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Se trouve aussi

A BESANÇON, chez TURBERGUE et JACQUOT, Libraires;

A LYON, chez Périsse frères, Libraires;

A ROUEN, chez FLEURY fils aîné, Libraire ;

A VANNES, chez A. DE LAMARZELLE, Imprimeur-Libraire.

De l'Imprimerie de BEAU, à Saint-Germain-en-Laye.

DE PHILOSOPHIE,

MIS EN RAPPORT

AVEC LE PROGRAMME UNIVERSITAIRE,

ET

RAMENÉ AUX PRINCIPES DU CATHOLICISME.

AVOCAT

PAR M. RATTIER,

ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE, ANCIEN RÉPÉTITEUR DU
COURS DE BELLES-LETTRES ET D'HISTOIRE A L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE,
PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE A L'ÉCOLE DE PONT-LE-VOY.

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COURS DE PHILOSOPHIE.

LOGIQUE.

La logique a été définie de bien des manières. Selon PortRoyal, c'est l'art de bien conduire sa raison dans la connaissance des choses, tant pour s'instruire soi-même, que pour en instruire les autres. Selon la philosophie de Lyon, c'est une science pratique qui a pour but de diriger les pensées de l'esprit scientia practica, mentis cogitationes dirigens. Elle a été définie : l'art de penser; l'art de raisonner; la science des conséquences, pour la distinguer de la métaphysique, qu'on a appelée la science des principes. D'après la définition de M. Gérusez, c'est l'art de diriger les facultés de l'âme, l'intelligence; d'après celle de M. Lebrec, c'est la science des règles qui servent de guide à l'esprit humain pour bien penser, ou, en d'autres termes, la science qui disserte des règles à observer pour bien penser : scientia regularum quæ mentem dirigant ad rectè cogitandum; sive, quod idem est; scientia disserens de regulis observandis ad rectè cogitandum. M. Buchez fait remarquer que toutes ces définitions sont incomplètes, quoique toutes expriment d'ailleurs avec plus ou moins de clarté et de précision le but qu'il assigne lui-même à la logique, et qui est de reconnaître et d'établir quels sont les moyens universels de certitude usités entre les hommes. « C'est à découvrir les moyens de certitude donnés à l'homme, dit-il, c'est à les formuler et à les rendre maniables à volonté, et dans toutes circonstances, que se sont appliqués les philosophes qui se sont occupés de logique; travail long et difficile, puisqu'après tant de siècles de labeur il est encore si peu avancé, etc. »>

La connaissance certaine, la connaiss ance exempte d'illu-sion et d'erreur, tel est en effet le seul le véritable but de la

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