Œuvres de Moliere,: avec des remarques grammaticales; des avertissemens et des observations sur chaque piéce,Par la Compagnie des libraires associés., 1773 |
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... Enfin , qui ne laiffe aucun meuble dans toute la maifon ! SGANARELLE . On en déménage plus aifément . MARTIN E. Et qui , du matin jufqu'au foir , ne fait que jouer & que boire ! SGANARELLE . C'est pour ne me point ennuyer . MARTIN E. Et ...
... Enfin , qui ne laiffe aucun meuble dans toute la maifon ! SGANARELLE . On en déménage plus aifément . MARTIN E. Et qui , du matin jufqu'au foir , ne fait que jouer & que boire ! SGANARELLE . C'est pour ne me point ennuyer . MARTIN E. Et ...
Page 42
... Enfin , Monfieur , vous aurez contentement avec nous , & vous gagnerez ce que vous voudrez , en vous laiffant conduire où nous prétendons vous mener . SGANARELLE . Je gagnerai ce que je voudrai ? Oui . VALERE . SGANARELLE . Ah ! je fuis ...
... Enfin , Monfieur , vous aurez contentement avec nous , & vous gagnerez ce que vous voudrez , en vous laiffant conduire où nous prétendons vous mener . SGANARELLE . Je gagnerai ce que je voudrai ? Oui . VALERE . SGANARELLE . Ah ! je fuis ...
Page 47
... Enfin , j'ai toujours ouï dire qu'en mariage , comme ailleurs , contentement paffe richeffe . Les peres & les meres ont cette maudite coutume , de deman- der toujours qu'a - t - il & qu'a - t - elle ? Et le compere Piarre a marié fa ...
... Enfin , j'ai toujours ouï dire qu'en mariage , comme ailleurs , contentement paffe richeffe . Les peres & les meres ont cette maudite coutume , de deman- der toujours qu'a - t - il & qu'a - t - elle ? Et le compere Piarre a marié fa ...
Page 74
... Enfin , le bon de cette profeffion , est qu'il y a , parmi les morts , une honnêteté , une difcrétion la plus grande du monde ; jamais on n'en voit se plaindre du Médecin qui l'a tué . LÉANDR E. Il eft vrai que les morts font fort ...
... Enfin , le bon de cette profeffion , est qu'il y a , parmi les morts , une honnêteté , une difcrétion la plus grande du monde ; jamais on n'en voit se plaindre du Médecin qui l'a tué . LÉANDR E. Il eft vrai que les morts font fort ...
Page 111
... , Comme un tel fils eft né d'un pere de la forte ; Et fa taille , fon air , fa parole & fes yeux , Feroient croire qu'il eft iffu du fang des dieux ; e père , Mais enfin , j'y foufcris , courons PASTORALE HÉROIQUE . III.
... , Comme un tel fils eft né d'un pere de la forte ; Et fa taille , fon air , fa parole & fes yeux , Feroient croire qu'il eft iffu du fang des dieux ; e père , Mais enfin , j'y foufcris , courons PASTORALE HÉROIQUE . III.
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Common terms and phrases
ACANTE ACTE ADRASTE affez affurément ainfi ainſi ALCMEN amour AMPHITRY Amphitryon auffi auroit befoin bleffe c'eft C'eſt chofe choſe ciel CLEANTE CLEANTHIS cœur comédie connoître courroux DAMIS DAPHNÉ deffein dévot difcours dire DORINE doux efprit Eft-ce ELMIRE enſemble ENTRÉE DE BALLET EROXEN eſt êtes étoit fans doute favoir fcène fecret femble femme fens fent feroit fervir feul fieur FILENE fille foins foit fonge font fouffrir fous fouvent fuis fuivante GÉRONTE grace HALI homme ISIDORE j'ai j'en JACQUELINE jufqu'à JUPITER l'efprit laiffe Léandre LICARSI lorfque LUCAS LUCINDE LYCAS m'en Madame PERNELLE MARIAN MARTIN Médecin Meffieurs Mélicerte MERCURE MIRTIL Molière avoit Monfieur n'eft n'eſt NAUCRATES ORGON paffe parle paroître PEDRE penfe perfonne plaifir plaît Plaute préfent puiffe puifque raifon rien s'eft SCENE PREMIERE SCENE VII SGANARELLE Sofie SOSIE Tartuffe tems Théâtre TIRENE traître VALERE veut veux voilà vois yeux دو
Popular passages
Page 328 - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles: Mais il étale en vous ses plus rares merveilles...
Page 281 - Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre. Enfin le Ciel, chez moi, me le fit retirer, Et depuis ce temps-là, tout semble y prospérer. Je vois qu'il reprend tout, et qu'à ma femme même...
Page 358 - Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page 271 - Ne seraient-ils point ceux qui parlent mal de nous ? Ceux de qui la conduite offre le plus à rire, Sont toujours sur autrui les premiers à médire...
Page 335 - Non, non, vous vous laissez tromper à l'apparence, Et je ne suis rien moins, hélas! que ce qu'on pense. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est que je ne vaux rien.
Page 285 - Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu, On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est humaine, est traitable.
Page 223 - C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions, mais on ne souffre point la raillerie; on veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule.
Page 285 - Ils ne censurent point toutes nos actions, Ils trouvent trop d'orgueil dans ces corrections; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres.
Page 386 - Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, Un prince dont les yeux se font jour dans les cœurs, Et que ne peut tromper tout l'art des imposteurs. D'un fin discernement sa grande âme pourvue Sur les choses toujours jette une droite vue ; Chez elle jamais rien ne surprend trop d'accès, Et sa ferme raison ne tombe en nul excès.
Page 284 - Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux Que le dehors plâtré d'un zèle spécieux , Que ces francs charlatans , que ces dévots de place , De qui la sacrilège et trompeuse grimace Abuse impunément et se joue à leur gré De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré; Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise...