Les dernières années de Louis XV (1768-1774) |
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Page iv
... salons que vous essayez de faire revivre . C'est ce que je voudrais tenter pour les der- nières années de Louis XV , ces six années qui s'étendent depuis la mort de la bonne reine Marie Leczinska jusqu'à celle du souverain qu'on n ...
... salons que vous essayez de faire revivre . C'est ce que je voudrais tenter pour les der- nières années de Louis XV , ces six années qui s'étendent depuis la mort de la bonne reine Marie Leczinska jusqu'à celle du souverain qu'on n ...
Page viii
... salons et des bou- doirs , des académies et des théâtres , moi qui suis de tous les soupers , de toutes les premières représentations , de toutes les fêtes , moi l'ami de tous les grands seigneurs , de tous les hommes célèbres , de ...
... salons et des bou- doirs , des académies et des théâtres , moi qui suis de tous les soupers , de toutes les premières représentations , de toutes les fêtes , moi l'ami de tous les grands seigneurs , de tous les hommes célèbres , de ...
Page ix
... salons , oui , il y a des moments où vous m'excédez , où je vous prends en horreur . Il y a des moments ou je me dis : Où aboutira cette rage de philosopher ? Que bâ- tira - t - on sur tant de ruines ? Que sera le trône sans l'autel ...
... salons , oui , il y a des moments où vous m'excédez , où je vous prends en horreur . Il y a des moments ou je me dis : Où aboutira cette rage de philosopher ? Que bâ- tira - t - on sur tant de ruines ? Que sera le trône sans l'autel ...
Page xxi
... salons du com- mandant ou de l'intendant , rencontré en visite quelques dames de Versailles . Aussi sont - ils tous à peu près instruits des vicissi- tudes de la mode et du costume . « Le plus sauvage descend , le chapeau à la main ...
... salons du com- mandant ou de l'intendant , rencontré en visite quelques dames de Versailles . Aussi sont - ils tous à peu près instruits des vicissi- tudes de la mode et du costume . « Le plus sauvage descend , le chapeau à la main ...
Page xxiv
... salons , dans les bou- doirs , ces abbés de cour qui n'ont du prêtre que l'habit , et qui même ne le portent pas tou- jours , ces abbés anacréontiques , complaisants des grandes dames , admirateurs des philoso- phes , colporteurs de ...
... salons , dans les bou- doirs , ces abbés de cour qui n'ont du prêtre que l'habit , et qui même ne le portent pas tou- jours , ces abbés anacréontiques , complaisants des grandes dames , admirateurs des philoso- phes , colporteurs de ...
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Common terms and phrases
Adélaïde aime âme Argenteau beauté Bécu Birabin bonne boudoirs bourgeoisie c'était carmélite charmante château de Versailles cher chose cœur comte de Mercy comte de Mercy-Argenteau comtesse Du Barry cour courtisans couvent d'Aiguillon dame dauphine devant dévotion Dieu diplomate duc de Choiseul écrit époux esprit favorite FEMMES DE VERSAILLES gens Gomard heures homme Horace Walpole j'ai jamais jeune princesse jolie jour l'amour l'impératrice lettres Louis XV Madame Louise maîtresse maîtresse royale Majesté mari Marie-Antoinette Marie-Thérèse marquise Du Deffand ment mère Mesdames ministre Mlle de Lespinasse Mme Campan Mme de Pompadour Mme Du Barry Mme Du Deffand Mme Geoffrin Mme la dauphine mode monarque monde mort noblesse palais Parc-aux-Cerfs parler passé passion pavillon de Luciennes personne peuple philosophes plaisir politique prince règne de Louis reine religieuses religion rien royale Saint-Denis salon scandale sentiment serait seul siècle société soir souverain tesse tion trône trouve Tuileries voilà Voltaire Walpole XVIII Zamore
Popular passages
Page lxx - La conversation de madame de Luxembourg ne pétille pas d'esprit. Ce ne sont pas des saillies et ce n'est pas même proprement de la finesse : mais c'est une délicatesse exquise, qui ne frappe jamais, et qui plaît toujours. Ses flatteries sont d'autant plus enivrantes •qu'elles sont plus simples ; on dirait qu'elles lui échappent sans qu'elle y pense, et que c'est son cœur qui s'épanche, uniquement parce qu'il est trop rempli. Je crus m'apercevoir, dès la première visite, que, malgré mon...
