La Fontaine et tous les fabulistes; ou, La Fontaine comparé avec ses modèles et ses imitateurs, Volume 2Chez la Ve. Nyon, 1803 - Fables |
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... traits fami- liers que j'ai semés avec assez d'abondance dans celles - là , convenoient bien mieux aux inventions d'Esope , qu'à ces dernières , où ( 1 ) Cet avertissement est de 1678 , dix ans après la publication de la première partie ...
... traits fami- liers que j'ai semés avec assez d'abondance dans celles - là , convenoient bien mieux aux inventions d'Esope , qu'à ces dernières , où ( 1 ) Cet avertissement est de 1678 , dix ans après la publication de la première partie ...
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... traits n'est pas infini . Il a donc fallu que j'aie cherché d'autres enrichissements , et étendu davantage les circonstances de ces récits , qui d'ailleurs me sembloient le demander de la sorte . Pour peu que le Lecteur y prenne garde ...
... traits n'est pas infini . Il a donc fallu que j'aie cherché d'autres enrichissements , et étendu davantage les circonstances de ces récits , qui d'ailleurs me sembloient le demander de la sorte . Pour peu que le Lecteur y prenne garde ...
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... traits , la magnificence et le naturel du coloris . Vous avez vu dans les monumens anti- ques , le fils de Japet versant la vie avec le feu du ciel dans le sein de sa statue , et la créant à l'existence ; une masse d'argile est devenue ...
... traits , la magnificence et le naturel du coloris . Vous avez vu dans les monumens anti- ques , le fils de Japet versant la vie avec le feu du ciel dans le sein de sa statue , et la créant à l'existence ; une masse d'argile est devenue ...
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... traits les plus attendrissans de son funèbre tableau . Le Lion tint conseil , et dit : Mes chers amis . Ce n'est plus là le ton superbe d'un monarque parlant à des sujets ; aussi le Lion est - il comme eux frappé par le malheur . Je ...
... traits les plus attendrissans de son funèbre tableau . Le Lion tint conseil , et dit : Mes chers amis . Ce n'est plus là le ton superbe d'un monarque parlant à des sujets ; aussi le Lion est - il comme eux frappé par le malheur . Je ...
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... traits toujours applaudis de l'Avare de Molière . Elle est devenue proverbe ; ce qui atteste sa justesse et son grand sens : elle n'est point hors de la nature ; elle n'est pas plus exagérce que la flatterie de ce seigneur Persan dont ...
... traits toujours applaudis de l'Avare de Molière . Elle est devenue proverbe ; ce qui atteste sa justesse et son grand sens : elle n'est point hors de la nature ; elle n'est pas plus exagérce que la flatterie de ce seigneur Persan dont ...
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Abstemius alloit Amour animaux Apollon apologue assez auroit Avant La Fontaine avoient avoit beau Belette belle Berger bête Boileau C'étoit Camerar Champfort charme Chat Chien chose ciel cœur connoît conte Cormoran Dardenne Démocrite Desbillons Dieu Dieux dire discours disoit dit-il écrivains enfans Eschyle Esope esprit étoient étoit eût expression Fables en chansons fabuliste faisoit Fortune François Ier gens grace GRECS Grillo Homère homme imité J'ai J'en jour Jupiter l'ame l'Amour l'animal l'apologue l'autre l'avoit l'homme l'un laisse LATINS Lion Louise Labé Loup Luig maint maître Malherbe Marot mieux morale mort Mouton n'en NOTE D'HISTOIRE NATURELLE OBSERVATIONS DIVERSES Oiseau ORIENTAUX Pantagr parle passé pensée père peuple Phèdre philosophe Pilpay plaisir Plutarque poëme poésie poète Prince qu'un Rabelais raison Renard rien s'en sage satyre Scythe sentiment seroit seul Singe soin sorte Souris style sujet traits trouve vient vieux Voilà yeux
Popular passages
Page 3 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 2 - Ne nous flattons donc point; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait?
Page 182 - L'emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai' dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai : J'étais là : telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
Page 42 - Dame mouche s'en va chanter à leurs oreilles, Et fait cent sottises pareilles. Après bien du travail, le coche arrive au haut. « Respirons maintenant! dit la mouche aussitôt : J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine Ça! messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine.
Page 330 - Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord : N'at-on point de présent à faire? Point de pourpre à donner? c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois; encor leur ministère At-il mille longueurs. Ce discours un peu fort Doit commencer à vous déplaire. Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère.
Page 317 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords.
Page 317 - Quand pourront les neuf sœurs, loin des cours et des villes , M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes!
Page 335 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port allant à l'Amérique*; L'autre...
Page 86 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui : dans sa cave il enserre L'argent et sa joie à la fois. Plus de chant* : il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines.
Page 45 - Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau?" Perrette là-dessus saute aussi, transportée: Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri Sa fortune ainsi répandue. Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.