Oeuvres de Fontenelle. ...A. Belin, 1818 - French drama |
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ABANTIDAS ABDOLONIME ADRASTE Agathocle AGÉNOR aimable aime amans amant amour appas AQUILIE ARGALÉON assez avez BARSINE beauté Bellerophon berger bergers bonheur BRUTUS CÉPHISE chant charmes CHOEUR chose ciel cœur comète COMTESSE cruelle DARÉS DÉMOCÈDE DÉMOSTRATE DIANE dieux dire discours douleur doux ÉLISE ENDIMION ÉNÉE épouser ÉRICLÉE ÉRINNE êtes EUDAMIDAS EUMÈNE EUPOLIS fille flatte FLORICE FOREST gloire GLYCON Hannon Hélas HENRIETTE HERMOCRATE héros heureux homme ibid IDALIE Iris Ismène j'ai j'aime j'en jamais Jupiter l'amour L'ASTROLOGUE l'hymen laisse LAVINIE lieux LISIDICE LISIPPE long-temps LYSIANASSE m'en MACATE madame malheurs MARQUIS MATHURIN mieux Mirtale MOLON monsieur n'en NARBAL NYMPHES Oronte paraît parler peine penser père peut-être PHILONOÉ PHORMION plaire plaisir plaisirs poëte princesse PSYCHÉ PTOLOMÉE rendre rien s'il sais SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur SÉLÈNE sentimens serait seul sœur soins sort soupirs STÉNOBÉE Tarquin TÉLÉSILLE tendre tendresse THÉTIS TIRCIS TITUS trouver Turnus vais VALÉRIE Vénus veux voilà vois XENOPHILE yeux МАСАТЕ
Popular passages
Page 45 - Au-dessus des images, ou les plus nobles, ou les plus vives qui puissent représenter les sentiments et les passions, sont encore d'autres images plus spirituelles, placées dans une région où l'esprit humain ne s'élance qu'avec peine ; ce sont les images de l'ordre général de l'Univers, de l'Espace, du Temps, des Esprits, de la Divinité : elles sont métaphysiques, et leur nom seul fait entendre le haut rang qu'elles tiennent ; on pourrait les appeler Intellectuelles...
Page 204 - Mais sur notre triste manoir Combien de maux fera pleuvoir Cette céleste banqueroute ! On allumera maint bougeoir Mais qui n'aura pas grand pouvoir : Tout sera pêle-mêle , et toute Société sera dissoute , Sans qu'on dise jusqu'au revoir. Chacun de l'éternel dortoir Enfilera bientôt la route , Sans tester et sans laisser d'hoir; Et ce que bien plus je redoute , Chacun demandera l'absoute, Et croira ne plus rien valoir.
Page 441 - On connaît assez communément aujourd'hui la suite des couleurs du prisme, rouge, jaune, vert, bleu, violet; notre échelle dramatique lui ressemble, terrible, grand, pitoyable, tendre, plaisant, ridicule : cela est dégradé par nuances depuis la plus sérieuse des impressions que peut faire le théâtre, jusqu'à la plus réjouissante. Par cette comparaison de la suite des couleurs, on voit presque à l'œil ce que nous n'avons exposé jusqu'ici que pai* raisonnement.
Page 40 - ... une tempête décrite en très beaux vers ; il n'y manque rien de tout ce qu'ont pu voir, de tout ce qu'ont pu ressentir ceux qui l'ont essuyée, mais il y manque Neptune en courroux avec son trident. En bonne foi, m'aviserai-je de le regretter, ou aurai-je tort de ne pas m'en aviser ? Qu'eût-il fait là de plus que ce que j'ai vu ? Je le défie de lever les eaux plus haut qu'elles ne l'ont été, de répandre plus d'horreur dans ce malheureux vaisseau, et ainsi de tout le reste ; la réalité...
Page 59 - L'illusion et en même temps l'agrément des bergeries consiste donc à n'offrir aux yeux que la tranquillité de la vie pastorale , dont on dissimule la bassesse : on en laisse voir la simplicité , mais on en cache la misère...
Page 336 - J'ai entendu louer aussi , par des vieillards , la scene où Pélée consulte le Destin. Voici comme elle commence : O Destin ! quelle puissance Ne se soumet pas à toi ? Tout fléchit sous ta loi. Tes ordres n'ont jamais trouvé de résistance.
Page 84 - N'a pas accordés aux humains. » Ami , dans ce dessein je t'offre cet ouvrage ; » Nous avons eu du ciel l'un et l'autre en partage » Le même goût pour les bergers. » Nous n'imiterons pas du héros de Cervantes » Dans de ridicules dangers » Les prouesses extravagantes. » Sans doute nos esprits ne seront point blessés » Du fol entêtement de la chevalerie , » Jamais par nous des torts ne seront redressés ; » Mais pour cette puissante et douce rêverie , » Qui fit errer Lisis dans les...
Page 50 - J'avoue que la poésie , par son langage mesuré qui flatte l'oreille , et par l'idée qu'elle offre à l'esprit d'une difficulté vaincue , a des charmes réels. Hé bien , ils subsisteront : on les lui laissera , mais à condition qu'elle donnera moins au talent qu'à l'esprit , moins aux ornemens qu'au fond des choses.
Page 14 - Le plaisir et la douleur, qui sont deux sentimens si différens , ne diffèrent pas beaucoup dans leur cause. Il paraît par l'exemple du chatouillement , que le mouvement du plaisir , poussé un peu trop loin , devient douleur , et que le mouvement de douleur , un peu modéré , devient plaisir. De là vient encore qu'il ya une tristesse douce et agréable ; c'est une douleur affaiblie et diminuée. Le cœur aime naturellement à être remué ; ainsi les objets tristes lui conviennent , et même...
Page 64 - Entre la grossièreté ordinaire des bergers de Théocrite , et le trop d'esprit de la plupart de nos bergers modernes , il ya un milieu à tenir ; mais loin qu'il soit aisé à prendre dans l'exécution , il n'est seulement pas aisé à marquer dans la théorie.