Œuvres de Moliere,: avec des remarques grammaticales; des avertissemens et des observations sur chaque piéce,

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Par la Compagnie des libraires associés., 1773

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Page 328 - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles: Mais il étale en vous ses plus rares merveilles...
Page 281 - Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre. Enfin le Ciel, chez moi, me le fit retirer, Et depuis ce temps-là, tout semble y prospérer. Je vois qu'il reprend tout, et qu'à ma femme même...
Page 358 - Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page 271 - Ne seraient-ils point ceux qui parlent mal de nous ? Ceux de qui la conduite offre le plus à rire, Sont toujours sur autrui les premiers à médire...
Page 335 - Non, non, vous vous laissez tromper à l'apparence, Et je ne suis rien moins, hélas! que ce qu'on pense. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est que je ne vaux rien.
Page 285 - Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu, On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est humaine, est traitable.
Page 223 - C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions, mais on ne souffre point la raillerie; on veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule.
Page 285 - Ils ne censurent point toutes nos actions, Ils trouvent trop d'orgueil dans ces corrections; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres.
Page 386 - Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude, Un prince dont les yeux se font jour dans les cœurs, Et que ne peut tromper tout l'art des imposteurs. D'un fin discernement sa grande âme pourvue Sur les choses toujours jette une droite vue ; Chez elle jamais rien ne surprend trop d'accès, Et sa ferme raison ne tombe en nul excès.
Page 284 - Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux Que le dehors plâtré d'un zèle spécieux , Que ces francs charlatans , que ces dévots de place , De qui la sacrilège et trompeuse grimace Abuse impunément et se joue à leur gré De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré; Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise...

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