Théâtre de P. Corneille, Volume 3Alphonse Lamerre, 1682 |
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Page 193
... seul un camp , mettre en fuite une Armée , Des Héros fabuleux paffer la renommée ? Si mon crime par là se peut enfin laver , J'ofe tout entreprendre & puis tout achever . Mais fi ce fier honneur toûjours inexorable Ne fe peut apaiser ...
... seul un camp , mettre en fuite une Armée , Des Héros fabuleux paffer la renommée ? Si mon crime par là se peut enfin laver , J'ofe tout entreprendre & puis tout achever . Mais fi ce fier honneur toûjours inexorable Ne fe peut apaiser ...
Page 249
... . Mais l'autre eft un rare bonheur , De tous les trois chez vous il doit tenir la place . Le vieil HORACE . Que n'a - t'on veu périr en luy le nom d'Horace ! III . 32 VALERE . Seul vous le mal - traitez après ce ACTE IV , SCENE II . 249.
... . Mais l'autre eft un rare bonheur , De tous les trois chez vous il doit tenir la place . Le vieil HORACE . Que n'a - t'on veu périr en luy le nom d'Horace ! III . 32 VALERE . Seul vous le mal - traitez après ce ACTE IV , SCENE II . 249.
Page 250
Pierre Corneille. VALERE . Seul vous le mal - traitez après ce qu'il a fait . Le vieil HORACE . C'est à moy feul auffi de punir son forfait . VALERE . Quel forfait trouvez - vous en fa bonne conduite ? Le vieil HORACE . Quel éclat de ...
Pierre Corneille. VALERE . Seul vous le mal - traitez après ce qu'il a fait . Le vieil HORACE . C'est à moy feul auffi de punir son forfait . VALERE . Quel forfait trouvez - vous en fa bonne conduite ? Le vieil HORACE . Quel éclat de ...
Page 394
... à ma honte , Epargnez - moy des feux qu'à regret je furmonte , Enfin épargnez - moy ces tristes entretiens Qui ne font qu'irriter vos tourmens , & les miens . SEVERE . Que je me prive ainfi du seul bien 394 POLYEUCTE .
... à ma honte , Epargnez - moy des feux qu'à regret je furmonte , Enfin épargnez - moy ces tristes entretiens Qui ne font qu'irriter vos tourmens , & les miens . SEVERE . Que je me prive ainfi du seul bien 394 POLYEUCTE .
Page 395
Pierre Corneille. SEVERE . Que je me prive ainfi du seul bien qui me reste ! PAULINE . Sauvez - vous d'une veuë à tous les deux funeste . SEVERE . Quel prix de mon amour ! quel fruit de mes travaux ! PAULINE . C'est le reméde feul qui ...
Pierre Corneille. SEVERE . Que je me prive ainfi du seul bien qui me reste ! PAULINE . Sauvez - vous d'une veuë à tous les deux funeste . SEVERE . Quel prix de mon amour ! quel fruit de mes travaux ! PAULINE . C'est le reméde feul qui ...
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Common terms and phrases
Æmilie affeurer affez Ainfi Albe ALBIN Amant amour Aristote auffi AUGUSTE aujourd'huy c'eft C'eſt CAMILLE Céfar celuy CHIMENE chofe Ciel CINNA cœur combat COMTE conferver confidérer crime crüel CURIACE d'eftre defespoir deffein déja DIEGUE Dieux douleur eftre ELVIRE EMILIE enſemble eſt euft EUPHORBE éxemple fang fans fçay fecond fecret FELIX fentimens FERNAND feroit fervir feul fien flame fœur foit font fouffrir foufpirs fouvent fuccès fuis fupplice gloire grace haine Héraclius j'ay j'en joye L'INFANTE laiffe loix main maiſtre malheur MAXIME mefme meſme mort mourir n'ay n'eft n'eſt NEARQUE néceffaire noftre paffe paffion païs PAULINE pére perfonne pitié pleurs plûtoft Polycléte POLYEUCTE prémier puiffe Quoy raiſon ravy Rodrigue Rome SABINE SANCHE SCENE Seigneur ſes SEVERE Sire ſon STRATONICE tantoft Théatre toûjours Tragédie trépas UCTE venger verray vertu veux vieil HORACE voftre voſtre vray vray-femblable
Popular passages
Page 149 - Au nom d'un père mort, ou de notre amitié, Punis-moi par vengeance , ou du moins par pitié. Ton malheureux amant aura bien moins de peine A mourir par ta main qu'à vivre avec ta haine.
Page 428 - Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 350 - J'aime mieux toutefois céder à ton envie: Règne , si tu le peux , aux dépens de ma vie ; Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses , les Métels , les Pauls , les Fabiens , Et tant d'autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images , Quittent le noble orgueil d'un sang si généreux Jusqu'à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle, il est temps.
Page 429 - C'est vous, ô feu divin que rien ne peut éteindre, Qui m'allez faire voir Pauline sans la craindre. Je la vois; mais mon cœur, d'un saint zèle enflammé, N'en goûte plus l'appas dont il était charmé; Et mes yeux, éclairés des célestes lumières, Ne trouvent plus aux siens leurs grâces coutumières.
Page 429 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien : Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine, Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Page 435 - POLYEUCTE Je vous aime, Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même.
Page 6 - La pitié d'un malheur où nous voyons tomber nos semblables nous porte à la crainte d'un pareil pour nous ; cette crainte, au désir de l'éviter, et ce désir, à purger, modérer, rectifier, et même déraciner en nous la passion qui plonge à nos yeux dans ce malheur les personnes que nous plaignons, par cette raison commune, mais naturelle et indubitable, que pour éviter l'effet il faut retrancher la cause.
Page 333 - Pour te faire périr tour à tour s'intéresse; Meurs, puisque c'est un mal que tu ne peux guérir; Meurs enfin, puisqu'il faut ou tout perdre ou mourir. La vie est peu de chose, et le peu qui t'en reste Ne vaut pas l'acheter par un prix si funeste ; Meurs, mais quitte du moins la vie avec éclat, Eteins-en le flambeau dans le sang de l'ingrat...
Page 331 - Ciel, à qui voulez-vous désormais que je fie Les secrets de mon âme et le soin de ma vie? Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis, Si donnant des sujets il ôte les amis ; Si tel est le destin des grandeurs souveraines Que leurs plus grands bienfaits n'attirent que des haines. Et si votre rigueur les condamne à chérir Ceux que vous animez à les faire périr. Pour elles rien n'est sûr; qui peut tout doit tout craindre. Rentre en toi-même. Octave...
Page 332 - Et puis ose accuser le destin d'injustice, Quand tu vois que les tiens s'arment pour ton supplice...