Dictionnaire comique, satyrique, critique, burlesque, libre et proverbial: avec une explication très-fidelle de toutes les manieres de parler burlesques, comiques, libres, satyriques, critiques & proverbiales, qui peuvent se rencontrer dans les meilleurs auteurs, tant anciens que modernes. Le tout pour faciliter aux étrangers & aux Franc̜ois mêmes l'intelligence de toutes sortes de livres, Volume 1 |
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Common terms and phrases
à-dire ABLANC affaire affez aife ainfi aller amour avoit baifer BARB battre beau befoin belle boire burleſque C'eft C'eſt C'eſt-à C'eſt-à-dire careffer caufe chaffe chat cheval chien chofe CHOL choſe cœur comique Cont coup Crifp Dames danfer débauche deffus DESPR DESPREAUX diable Dieu difcours difpute Docteur amoureux donner efprit entrepriſe eſt étoit Etre fage fans favoir fe divertir fe fert fe moquer fens fervir feul fignifie figuré foin foit font fortune fous fouvent ftyle fuis fujet gens grace groffe Ital l'efprit laiffer maifon manger Maniere de parler mauvaiſe membre viril mettre MOLIERE n'eft nature d'une femme paffer PALAP Parn perfonne plaifir plufieurs Poéf Poëte pouffer prendre propre Prov proverbe proverbiale qu'un homme eft QUICH RABEL réuffir rien s'eft s'en fert SCAR SCARON Signifie auffi ſtyle Tartuffe tems Théat tromper ufage veut dire vifage Virg
Popular passages
Page 553 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Page 267 - J'ai gagné doucement la porte sans rien dire, Avec un bon serment que, si pour l'avenir, En pareille cohue on me peut retenir, Je consens de bon cœur, pour punir ma folie, Que tous les vins pour moi deviennent vins de Brie ; Qu'à Paris le gibier manque tous les hivers, Et qu'à peine au mois d'août l'on mange des pois verts. SATIRE IV 1664. A M. L'ABBÉ LE VAYER.
Page 150 - Esope. ) // l'a traité de monsieur gros comme le bras , c'est-à-dire il lui a fait le pins d'honneur qu'il a pu. Si on lui en donne un doigt , il en prend long comme le bras, signifie, il étend la liberté, la permission qu'on lui donne, jusqu'à la licence. Il n'a que deux bras non plus que vous, se dit à celui' qui craint d'en attaquer un autre.
Page 319 - J'ai beau frotter mon front , j'ai beau mordre mes doigts , Je ne puis arracher du creux de ma cervelle Que des vers plus forcés que ceux de la Pucelle...
Page 59 - ARTICLE : quand un homme s'est ruiné en peu de temps, on dit qu'il a mangé tout son bien en un article. On dit, d'un goulu qui mange vite, que, quand il tient un poulet , il n'en fait qu'un article. Il met tout en un article , se dit d'un homme qui ne fait aucune distinction entre les choses; dont les idées sont confuses.
Page 395 - Je n'en mettrais pas mon doigt au feu. Pour dire , je me défie de la vérité de cela. On dit de deux bons amis , que ce font les deux doigts de la main. Il ne fait œuvre de fes dix doigts.
Page 360 - Ci gît l'illustre de Marca , Que le plus grand des rois marqua Pour le prélat de son église ; Mais la mort qui le remarqua , Et qui se plaît à la surprise , Tout aussitôt le démarqua.
Page 553 - Je fongeois cette nuit que de mal confumé Côte à côte d'un pauvre on m'avoit inhumé, Et que n'en pouvant pas...
Page 390 - Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu A des chantres gagés le soin de louer Dieu : Quand la Discorde, encor toute noire de crimes, Sortant des cordeliers pour aller aux minimes, Avec cet air hideux qui fait frémir la Paix, S'arrêta près d'un arbre au pied de son palais. Là, d'un œil attentif contemplant son empire, A l'aspect du tumulte elle-même s'admire.
Page 534 - C'eft-à-dire, qu'il ya de la folie à ne pas fonger à fes intérêts. Il m'a penfé faire, devenir fou, fou à courir les rue-s. Pour dire il m'a fait mille traverfes , mille méchancetés capables de me faire perdre l'efprit.