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DU CHRISTIANISME

A L'USAGE DES CATÉCHISMES DE PERSÉVÉRANCE

Par M. l'abbé DOUBLET

Chanoine d'Arras, auteur de Saint-Paul, Jesus-Christ, etc.

3 beaux volumes in-12. Prix, franco.

10 fr. 50

On it dans l'Univers du 1er septembre 1886:

En ce moment où l'on se préoccupe partout et à juste titre de l'instruction religieuse; où es paroisses, les pensionnats catholiques, les familles chrétiennes, rivalisent de zèle pour donner aux jeunes gens et aux jeunes filles, les notions complètes et approfondies de la religion, nous offrons à tous, avec la plus ferme confiance ce nouveau Traité, dont le nom de l'auteur est la plus grande garantie.

Ce Traité de la religion a pour premier avantage, qu'il est absolument complet, dans une même suite et dans un plan parfaitement homogene. Dogme, Morale, Histoire sainte, Apologétique, Preuves saisissantes de la divinité du Christianisme, Réfutation des erreurs scientifiques et historiques, Exposé complet et approfondi de l'Eglise, des sacrements, des commandements, de tous les devoirs de la vie chrétienne, etc., tout est traité avec cette verve, ce charme particulier d'exposition, cette clarté, cette sûreté absolue de doctrine qui signalent tous les autres ouvrages de M. le chanoine Doublet.

Ces trois volumes serviront admirablement au clergé des paroisses, aux maîtresses de pensionnats catholiques, aux aumôniers des communautés religieuses. En même temps leur forme attrayante leur fraiera dans les familles du monde la plus facile et la plus fructueuse

issue.

CENT QUATRE-VINGT QUATRE MÉDITATIONS
A L'USAGE DES PRÉDICATEURS

Par M. l'abbé DOUBLET, chanoine d'Arras, auteur de Saint-Paul,
de Jésus-Christ, des Psaumes étudiés en vue de la prédicàtion.
3 volumes in-12, franco: 10 fr. 50.

TRAITÉ DES INDULGENCES

ET RECUEIL DE DÉVOTIONS INDULGENCIÉES Par M. l'abbé CASTELBOU, vicaire de Sainte-Elisabeth, à Paris. 2 volumes in-12, prix : 7 francs.

Ces deux volumes contiennent le résumé le plus exact et le plus complet de tous les traités d'indulgences parus jusqu'à ce jour. Les pasteurs des âmes et même les simples fidèles qui recherchent une instruction sûre et solide y trouveront rangées et classées dans le meilleur ordre, clairement exposées et résolues, toutes les questions dogmatiques et pratiques relatives aux indulgences, tant en général qu'en particulier, ainsi qu'au Jubilé, aux "confréries et Associations pieuses ou charitables de toute sorte.

IMPRIMERIE GÉNÉRALE DE CHATILLON-SUR-SEINE, A. PICHAT.

DE

LITURGIE ROMAINE

OU

EXPLICATION HISTORIQUE, LITTÉRALE & MYSTIQUE
DES CÉRÉMONIES DE L'ÉGLISE

A L'USAGE DES SÉMINAIRES ET DU CLERGÉ.

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1970 .B52 1898

V.2

PT. 2

LES RUBRIQUES DU BRÉVIAIRE ROMAIN.

SECTION II.

DES PARTIES DE L'OFFICE DIVIN
OU DES DIFFÉRENTES HEURES CANONIALES.

(Rub. gen. Tit. XIII-XVIII).

L'office divin se compose chaque jour de différentes parties, qui sont les Heures canoniales. On les appelle ainsi parce qu'elles correspondent à certaines heures du jour, et qu'on doit les réciter d'après les règles ou canons de l'Eglise. Elles sont, au moins depuis saint Benoit qui ajouta les Complies, au nombre de sept : Matines et Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies. On appelle Horæ majores, Matines et Laudes ainsi que les Vêpres, parce qu'elles sont de leur nature plus solennelles, comme nous le verrons bientôt; et les autres, qui le sont moins, Horæ minores, parvæ, petites heures. Pour comprendre les noms donnés aux heures canoniales, il faut se rappeler comment les Hébreux divisaient le jour au point de vue religieux, car l'Eglise primitive s'en inspira pour son office et la célébration de ses fêtes.

Les Hébreux comptaient les jours, au moins pour les cérémonies du culte, d'un coucher du soleil à l'autre A vesperâ ad vesperam celebrabitis sabbata vestra. (Lev. XXIII, 32.) Ainsi l'avait décrété le Seigneur, pour donner aux fêtes plus de solennité. Ils divisaient, comme les Romains et d'autres peuples, le jour et la nuit en douze parties égales entre elles, mais inégales selon les saisons. Le jour s'étendait

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du lever du soleil à son coucher, et la nuit, du coucher du soleil à son lever. Les douze heures de nuit formaient quatre veilles de trois heures chacune, vigiliæ, et les gardes, chez les Romains, se remplaçaient après chaque veille. (Vegetius, de re militari L. III, c. 8.) Ces quatre parties de la nuit sont clairement désignées par ce verset du saint Evangile Vigilate, nescitis enim quando Dominus veniet, sero, an media nocte, an galli cantu, an mane. (Marc XIII, 35.) Saint Luc en parle aussi, quand il dit des pasteurs de Bethléem, à l'occasion de Noël : « Et pastores erant in regione eddem vigilantes et custodientes vigilias noctis super gregem suum. (11, 8.) Il nous rapporte plus loin les paroles de Notre-Seigneur qui empruntait aux veilles de la nuit sa parabole : « Et si venerit in secundâ vigiliâ, et si in tertiâ vigilið venerit... (x1, 38.) Saint Mathieu nous apprend qu'on était à la quatrième veille de la nuit quand le Sauveur vint à ses apôtres, marchant sur les flots : quartâ autem vigiliâ noctis venit ad eos ambulans. (xiv, 25.)

La première veille, du coucher du soleil, vers six heures du soir, à neuf heures s'appelait Vesper, de la planète de Vénus qui se lève quand le soleil disparait; la seconde, de neuf heures du soir à minuit, concubium, parce que c'était le moment du coucher, et aussi conticinium, parce que, dit Varron, c'est le moment le plus calme de la nuit (In Marci.); la troisième veille finissait vers trois heures du matin, et s'appelait media nocte, et gallicinium, du premier chant du coq; la quatrième enfin et la dernière terminait la nuit, de trois heures à six heures du matin, vers le lever du soleil, et se nommait pour cela Matutinum, mane diluculo. (Arnobe, In ps. CXXIX.)

Telle était la division de la nuit chez les Hébreux et chez les Romains. Ils divisaient aussi le jour usuel en douze parties de là ces paroles de Notre-Seigneur :

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