Page lx - Allons, dit-on, je vous aime; voyez ce que vous pouvez faire pour moi, car le temps est cher; il faut expédier les hommes. Mes sujets ne disent point : Je me meurs! Il n'ya rien de si vivant qu'eux. Langueurs, timidité, doux martyre, il n'en est plus question : fadeur, platitude du temps passé que tout cela. Vous ne faisiez que des sots, que des imbéciles; moi je ne fais que des gens de courage.
Page lxxxvi - Comment peut-on se décider entre un commencement et une éternité, entre le plein et le vide ? Aucun de mes sens ne peut me l'apprendre; que peut-on apprendre sans eux ? Cependant, si je ne crois pas ce qu'il faut croire, je suis menacée d'être mille et mille fois plus malheureuse après ma mort que je ne le suis pendant ma vie. A quoi se déterminer, et est-il possible de se déterminer ? Je vous ledemande, à vous qui avez un caractère si vrai que vous devez, par sympathie, trouver la vérité,...
Page lv - Quelques bureaux d'esprit où on se moque de Dieu et de la religion, et où l'on regarde comme des imbéciles ceux qui y croient, voilà, sire, en raccourci, un tableau de notre situation. Plus d'émulation, plus de principes ,} jusqu'aux spectacles, tout va de travers. Il nous reste un ou deux sculpteurs et trois ou quatre peintres ; la bijouterie va encore son train, mais bientôt elle finira, car on n'achèle plus que des brillants ; il est vrai qu'on ne les paye pas.
Page xliv - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée et, quand ils se lèvent sur leurs pieds, Us montrent une face humaine et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines...
Page 103 - Mon cousin, le mécontentement que me causent vos .services me force à vous exiler à Chanteloup, où vous vous rendrez dans vingt-quatre heures. Je vous aurais envoyé beaucoup plus loin, si ce n'était l'estime particulière que j'ai pour madame la duchesse de Choiseul dont la santé m'est fort intéressante; prenez garde que votre conduite ne me fasse prendre un autre parti. Sur ce je prie Dieu, mon cousin...
Page 163 - Luciennes est à vous, madame; n'est-ce pas votre bienveillance qui me l'a rendu ? Tout ce que je possède me vient de la famille royale ; j'ai trop de reconnaissance pour l'oublier jamais. Le feu roi, par une sorte de pressentiment, me força d'accepter mille objets précieux avant de m'éloigner de sa personne. J'ai eu l'honneur de vous adresser ce trésor du temps des notables; je vous l'offre encore, madame, avec empressement.
Page 25 - Lisette, ta beauté séduit Et charme tout le monde ; En vain la duchesse en rougit, Et la princesse en gronde; Chacun sait que Vénus naquit De l'écume de l'onde.
Page 109 - Madame ma très-chère mère. Je ne doute point que Mercy ne vous ait mandé ma conduite du jour de l'an, et j'espère que vous en aurez été contente. Vous pouvez bien croire que je sacrifie toujours tous mes préjugés et répugnances, tant qu'on ne me proposera rien d'affiché et contre l'honneur. Ce serait le malheur de ma vie, s'il arrivait de la brouillerie entre mes deux familles. Mon coeur sera toujours pour la mienne, mes devoirs ici seront bien durs à remplir.
Page xxxi - Ces grandes robes et le clergé, répondit-il, sont toujours aux couteaux tirés; ils me désolent par leurs querelles. Mais je déteste bien plus les grandes robes. Mon clergé , au fond , m'est attaché et fidèle: les autres voudraient me mettre en tutelle.