Théâtre de P. Corneille, Volume 3Alphonse Lamerre, 1682 |
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Page 37
... enfin l'action Historique s'y trouve confervée malgré ce changement , puis- que Cléopatre périt par le mesme poison qu'elle prefente à Antiochus . Phocas étoit un tyran , & fa mort n'étoit pas un crime ; cependant il a été fans doute ...
... enfin l'action Historique s'y trouve confervée malgré ce changement , puis- que Cléopatre périt par le mesme poison qu'elle prefente à Antiochus . Phocas étoit un tyran , & fa mort n'étoit pas un crime ; cependant il a été fans doute ...
Page 87
... enfin la facilité de concevoir le Sujet , qui n'eft ny trop chargé d'incidens , ny trop embaraffé des récits de ce qui s'eft paffé avant le commencement de la Piéce , eft une des caufes fans doute de la grande approbation qu'il a re ...
... enfin la facilité de concevoir le Sujet , qui n'eft ny trop chargé d'incidens , ny trop embaraffé des récits de ce qui s'eft paffé avant le commencement de la Piéce , eft une des caufes fans doute de la grande approbation qu'il a re ...
Page 94
... enfin un filence qu'il a gardé fi long - temps . L'In- fante dans le Cid avoue à Leonor l'amour fecret qu'elle a pour luy , & l'auroit pû faire un an ou fix mois plutoft . Cléopatre dans Pompée ne prend pas des mefures plus justes avec ...
... enfin un filence qu'il a gardé fi long - temps . L'In- fante dans le Cid avoue à Leonor l'amour fecret qu'elle a pour luy , & l'auroit pû faire un an ou fix mois plutoft . Cléopatre dans Pompée ne prend pas des mefures plus justes avec ...
Page 103
... enfin comme j'ay combatu , Ecoute quels affauts brave encor ma vertu . L'Amour est un tyran qui n'épargne personne ; Ce jeune Cavalier , cét Amant que je donne , Je l'aime . LEONOR . Vous l'aimez ! L'INFANTE . Mets la main fur mon cœur ...
... enfin comme j'ay combatu , Ecoute quels affauts brave encor ma vertu . L'Amour est un tyran qui n'épargne personne ; Ce jeune Cavalier , cét Amant que je donne , Je l'aime . LEONOR . Vous l'aimez ! L'INFANTE . Mets la main fur mon cœur ...
Page 105
... fuy . Juste Ciel , d'où j'attens mon remède , Mets enfin quelque borne au mal qui me poffède , Affeure mon repos , affeure mon honneur , Dans le bonheur d'autruy , je cherche mon bonheur . III 14 ACTE I , SCENE II . 105 LEONOR. ...
... fuy . Juste Ciel , d'où j'attens mon remède , Mets enfin quelque borne au mal qui me poffède , Affeure mon repos , affeure mon honneur , Dans le bonheur d'autruy , je cherche mon bonheur . III 14 ACTE I , SCENE II . 105 LEONOR. ...
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Common terms and phrases
Æmilie affeurer affez Ainfi Albe ALBIN Amant amour Aristote auffi AUGUSTE aujourd'huy c'eft C'eſt CAMILLE Céfar celuy CHIMENE chofe Ciel CINNA cœur combat COMTE conferver confidérer crime crüel CURIACE d'eftre defespoir deffein déja DIEGUE Dieux douleur eftre ELVIRE EMILIE enſemble eſt euft EUPHORBE éxemple fang fans fçay fecond fecret FELIX fentimens FERNAND feroit fervir feul fien flame fœur foit font fouffrir foufpirs fouvent fuccès fuis fupplice gloire grace haine Héraclius j'ay j'en joye L'INFANTE laiffe loix main maiſtre malheur MAXIME mefme meſme mort mourir n'ay n'eft n'eſt NEARQUE néceffaire noftre paffe paffion païs PAULINE pére perfonne pitié pleurs plûtoft Polycléte POLYEUCTE prémier puiffe Quoy raiſon ravy Rodrigue Rome SABINE SANCHE SCENE Seigneur ſes SEVERE Sire ſon STRATONICE tantoft Théatre toûjours Tragédie trépas UCTE venger verray vertu veux vieil HORACE voftre voſtre vray vray-femblable
Popular passages
Page 149 - Au nom d'un père mort, ou de notre amitié, Punis-moi par vengeance , ou du moins par pitié. Ton malheureux amant aura bien moins de peine A mourir par ta main qu'à vivre avec ta haine.
Page 428 - Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 350 - J'aime mieux toutefois céder à ton envie: Règne , si tu le peux , aux dépens de ma vie ; Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses , les Métels , les Pauls , les Fabiens , Et tant d'autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images , Quittent le noble orgueil d'un sang si généreux Jusqu'à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle, il est temps.
Page 429 - C'est vous, ô feu divin que rien ne peut éteindre, Qui m'allez faire voir Pauline sans la craindre. Je la vois; mais mon cœur, d'un saint zèle enflammé, N'en goûte plus l'appas dont il était charmé; Et mes yeux, éclairés des célestes lumières, Ne trouvent plus aux siens leurs grâces coutumières.
Page 429 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien : Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine, Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Page 435 - POLYEUCTE Je vous aime, Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même.
Page 6 - La pitié d'un malheur où nous voyons tomber nos semblables nous porte à la crainte d'un pareil pour nous ; cette crainte, au désir de l'éviter, et ce désir, à purger, modérer, rectifier, et même déraciner en nous la passion qui plonge à nos yeux dans ce malheur les personnes que nous plaignons, par cette raison commune, mais naturelle et indubitable, que pour éviter l'effet il faut retrancher la cause.
Page 333 - Pour te faire périr tour à tour s'intéresse; Meurs, puisque c'est un mal que tu ne peux guérir; Meurs enfin, puisqu'il faut ou tout perdre ou mourir. La vie est peu de chose, et le peu qui t'en reste Ne vaut pas l'acheter par un prix si funeste ; Meurs, mais quitte du moins la vie avec éclat, Eteins-en le flambeau dans le sang de l'ingrat...
Page 331 - Ciel, à qui voulez-vous désormais que je fie Les secrets de mon âme et le soin de ma vie? Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis, Si donnant des sujets il ôte les amis ; Si tel est le destin des grandeurs souveraines Que leurs plus grands bienfaits n'attirent que des haines. Et si votre rigueur les condamne à chérir Ceux que vous animez à les faire périr. Pour elles rien n'est sûr; qui peut tout doit tout craindre. Rentre en toi-même. Octave...
Page 332 - Et puis ose accuser le destin d'injustice, Quand tu vois que les tiens s'arment pour ton supplice...