Œuvres, publ. par J. Stecher. (Acad. roy. de Belgique).

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Page 195 - Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 46 - Nul medecin, tant oust il de renom. L'vn la voulut Sahaphati nommer, En Arabie, l'autre ha peu estimer Que Ion doit dire en Latin Mentagra : Mais le commun quand il la rencontra, La nommoit Qorre, ou la Verole grosse, Qui n'espargnoit ne couronne ne crosse.
Page 93 - La premiere contiendra la description du temple de Venus, selon la mode poétique. Et sera rhythmee de vers tiercets, à la façon Italienne ou Toscane, et Florentine : Ce que nul autre de nostre langue Gallicane ha encores attenté densuiure, au moins que ie sache.
Page 55 - L'autre en viuant de mort les traits passer. Presque en valeur ilz conuiennent ensemble. Mais pour en dire icy ce qu'il m'en semble, Mieux vaut par mort perdre aconp sa vigueur, Qu'en amour viure, et traîner grand langueur : C'est vn prouerbe en tous lieux general.
Page 154 - Et toy lean Hay, ta noble main chomme elle ? Vien voir Nature auec lean de Paris Pour luy donner ombrage et esperits. Faites broyer sur voz polis porphyres Couleurs duisans à mon intention...
Page 167 - Orphee esmut à le suiure et l'ouyr, Aussi vous tous faites tant qu'il nous semble, Que tout le monde en sa machine tremble, Et que maint fleuue, et maint rocher s'assemble, Pour de voz chants en grand pitié i'ouyr. Et puis acoup par œuure controuerse, Faites changer l'efficace diuerse, Et semonnant Nature à resiouyr, A fin que Mort ayt passion aduerse.
Page 132 - Larmes de longue espargne Faut qu'on distille, Et de plourer, apprendre nouueau style, En maudissant le bras, et main hostile, Qui de sa vie ont rompu la bastille. Tristes cœurs pleins De desconfort, plaingnez ce que ie plains. Aigres clameurs iettez par champs et plains, Si que chacun entende noz complaints. L'aduersité Du repentin cas fatal recité, Me rendit lors en la perplexité D'aspre despit : parquoy fus excité • Me mettre en couche : Ou l'aguillon de dure et fiere touche, Les cœurs...
Page 92 - Cestasauoir dun costé par aucunes alliances et communications qui se treuuent et sentretiennent entre lesdites deux nations. Mesmement entre le peuple de Florence et la noblesse Françoise. Et le contraire se monstre par les guerres, factions, bendes, et inimitiez violentes, de Veniciens, auecques leurs confederez contre ceux de nostre langue. Donques, il mha semblé bon pour chose morale et duisant à la chose publique, et aussi delectable aux lisans, de mettre peine à (1) On dirait ta.
Page 71 - Tel est son tiltre, et tel nous l'aduouons, Quand par effect semblable le voyons. Mais s'il est autre, et du tiltre il abuse, Chacun des bons, d'entre nous, le refuse. Or à present en auons nous vn tel, Qui se dit serf du grand Dieu immortel, Mais il tient peu de son bon exemplaire : Parquoy ne peult aux tresurays...

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