Les amours pastorales de Daphnis et Chloé

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Librairie Marpon & Flammarion, 1779 - Daphnis (Greek mythology) - 182 pages
 

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Popular passages

Page 119 - Écho redit, peu s'en faut, tout ce qu'il avait dit, comme pour témoigner qu'il n'avait point menti. La chaleur allait tous les jours de plus en plus augmentant, parce que le printemps finissait et l'été commençait; et aussi avaient-ils de nouveaux passe-temps convenables à la saison d'été. Daphnis nageait dans les rivières, Chloé se baignait dans les fontaines; il jouait de la flûte à l'envi des pins que les vents faisaient résonner; elle chantait à...
Page 115 - ... bruit quelconque, & eftoit la mer fort calme, au moyen de quoy les pefcheurs s'eftoyent mis à ramer à la plus grande diligence qu'ilz pouvoyent, pour porter en quelques bonnes maifons de la ville du poiflbn tout fraiz pefché; & ce que les autres mariniers & gens de rames ont tousjours accouftumé de faire pour foulager leur travail, ces pefcheurs le faifoyent alors; c'eft que l'un d'entre eux, pour donner courage aux autres, chantoit...
Page 80 - Dryas et Lamon , et quant et quant tout ce qui fait besoin pour un sacrifice, et lui-même cependant prit la plus grasse chèvre qui fût en son troupeau , de laquelle il entortilla les cornes avec du lierre, en la même sorte et manière que les ennemis les avaient vues , et après lui avoir versé du lait...
Page 4 - ... grand nombre de bestes sauvages, des coustaux revestus de vignes, des plaines de terres labourables à porter froument, et pasturage pour le bestail ; le tout estendu au long de la marine qui rendoit le lieu plus délicieux. En cette terre un...
Page 136 - ... toute la campagne, et en pouvoit-on veoir les trouppeaux des bestes paissant emmy les champs : on en voyoit à plein la mer, et les allans et venans sur icelle, au long de la coste, ce qui estoit un des plus délicieux plaisirs du verger. Et droictement au meilieu de la longueur et de la largeur, y avoit un temple , avec un autel dédié à Bacchus : l'autel estoit vestu de lierre, et le temple couvert de branches de vignes.
Page 134 - ... de quatre arpens : on eust dict, à le veoir, que ce n'étoit point un verger, mais un grand champ, car il y avoit de toutes sortes d'arbres fruictiers, des pommiers, des meurtes, des poiriers , des grenadiers , des figuiers, des orangiers et des oliviers. D'un autre...

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