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les forêts, où le hasard les a fait trouver; genre dont il trace les caractères et donne la série de la manière suivante: Ferus, tetrapus, mutus hirsutus: Juvenis ursinus lithuanus.—Juv. lupinus hessensis.-Juve. ovinus hibernus.

gensis.

Juve. bovinus bamber

Juven. hannoveranus.

pyrenaici. Puella transisalana.

campanica. Joan. Leodicensis.

Pueri duo

Puel.

Voici l'arrangement du genre de l'homme monstrueux appartenant au premier ordre; à l'homme du jour, sage et raisonnable. Alpini parvi, agiles, timidi.

Patago

ut

nici magni, segnes. - Monorchides minus fertiles hottentotti. Junceœ puellæ abdomine attenuato europæ.- Macrocephali capite conico chinenses. Plagiocephali capite antice compresso: canadenses. (Voy. Linn. system. natu.)

N'est-on pas tenté de se demander s'il est vrai que Linné ait pu délirer ainsi ? Il est plus que probable qu'il n'avait aucune connaissance de cette espèce d'hommes à écailles, d'hommes verruqueux, vulgairement

nommés hommes Porc-épics, qui a menacé un instant de se perpétuer; sans cela il ne nous en eût pas fait grace, car il n'oublie pas les hommes à queue, dont j'ai déjà parlé comme ayant été cités dans l'antiquité, mais dont parlent aussi plusieurs auteurs modernes.

Après une semblable autorité en histoire naturelle, si l'opinion de Voltaire, qui a voulu se mêler de tout, pouvait être du moindre poids, nous dirions qu'il abonde dans le même sens, et qu'il cherche, autant par les preuves physiques, que Linné par le raisonnement, à démontrer la réalité de pareilles rêveries. Comment donc échapper à l'erreur, si des gens si habiles n'ont pu éviter de lui payer un si grand tribut! Au moins si de semblables exemples servaient à donner un peu de circonspection à tous nos faiseurs de systèmes ! ce serait alors le cas de dire que même les fautes des grands hommes sont utiles.

Si nous abandonnons nos recherches sur les races entières pour en faire sur les in

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MONSTRUOSITÉS. dividus, nous ne serons pas moins surpris,

tant des curiosités que de ceux qui les racontent; ainsi nous aurons d'abord tout le genre d'hommés sauvages de Lynné; car il est bien évident que ce ne sont que des variétés accidentelles qu'il y a comprises. (Voy. précédem. ) Ensuite nous verrons des histoires nombreuses de véritables hermaphrodites (1), qui certes n'ont existé

(1) C'est-à-dire ne faisant qu'un individu bomogène dans toutes ses parties, et néanmoins possédant bien distinctement tous les organes de la génération, propres aux deux sexes, très-parfaits, et jouissant de la faculté d'en exercer les fonctions; car il serait possible, à la rigueur, que l'accolement de deux jumeaux de sexes différens se fit de manière à ce que les parties de l'un se confondissent avec celles de l'autre ; mais on sent combien cette juste combinaison dans le résultat d'un fait, qui n'est lui-même qu'un accident, est difficile. (V. Pline, Histor. mund. lib. 7. « Gignuntur et utriusque sexûs quos hermaphroditos vocamus, olim androgynos vocatos et in prodigiis habitos, nunc verò in deliciis,» Ib. lib. II. - Casp. Bauh. de Herm. monstrosorum. q. part. natur. Tho. Barthol. Hist. anato. Joh. Scultet. Obs. de and.

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Epist. med.

Fort. Licet. de

que parce qu'il n'y avait pas là un Saviard pour déjouer la fourberie, ou pour faire connaître l'erreur (1); des histoires nom

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monst. Georg. Hannæ. De Hermaph. Theod. Kerckring. Spici. anatom. - Hieron. Montuus de Medecina théor. Eph. nat. cur. où l'on trouve des observations d'hermaphrodites, rapportées par Christ. Mentzel. Joh. Jac Wepfer. Phil. Jac. Sachs. --Henri. Sampson, etc., etc., etc. (1) Ce qui souvent n'a pas donné lieu à une simple erreur, mais aux suites les plus fâcheuses. L'histoire de l'hermaphrodite de Saviard est trop longue et trop connue pour que je la rapporte ici ; en voici en peu de mots une bien plus tragique :

Anno 1461, in Scotia urbe quâdam, androgynam ancillam herilem filiam in eodem lecto cubantem fecisse gravidam accusatam facti apud judices, et vivam sub terram defossam periisse, Refert Martinus, Weinrichius ( Commentarius de Monst.)

C'est fort bien fait, sans doute, de ménager, autant que possible, l'honneur des demoiselles, et surtout le repos, la tranquillité, le bonheur même des familles, qui en dépendent quelquefois; mais on m'avouera que le moyen employé dans l'histoire que je viens de rapporter, était un peu trop violent. Voilà cependant à quelle atrocité une erreur physiologique peut donner lieu; car si l'existence des hemaphrodites n'eût pas été regar

breuses d'individus, qui ayant changé de sexe, ont réalisé la fable, sinon de Tirésias, à qui selon l'expression d'Ovide, Venus.... erat utraque nota, au moins de la fille de Telethuse, qui le jour de ses noces avec la belle Yanthé, reçut tout ce qu'il lui fallait n'être pas medüs sitiens in undis (1).

pour

dée et généralement admise comme certaine, on n'aurait pu faire passer cette malheureuse servante pour le coupable auteur de la grossesse de cette demoiselle, et comme tel, la punir d'une manière si horrible.

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(2) V. Pline, Hist. mund., lib. 7. -- Thom Reines. -- Amb. Par. - Albert. Magn. Barbosc. Marcel. Donat, etc., etc., etc., et jusqu'à St.Augustin, qui, interposant ici son autorité sacrée, et parconséquent infaillible, s'explique à ce sujet de la manière la plus positive. ... « Tempore imperatoris Constantini manifestum est, puellam in parte Campaniæ, in masculumn fuisse mutatam, et Romam ductam : et il ne dit pas que ce soit par l'effet d'un miracle divin, pour châtiment ou récompense que cela arriva, ce qu'il n'aurait pas manqué de faire pour la gloire de Dieu et la conversion des gentils, s'il y eût eu lieu; car, comme l'observe l'auteur du Naturalisme des convulsions, p. 115., St. Augustin se connaissait

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