Mozart, l'homme et l'artiste: histoire de sa vie d'après les documents authentiques et les travaux les plus récents

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G. Charpentier, 1881 - Composers - 372 pages

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Popular passages

Page 195 - Je cherchai à réduire la musique à sa véritable fonction, celle de seconder la poésie pour fortifier l'expression des sentiments et l'intérêt des situations...
Page 65 - ... la lumière des cierges éclaire le Jugement dernier, que Michel-Ange peignit contre le mur auquel l'autel est adossé. A mesure que le Miserere avance, on éteint successivement les cierges ; les figures de tant de malheureux, peintes avec une énergie si terrible par Michel-Ange, n'en deviennent que plus imposantes à demi éclairées par la pâle lueur des derniers cierges qui restent allumés. Lorsque le Miserere est sur le point de finir, le maître de chapelle, qui bat la mesure, la ralentit...
Page 64 - Au moment où il commence, le pape et les cardinaux se prosternent : la lumière des cierges éclaire le Jugement dernier, que Michel-Ange peignit contre le mur auquel l'autel est adossé. A mesure que le Miserere avance, on éteint successivement les cierges ; les figures de tant de malheureux, peintes avec une énergie si terrible par Michel-Ange, n'en deviennent que plus imposantes à demi éclairées par la pâle lueur des derniers cierges qui restent allumés. Lorsque...
Page 104 - A en juger par ce que nous avons pu entendre, l'ouvrage manque absolument d'intérêt, mais n'a rien de ridicule. Quant à la musique, il faut avouer que c'est peut-être ce qui a été donné depuis longtemps de plus trivial sur ce théâtre; elle est pour ainsi dire sans aucune intention, sans caractère et sans originalité, quoique d'une facture infiniment baroque. C'est à cette triste musique qu'il faut essentiellement imputer la chute peu commune de cette bagatelle.
Page 121 - C'était mademoiselle Fel, qui, avec le plus heureux organe du monde, avec une voix toujours égale, toujours franche, brillante et légère , connaissait encore l'art que nous appelons en langage sacré chanter, terme honteusement profané en France, et appliqué à une façon de pousser avec effort des sons hors de son gosier, et de les fracasser sur les dents par un mouvement de menton convulsif ; c'est ce qu'on appelle chez nous crier, et qu'on n'entend jamais sur nos théâtres , à la vérité,...
Page 273 - ... physionomie, de mœurs douces, dans sa taille bien pris, conçut tant d'amitié pour le petit cochon, qu'au lieu de le mettre en broche, il donna les plus grands soins à son éducation, et le nourrit avec des biscuits et du macaroni. Cet animal, enfant...
Page 273 - pardonner pour cette fois, il n'a pas encore « assez d'expérience; d'ailleurs, il est si gentil ! » « Quinze jours après, cet amour de cochon se rua dans la cuisine, renversa marmites et casseroles, mangea ce qu'elles contenaient , et bouleversa tout. Le cuisinier courut en avertir son maître, lequel eut tant d'affection, de faiblesse pour son favori, qu'il défendit de lui faire aucun mal.
Page 36 - Vous défendiez à un enfant l'expression des sentiments, dont son coeur est plein? Vous ne voulez pas, Madame, que je dise de Vous ce que tout le Public en dit. Cette rigueur diminuera le regret que j'ai de quitter la France. Si je n'ai plus le bonheur de Vous faire ma cour, j'irai dans...
Page 195 - Monsieur, prenez donc garde qu'Armide furieuse ne doit pas s'exprimer comme Armide enivrée d'amour; — Monsieur, lui répondrais-je, je ne veux point effrayer l'oreille de M. de la Harpe, je ne veux point « contrefaire la nature
Page 148 - Votre fils est trop confiant, peu actif, trop aisé à attraper, trop peu occupé des moyens qui peuvent conduire à la fortune.

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