Œuvres, publ. par J. Stecher. (Acad. roy. de Belgique).1885 |
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... terre et mer suiuie , Par bois , par champs , par montaigne et valee , Et que ie t'ay maintes fois consolee En tes dangers , naufrages et perilz , ( 1 ) Esquelz sans moy n'auois ioye ne riz , Et maintenant tu laisses ton amant . O cœur ...
... terre et mer suiuie , Par bois , par champs , par montaigne et valee , Et que ie t'ay maintes fois consolee En tes dangers , naufrages et perilz , ( 1 ) Esquelz sans moy n'auois ioye ne riz , Et maintenant tu laisses ton amant . O cœur ...
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... terre , Comment Amours m'ont fait cruelle guerre : Parquoy sera mon bruit trop plus ouuert , Que du Verd Conte , ou du Cheualier Verd . ( 2 ) Et sera dit , l'Amant Verd , noble et preux , Quant il mourut vray martyr amoureux . Et ...
... terre , Comment Amours m'ont fait cruelle guerre : Parquoy sera mon bruit trop plus ouuert , Que du Verd Conte , ou du Cheualier Verd . ( 2 ) Et sera dit , l'Amant Verd , noble et preux , Quant il mourut vray martyr amoureux . Et ...
Page 17
... terre gesir . Lequel neantmoins tu as fait honnorer De sepulture , et grauer et dorer Mon epitaphe , en marbre de porphyre , Tant qu'il me doit bien hautement suffire . Car tant l'ont leu de Roys , Princes et Ducz , Que mes beaux faits ...
... terre gesir . Lequel neantmoins tu as fait honnorer De sepulture , et grauer et dorer Mon epitaphe , en marbre de porphyre , Tant qu'il me doit bien hautement suffire . Car tant l'ont leu de Roys , Princes et Ducz , Que mes beaux faits ...
Page 24
... terre ) A maintes gens grieue et mortelle guerre , Parquoy ilz sont en peine et en tourment . Vne autre espece encor de damnement Treuue on ceans : c'est de glace et froideur , En lieu que cy , n'ha que flambe et ardeur . Vn fleuue y ...
... terre ) A maintes gens grieue et mortelle guerre , Parquoy ilz sont en peine et en tourment . Vne autre espece encor de damnement Treuue on ceans : c'est de glace et froideur , En lieu que cy , n'ha que flambe et ardeur . Vn fleuue y ...
Page 40
... terre gesir En grand ' douleur , respond le fol enfant , Ie les fais viure en vn ioyeux desir . Chacun m'adore , et suis Dieu triomphant : Mais tout chacun te fuit comme le diable Tu est trop froide , et ie suis eschauffant . Tu es vn ...
... terre gesir En grand ' douleur , respond le fol enfant , Ie les fais viure en vn ioyeux desir . Chacun m'adore , et suis Dieu triomphant : Mais tout chacun te fuit comme le diable Tu est trop froide , et ie suis eschauffant . Tu es vn ...
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Common terms and phrases
ains Antipape auant audit auec auecques Auignon auoient auoir auoit auons Bourgongne Bretaigne celuy cens cestadire cestasauoir ceste chose Chres Chrestiens cler cœur concile de Clermont Cupido d'vn dautre dedens deuant deuers Dieu donation de Constantin donques dudit dueil enuers enuiron enuoya eslu esté estoient estoit estre Euesque feit filz finablement François fust Gallicane iadis iamais Iean ieune iours Italie iusques ladite lan mille lautre ledit Pape leglise lempereur Lempire lesdits lesquelz Lyon maint merueilleuse mesmement monstrer mort natif neantmoins noble nommé nouuelle oultreplus païs parauant Parquoy peult pource Prelats premiere present Princes print quil quilz quon recouurer Romains Romme Roy Loys Roy Phelippes Roy treschrestien Royaume Royne saint Sarrasins schisme seigneur Sophy Souldan souuerain souz Syach Ismail tantost apres terre sainte tousiours Toutesuoyes Traicté tresnoble tressaint trouuer Turcz Venitiens viure vn concile vniuersel vray vueil
Popular passages
Page 195 - Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 46 - Nul medecin, tant oust il de renom. L'vn la voulut Sahaphati nommer, En Arabie, l'autre ha peu estimer Que Ion doit dire en Latin Mentagra : Mais le commun quand il la rencontra, La nommoit Qorre, ou la Verole grosse, Qui n'espargnoit ne couronne ne crosse.
Page 93 - La premiere contiendra la description du temple de Venus, selon la mode poétique. Et sera rhythmee de vers tiercets, à la façon Italienne ou Toscane, et Florentine : Ce que nul autre de nostre langue Gallicane ha encores attenté densuiure, au moins que ie sache.
Page 55 - L'autre en viuant de mort les traits passer. Presque en valeur ilz conuiennent ensemble. Mais pour en dire icy ce qu'il m'en semble, Mieux vaut par mort perdre aconp sa vigueur, Qu'en amour viure, et traîner grand langueur : C'est vn prouerbe en tous lieux general.
Page 154 - Et toy lean Hay, ta noble main chomme elle ? Vien voir Nature auec lean de Paris Pour luy donner ombrage et esperits. Faites broyer sur voz polis porphyres Couleurs duisans à mon intention...
Page 167 - Orphee esmut à le suiure et l'ouyr, Aussi vous tous faites tant qu'il nous semble, Que tout le monde en sa machine tremble, Et que maint fleuue, et maint rocher s'assemble, Pour de voz chants en grand pitié i'ouyr. Et puis acoup par œuure controuerse, Faites changer l'efficace diuerse, Et semonnant Nature à resiouyr, A fin que Mort ayt passion aduerse.
Page 132 - Larmes de longue espargne Faut qu'on distille, Et de plourer, apprendre nouueau style, En maudissant le bras, et main hostile, Qui de sa vie ont rompu la bastille. Tristes cœurs pleins De desconfort, plaingnez ce que ie plains. Aigres clameurs iettez par champs et plains, Si que chacun entende noz complaints. L'aduersité Du repentin cas fatal recité, Me rendit lors en la perplexité D'aspre despit : parquoy fus excité • Me mettre en couche : Ou l'aguillon de dure et fiere touche, Les cœurs...
Page 92 - Cestasauoir dun costé par aucunes alliances et communications qui se treuuent et sentretiennent entre lesdites deux nations. Mesmement entre le peuple de Florence et la noblesse Françoise. Et le contraire se monstre par les guerres, factions, bendes, et inimitiez violentes, de Veniciens, auecques leurs confederez contre ceux de nostre langue. Donques, il mha semblé bon pour chose morale et duisant à la chose publique, et aussi delectable aux lisans, de mettre peine à (1) On dirait ta.
Page 71 - Tel est son tiltre, et tel nous l'aduouons, Quand par effect semblable le voyons. Mais s'il est autre, et du tiltre il abuse, Chacun des bons, d'entre nous, le refuse. Or à present en auons nous vn tel, Qui se dit serf du grand Dieu immortel, Mais il tient peu de son bon exemplaire : Parquoy ne peult aux tresurays...