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DE LA

SOCIÉTÉ

D'AGRICULTURE, SCIENCES ET ARTS

DE POLIGNY

(JURA)

Honorée du Patronage de S. A. I. Mr le Prince NAPOLÉON

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74. J
14732

44339 DES ARTICLES INSERES OU ANALYSES DANS LE BULLETIN.

MM.

Azaïs (Gabriel), page 111.
Baud, 184, 357.

Bel, 7, 30, 37, 84, 101, 347.
Berge (Hector), 13, 331, 346.
Bergeret, 15.

Billot (Achille), 366.
Blondeau (Casimir), 74.

Bourotte (Mlle), 77, 239, 293, 327.
Bousson de Mairet, 342.

Brune (Adolphe), 247.

Châtel (Victor), 320.
Chavanton, 77.

Chevassus (Adolphe), 75, 150, 262.
Chonneau-Dubisson, 103, 136, 168,
. 188, 200, 220, 225, 250, 257, 285,
289, 314, 321.

Cler (H.-G.), 26, 39, 43, 47, 55, 111,

141, 175, 216, 301, 305, 333.
De Bourilhon, 1, 33, 65.
De Piétra-Santa, 232.

De Rattier (Ernest), 216.

Donnet (Mgr), 364.
Fauconnet (Alfred), 208.

Fourquet, 61, 223, 356, 357.

Gindre, 59, 70, 121, 235, 272, 359.

MM.

Girod, 50, 337.
Huart (Adolphe), 83.
Jacquemin (Louis), 8.

Lambert (Eutrope), 301.

Léon (Jules), 83, 87, 264, 297, 333.
Marcou (Jules), 67.

Marminia, 52, 305.

Millien (Achille), 48, 294.

Oppepin (Louis), 76, 237, 293.

Papillon (Fernand), 39, 43, 47.
Pasteur, 243.

Perron, 24.
Pidancet, 97.

Raindre (Mme), 129, 161, 193.
Regnault, 179.
Rouget, 81, 210.

Sauria (Edmond), 62, 93, 125, 157, 187.
Sauria (Charles), 173.

Sénamaud (Jean), 296.

Thevenot (Arsène), 14.

Tissot, 337.

Tourniaire, 274.

Vionnet, 29, 61, 92, 241, 247, 283, 311,

354.

Wey (Francis), 117, 269.

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Notice sur le tremblement de terre d'Oran,

en 1790,

PAR LE DOCTEUR DE BOURILHON, MEMBRE CORRESPONDANT.

(Suite).

HI.— RAPPORT DU COMTE DE CUMBRE-HERMOSA, SUR LE TREMBLEMENT DE TERRE SURVENU DANS LA NUIT DU 8 AU 9 OCTOBRE 1790.

SIRE, aujourd'hui que Dieu, par un effet de sa miséricorde infinic, a daigné nous délivrer des ennemis toujours acharnés contre nous, et que les commotions souterraines, quoique continuelles, ne sont plus aussi violentes, je me fais un devoir d'obéir à l'ordre de Votre Majesté, qui m'enjoint de lui adresser une relation exacte des évènements dont cette ville vient d'être le théâtre, dès que je pourrai m'y reconnaître. En conséquence, j'omettrai dans mon récit les détails qui, en raison de leur peu d'importance, ne mériteraient pas de fixer l'attention de Votre Majesté, ou qui découleraient de l'exposé même des faits, m'attachant à présenter, dans le meilleur ordre possible, les évènements les plus essentiels.

Dans la nuit du 8 au 9 octobre dernier, à une heure et quelques minutes, alors que le sommeil exerce un plus grand empire sur la nature humaine, Dieu fit peser sur nous le glaive de sa justice, menaçant de nous exterminer tous dans les convulsions d'un tremblement de terre si profond, si terrible, qu'en moins de trois minutes il ruïna la majeure partie des édifices et ébranla le reste de fond en comble. Les bâtiments situés sur les hauteurs de la ville, tels que l'alcazar, le contrôle des finances, la trésorerie, la résidence de l'intendant, le quartier du régiment des Asturics et les églises, tous éprouvèrent les plus grands dommages. Ces dernières, principalement, causèrent d'irrémédiables malheurs, écrasant, dans leur chute, tout ce qui se rencontra devant elles. L'épouvante produite par une si étrange secousse retint, tremblants dans leurs lits, un grand nombre d'habitants, tandis que d'autres se sauverent de leur demeure. Lequel de ces deux partis fut le plus sage? C'est ce qu'on ne saurait dire; car si quelques-uns de ces infortunés, en cherchant à fuir, coururent à une mort qu'ils auraient pu éviter, d'autres périrent pour l'avoir attendue.

Après cette première et affreuse sccousse, on entendit les gémissements et les cris de détresse des victimes à moitié ensevelies, des

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