Œuvres de P. Corneille: Tite & Bérénice. Pulchérie. Suréna, général des Parthes. Œuvres diversesChez la veuve Gandouin, 1759 |
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affez Afpar aime Ainfi ALBIN allarme amant amour ASPAR auffi avoit Bérénice bonheur C'eft c'eſt chofe choix ciel Corbulon Corneille deftin déja digne DOMITI DOMITIAN doux efprit Eft-ce eſt EURIDIC faffe fang fans fecret fénat feroit fervir feul fiens flamme FLAVIAN fœur foins foit fon cœur font fouffrir fouhaits foupirs fous fouvenir fouvent fouverain frere fuis fuivi fuivre fujet gloire grace hazarder hoftes hymen illuftre ipfa ipfe IRENE j'ai j'aime J'aurois j'en jaloux jufqu'à jufte juſtice JUSTINE l'ame l'amour l'empire l'hymen laiffe Léon LODOICE loix m'aimez m'en Madame maître Mandane MARTIA MARTIAN n'eft n'en n'ofe natantia ORMÉ ORMENE ORODE PACORU paffe PALMIS par-tout Parthes perfonne PHILON PLAUTINE PREMIERE prince princeffe princeſſe puiffe PULCHER PULCHERIE qu'à qu'un raifon refte rien rois Rome s'il SCENE Seigneur ſes ſon SURÉNA tendreffe tibi TITE trembler trône veut veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 20 - L'hyménée a, Seigneur, peu de charmes pour vous. TITE Si de tels souvenirs ne me faisaient la guerre, Serait-il potentat plus heureux sur la terre? Mon nom par la victoire est si bien affermi, Qu'on me croit dans la paix un lion endormi : Mon réveil incertain du monde fait l'étude ; Mon repos en tous lieux jette l'inquiétude ; Et tandis qu'en ma cour les aimables loisirs Ménagent l'heureux choix des jeux et des plaisirs, Pour envoyer l'effroi sous l'un et l'autre pôle, Je n'ai qu'à faire...
Page 114 - II m'a vue, et j'ai vu quel chagrin le domine ; Mais il n'a pas laissé de me faire juger Du choix que fait mon cœur quel sera le danger. Il part de bons avis quelquefois de la haine ; On peut tirer du fruit de tout ce qui fait peine ; Et des plus grands desseins qui veut venir à bout Prête l'oreille à tous, et fait profit de tout. MARTIAN Mais vous avez promis, et la foi qui vous lie...
Page 171 - ... foule après ma mort la terre qui me porte? Sentiront-ils percer par un éclat nouveau , Ces illustres aïeux , la nuit de leur tombeau ? Respireront-ils l'air où les feront revivre Ces neveux qui peut-être auront peine à les suivre, Peut-être ne feront que les déshonorer, Et n'en auront le sang que pour dégénérer ? Quand nous avons perdu le jour...
Page 334 - Je n'irai pas si loin ; et si mes quinze lustres Font encor quelque peine aux modernes illustres . S'il en est de fâcheux jusqu'à s'en chagriner, Je n'aurai pas longtemps à les importuner. Quoi que je m'en promette, ils n'en ont rien à craindre C'est le dernier éclat d'un feu prêt à s'éteindre; Sur le point d'expirer il tâche d'éblouir, Et ne frappe les yeux que pour s'évanouir.
Page 74 - N'aura jamais pour vous ces insolents caprices ; Mais aussi cet amour qu'a pour vous l'univers Ne vous peut garantir des ennemis couverts. Un million de bras a beau garder un maître , Un million de bras ne pare point d'un traître...
Page 333 - EST-IL vrai, grand monarque, et puis-je me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter, Qu'au bout de quarante ans Cinna, Pompée, Horace, Reviennent à la mode et retrouvent leur place, Et que l'heureux brillant de mes jeunes rivaux N'ôte point leur vieux lustre à...
Page 103 - Pour ne prétendre rien on n'est pas moins jaloux ; Et ces désirs, qu'éteint le déclin de la vie, N'empêchent pas de voir avec un œil d'envie. Quand on est d'un mérite à pouvoir faire honneur, Et qu'il faut qu'un autre âge emporte le bonheur. Que le moindre retour vers nos belles années Jette alors d'amertume en nos âmes gênées...
Page 85 - Je vous aime, Léon, et n'en fais point mystère; Des feux tels que les miens n'ont rien qu'il faille taire. Je vous aime, et non...
Page 46 - Eh bien! madame, il faut renoncer à ce titre Qui de toute la terre en vain me fait l'arbitre. Allons dans vos États m'en donner un plus doux; Ma gloire la plus haute est celle d'être à vous. Allons où je n'aurai que vous pour souveraine , Où vos bras amoureux seront ma seule chaîne, Où l'hymen en triomphe à jamais l'étreindra ; Et soit de Rome esclave et maître qui voudra.
Page 219 - Et c'est de là que part cette secrète haine Que le temps ne rendra que plus forte et plus pleine. Plus on sert des ingrats, plus on s'en fait haïr : Tout ce qu'on fait pour eux ne fait que nous trahir.