Horace Walpole j'ai jamais jeune princesse jolie jour l'amour l'impératrice lettres Louis XV Madame Louise maîtresse maîtresse royale Majesté mari Marie-Antoinette Marie-Thérèse marquise Du Deffand ment mère Mesdames ministre Mlle de Lespinasse Mme Campan Mme de Pompadour Mme Du Barry Mme Du Deffand Mme Geoffrin Mme la dauphine mode monarque monde mort noblesse palais Parc-aux-Cerfs parler passé passion pavillon de Luciennes personne peuple philosophes plaisir politique prince règne de Louis reine religieuses religion rien royale Saint-Denis salon scandale sentiment serait seul siècle société soir souverain tesse tion trône trouve Tuileries voilà Voltaire Walpole XVIII Zamore
Popular passages
Page lxx - La conversation de madame de Luxembourg ne pétille pas d'esprit. Ce ne sont pas des saillies et ce n'est pas même proprement de la finesse : mais c'est une délicatesse exquise, qui ne frappe jamais, et qui plaît toujours. Ses flatteries sont d'autant plus enivrantes •qu'elles sont plus simples ; on dirait qu'elles lui échappent sans qu'elle y pense, et que c'est son cœur qui s'épanche, uniquement parce qu'il est trop rempli. Je crus m'apercevoir, dès la première visite, que, malgré mon...
Page lx - Allons, dit-on, je vous aime; voyez ce que vous pouvez faire pour moi, car le temps est cher; il faut expédier les hommes. Mes sujets ne disent point : Je me meurs! Il n'ya rien de si vivant qu'eux. Langueurs, timidité, doux martyre, il n'en est plus question : fadeur, platitude du temps passé que tout cela. Vous ne faisiez que des sots, que des imbéciles; moi je ne fais que des gens de courage.
Page lxxxvi - Comment peut-on se décider entre un commencement et une éternité, entre le plein et le vide ? Aucun de mes sens ne peut me l'apprendre; que peut-on apprendre sans eux ? Cependant, si je ne crois pas ce qu'il faut croire, je suis menacée d'être mille et mille fois plus malheureuse après ma mort que je ne le suis pendant ma vie. A quoi se déterminer, et est-il possible de se déterminer ? Je vous ledemande, à vous qui avez un caractère si vrai que vous devez, par sympathie, trouver la vérité,...
Page lv - Quelques bureaux d'esprit où on se moque de Dieu et de la religion, et où l'on regarde comme des imbéciles ceux qui y croient, voilà, sire, en raccourci, un tableau de notre situation. Plus d'émulation, plus de principes ,} jusqu'aux spectacles, tout va de travers. Il nous reste un ou deux sculpteurs et trois ou quatre peintres ; la bijouterie va encore son train, mais bientôt elle finira, car on n'achèle plus que des brillants ; il est vrai qu'on ne les paye pas.
Page xliv - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée et, quand ils se lèvent sur leurs pieds, Us montrent une face humaine et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines...
Page 103 - Mon cousin, le mécontentement que me causent vos .services me force à vous exiler à Chanteloup, où vous vous rendrez dans vingt-quatre heures. Je vous aurais envoyé beaucoup plus loin, si ce n'était l'estime particulière que j'ai pour madame la duchesse de Choiseul dont la santé m'est fort intéressante; prenez garde que votre conduite ne me fasse prendre un autre parti. Sur ce je prie Dieu, mon cousin...
Page 163 - Luciennes est à vous, madame; n'est-ce pas votre bienveillance qui me l'a rendu ? Tout ce que je possède me vient de la famille royale ; j'ai trop de reconnaissance pour l'oublier jamais. Le feu roi, par une sorte de pressentiment, me força d'accepter mille objets précieux avant de m'éloigner de sa personne. J'ai eu l'honneur de vous adresser ce trésor du temps des notables; je vous l'offre encore, madame, avec empressement.
Page 25 - Lisette, ta beauté séduit Et charme tout le monde ; En vain la duchesse en rougit, Et la princesse en gronde; Chacun sait que Vénus naquit De l'écume de l'onde.
Page 109 - Madame ma très-chère mère. Je ne doute point que Mercy ne vous ait mandé ma conduite du jour de l'an, et j'espère que vous en aurez été contente. Vous pouvez bien croire que je sacrifie toujours tous mes préjugés et répugnances, tant qu'on ne me proposera rien d'affiché et contre l'honneur. Ce serait le malheur de ma vie, s'il arrivait de la brouillerie entre mes deux familles. Mon coeur sera toujours pour la mienne, mes devoirs ici seront bien durs à remplir.
Page xxxi - Ces grandes robes et le clergé, répondit-il, sont toujours aux couteaux tirés; ils me désolent par leurs querelles. Mais je déteste bien plus les grandes robes. Mon clergé , au fond , m'est attaché et fidèle: les autres voudraient me mettre en tutelle.