Fables et oeuvres diverses de J. La FontaineFirmin Didot Frères, 1859 - 555 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 83
Page 4
... poëte que par instinct . « Comme poëte , répond Voltaire , son instinct était divin , et si l'on s'est servi de ce mot à son sujet , il signifiait génie . » Nous n'aurons donc rien à dire sur les ouvrages de la Fon- taine . Ceux ...
... poëte que par instinct . « Comme poëte , répond Voltaire , son instinct était divin , et si l'on s'est servi de ce mot à son sujet , il signifiait génie . » Nous n'aurons donc rien à dire sur les ouvrages de la Fon- taine . Ceux ...
Page 5
... poëte , et ont fait disparaître le château . Après des études assez négligées , faites dans sa province , ' la Fontaine entra au séminaire , chez les oratoriens . A cette époque de mœurs assez relâchées , peu de jeunes gens s'adon ...
... poëte , et ont fait disparaître le château . Après des études assez négligées , faites dans sa province , ' la Fontaine entra au séminaire , chez les oratoriens . A cette époque de mœurs assez relâchées , peu de jeunes gens s'adon ...
Page 6
... poëte , qu'en effet la lecture de cette ode de Malherbe , qu'il ne connaissait pas , fit naître son vif enthousiasme pour le même genre de composition , et que c'est à cela que nous devons deux ou trois pièces où l'on trouve quelques ...
... poëte , qu'en effet la lecture de cette ode de Malherbe , qu'il ne connaissait pas , fit naître son vif enthousiasme pour le même genre de composition , et que c'est à cela que nous devons deux ou trois pièces où l'on trouve quelques ...
Page 7
... poëte trompa encore , cette fois , les calculs de la tendresse paternelle . La charge dont la Fontaine était pourvu lui imposait des devoirs peu nom- breux ; il ne put s'y assujettir , et il la vendit : sa femme ne sut pas s'accommoder ...
... poëte trompa encore , cette fois , les calculs de la tendresse paternelle . La charge dont la Fontaine était pourvu lui imposait des devoirs peu nom- breux ; il ne put s'y assujettir , et il la vendit : sa femme ne sut pas s'accommoder ...
Page 10
... poëte , peut - être , dont les productions sont également goûtées et des rois et du peuple . Après sa sortie du séminaire , la Fontaine se mit à lire avec délices les auteurs profanes , Marot , Rabelais , Boccace , l'Arioste , la reine ...
... poëte , peut - être , dont les productions sont également goûtées et des rois et du peuple . Après sa sortie du séminaire , la Fontaine se mit à lire avec délices les auteurs profanes , Marot , Rabelais , Boccace , l'Arioste , la reine ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
amant âme amours animaux assez beau belette belle berger bête bois bruit C'était cent cerf charmes chasseur chat Château-Thierry chère chien Chloris chose ciel cieux cœur conte corbeau Crésus crut d'Ésope dictionnaire dieu dieux dire dit-il donne doux éditions modernes enfants enfin Ésope esprit eût fable fais femme fille Fontaine fortune Fouquet François de Maucroix Furetière gens gloire goût Grenouilles héros homme j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'amour l'autre l'homme L'un l'univers laisse licence poétique lion logis Louis XIV loup Lycérus madame madame de Montespan maint maître malheureux Maucroix mieux Molière monarque mort n'en neuf Sœurs Nicot Oronte ouvrages parler passer peine peuple Phrygien plaisir pleurs poëte prince qu'un Rabelais raison Renard rien s'en sage savant seigneur serait seul singe sœur soins sort souris Styx sujet Télamon Térence trésor trouve Vaux veux vient vieux VIII voilà Voyez Xantus yeux zéphyrs
Popular passages
Page 232 - J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 54 - Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. 'Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 32 - L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme , la moralité.
Page 57 - Que me faudra-t-il faire? — Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens Portant bâtons et mendiants; Flatter ceux du logis, à son maître complaire : Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons, Os de poulets, os de pigeons; Sans parler de mainte caresse.
Page 181 - L'autre animal, tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine. Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine.
Page 206 - Un an se passe , et deux , avec inquiétude : Le chagrin vient ensuite ; elle sent chaque jour Déloger quelques Ris , quelques Jeux , puis l'Amour; Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au Temps , cet insigne larron. Les ruines d'une maison Se peuvent réparer : que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disoit : Prenez vite un mari.
Page 201 - Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 175 - Fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire ; Et conter pour conter me semble peu d'affaire.
Page 259 - La République a bien affaire De gens qui ne dépensent rien! Je ne sais d'homme nécessaire Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien. Nous en usons, Dieu sait! notre plaisir occupe L'artisan, le vendeur, celui qui fait la jupe, Et celle qui la porte, et vous, qui dédiez A Messieurs les gens de finance De méchants livres bien payés.
Page 223 - Jean lapin allégua la coutume et l'usage. Ce sont, dit-il, leurs lois qui m'ont de ce logis Rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils, L'ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis. Le premier occupant, est-ce une loi plus sage? . Or bien, sans crier davantage, Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.