Oeuvres de Denis Diderot, Volume 18J. L. J. Briére, 1821 - French literature |
Common terms and phrases
actions anciens animaux Aristote ARISTOTELISME avaient bonheur Carnéade cause choses Cicéron ciel cipe cœur connaissance conséquent contraire corps Crantor Critolaüs culte d'Aristote déifiés desirs DICTIONN Dieu dieux différentes divinité doctrine dogme donner ENCYCLOP Encyclopédie méthodique Énée Épicure espèce esprits éternel Évandre général gens gnostiques gouvernement Grecs Hist hommes humain ibid idées infinité Jupiter l'abbé Pluche l'ame l'Énéide l'esprit l'être l'homme l'idolâtrie l'univers lois losophe manière matière ment meut mière Mithras monde morale mouvement nature plastique naturelle objets Odin Origène ouvrages païens parler PARONOMASE particulière passe passions pensée père Péreyre perfection Perses peuples philosophie Pindare plaisir plaisirs Platon poète politique premier principe prémotion prescience prêtres prince prophète propre Providence puissance qu'un quelquefois raison religion s. f. Gram s'il sagesse saint saint Augustin sance science secte sens sentiment serait seul société soleil sorte souverain substance sujets suppose syllogisme système terre tion trouve vérité vertu volonté Xénocrate Zoroastre
Popular passages
Page 459 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.
Page 221 - ... de justesse, qui rapporte tout à ses véritables principes, mais ce n'est pas l'esprit seul que le philosophe cultive, il porte plus loin son attention et ses soins. L'homme n'est point un monstre qui ne doive vivre que dans les abîmes de la mer ou...
Page 244 - Un bon esprit cultivé et de notre siècle, dit M. de Fontanelle, est, pour ainsi dire, composé de tous les esprits des siècles précédents; ce n'est qu'un même esprit qui s'est cultivé pendant tout ce temps-là...
Page 459 - Après cela je considérai en général ce qui est requis à une proposition pour être vraie et certaine : car, puisque je venais d'en trouver une que je savais être telle, je pensai que je devais aussi savoir en quoi consiste cette certitude.
Page 435 - Un esprit préoccupé ne peut plus juger sainement de tout ce qui a quelque rapport au sujet de sa préoccupation ; il en infecte tout ce qu'il pense. Il ne peut même guère s'appliquer à des sujets entièrement éloignés de ceux dont il est préoccupé. Ainsi un homme entêté...
Page 234 - C'est une science , car elle démontre ce qu'elle avance. C'est la science des possibles , car son but est de rendre raison de tout ce qui est et de tout ce qui peut être dans toutes les choses qui arrivent ; le contraire pourrait arriver.
Page 465 - ... puisqu'elle est composée de ceux qui cultivent la terre et procurent la subsistance aux ordres supérieurs; l'autre inconvénient est que les privilèges dégoûtent les gens qui ont du talent et de l'éducation d'entrer dans les magistratures, ou des professions qui exigent du travail et de l'application, et leur font préférer de petites charges et de petits emplois où il ne faut que de l'avidité, de l'intrigue et de la morgue pour se soutenir et en imposer au public. De ces réflexions,...
Page 220 - L'esprit philosophique est donc un esprit d'observation et de justesse, qui rapporte tout à ses véritables principes. Mais ce n'est pas l'esprit seul que le philosophe cultive , il porte plus loin son attention et ses soins.
Page 2 - SIRE, — J'ai communiqué le commandement de Votre Majesté à ses fidèles habitants et gens de guerre de la garnison : je n'y ai trouvé que de bons citoyens et braves soldats, mais pas un bourreau.
Page 228 - D eût toujours dû être bien facile, à ce qu'il semble, de s'aviser que tout le jeu de la nature consiste dans les figures et dans les mouvements des corps ; cependant, avant que d'en venir là, il a fallu essayer des idées de Platon, des nombres de Pythagore, des qualités d'Aristote6 ; et tout cela ayant été reconnu pour faux, on a été réduit à prendre le vrai système.