Fables et oeuvres diverses de J. La FontaineFirmin Didot Frères, 1859 - 555 pages |
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... Louis XIV , et madame de Thianges sa sœur , attirèrent aussi chez elles l'auteur des contes , et il fut sen- sible à leurs bontés ; mais il ne chercha point à se faire des protecteurs parmi les grands seigneurs et les courtisans du ...
... Louis XIV , et madame de Thianges sa sœur , attirèrent aussi chez elles l'auteur des contes , et il fut sen- sible à leurs bontés ; mais il ne chercha point à se faire des protecteurs parmi les grands seigneurs et les courtisans du ...
Page 17
... Louis XIV était pour son concurrent , et ce concurrent était Boileau . Les choses étaient bien changées pour la Fontaine depuis le temps de sa jeunesse . Louis XIV , marié en secret à la veuve de Scarron , n'avait plus de maîtresse ...
... Louis XIV était pour son concurrent , et ce concurrent était Boileau . Les choses étaient bien changées pour la Fontaine depuis le temps de sa jeunesse . Louis XIV , marié en secret à la veuve de Scarron , n'avait plus de maîtresse ...
Page 18
... Louis XIV donna alors , en même temps , son approbation à l'élection de la Fontaine et à celle de Boileau ; et l'auteur des contes et celui des satires furent enfin , tous deux et en même temps , académiciens . Dans l'épître à madame de ...
... Louis XIV donna alors , en même temps , son approbation à l'élection de la Fontaine et à celle de Boileau ; et l'auteur des contes et celui des satires furent enfin , tous deux et en même temps , académiciens . Dans l'épître à madame de ...
Page 20
... un enfant de dix ans ; mais cet enfant était le petit - fils de Louis XIV , l'espoir de la France ; et il était guidé par un homme qui unissait ea lui le génie et la vertu . Fénelon admirait ce fabuliste 20 20 NOTICE SUR LA VIĘ.
... un enfant de dix ans ; mais cet enfant était le petit - fils de Louis XIV , l'espoir de la France ; et il était guidé par un homme qui unissait ea lui le génie et la vertu . Fénelon admirait ce fabuliste 20 20 NOTICE SUR LA VIĘ.
Page 23
... Louis , dauphin de France , fils de Louis XIV et de Marie - Thé rèse d'Autriche , naquit à Fontainebleau le 1er novembre 1661 , et mourut à Meudon le 14 avril 1711 . 2 Socrate . 3 Le Dauphin n'avait que six ans et cinq mois lorsque la ...
... Louis , dauphin de France , fils de Louis XIV et de Marie - Thé rèse d'Autriche , naquit à Fontainebleau le 1er novembre 1661 , et mourut à Meudon le 14 avril 1711 . 2 Socrate . 3 Le Dauphin n'avait que six ans et cinq mois lorsque la ...
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Popular passages
Page 232 - J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 54 - Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. 'Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 32 - L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme , la moralité.
Page 57 - Que me faudra-t-il faire? — Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens Portant bâtons et mendiants; Flatter ceux du logis, à son maître complaire : Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons, Os de poulets, os de pigeons; Sans parler de mainte caresse.
Page 181 - L'autre animal, tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine. Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine.
Page 206 - Un an se passe , et deux , avec inquiétude : Le chagrin vient ensuite ; elle sent chaque jour Déloger quelques Ris , quelques Jeux , puis l'Amour; Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au Temps , cet insigne larron. Les ruines d'une maison Se peuvent réparer : que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disoit : Prenez vite un mari.
Page 201 - Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 175 - Fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire ; Et conter pour conter me semble peu d'affaire.
Page 259 - La République a bien affaire De gens qui ne dépensent rien! Je ne sais d'homme nécessaire Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien. Nous en usons, Dieu sait! notre plaisir occupe L'artisan, le vendeur, celui qui fait la jupe, Et celle qui la porte, et vous, qui dédiez A Messieurs les gens de finance De méchants livres bien payés.
Page 223 - Jean lapin allégua la coutume et l'usage. Ce sont, dit-il, leurs lois qui m'ont de ce logis Rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils, L'ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis. Le premier occupant, est-ce une loi plus sage? . Or bien, sans crier davantage, Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.