Le dix-huitème siècle. [1913Ch. Delagrave, 1912 - French literature |
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... écrit - il , d'auteur tragique qui donne à l'âme de plus grands mouvements que Crébillon , qui nous arrache plus à nous - mêmes , qui nous remplisse plus de la vapeur du dieu qui l'agite il nous fait entrer dans les transports : des ...
... écrit - il , d'auteur tragique qui donne à l'âme de plus grands mouvements que Crébillon , qui nous arrache plus à nous - mêmes , qui nous remplisse plus de la vapeur du dieu qui l'agite il nous fait entrer dans les transports : des ...
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... écrit Diderot , et c'est pré- cisément de Bayle qu'il l'a écrit . Sa vraie place est donc bien ici , en dépit des dates , parmi les premiers écrivains ou penseurs du siècle de Voltaire . Nous étudierons d'abord la première partie de sa ...
... écrit Diderot , et c'est pré- cisément de Bayle qu'il l'a écrit . Sa vraie place est donc bien ici , en dépit des dates , parmi les premiers écrivains ou penseurs du siècle de Voltaire . Nous étudierons d'abord la première partie de sa ...
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... écrit une harangue et une contre- harangue . Il commençait par là son œuvre de pamphlé- taire indifférent à la vérité , ou de sophiste , si on aime mieux , pour qui rien n'est tellement douteux qu'on ne puisse le démontrer , ni rien non ...
... écrit une harangue et une contre- harangue . Il commençait par là son œuvre de pamphlé- taire indifférent à la vérité , ou de sophiste , si on aime mieux , pour qui rien n'est tellement douteux qu'on ne puisse le démontrer , ni rien non ...
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... écrit , avec moins de prolixité . Il rappelle à la fois le xvi siècle , par le désordre de sa composition , et le xvi , par l'usage constant et l'abus qui y est fait du raisonnement ; et il appartient bien au xvII ° siècle , par l ...
... écrit , avec moins de prolixité . Il rappelle à la fois le xvi siècle , par le désordre de sa composition , et le xvi , par l'usage constant et l'abus qui y est fait du raisonnement ; et il appartient bien au xvII ° siècle , par l ...
Page 65
... écrit : M. de ... me disait que c'était dommage que Bayle eût enflé son Dictionnaire de plus de deux cents articles , de ministres et de professeurs luthériens et calvinistes ; qu'en cherchant l'article CÉSAR il n'y avait rencontré que ...
... écrit : M. de ... me disait que c'était dommage que Bayle eût enflé son Dictionnaire de plus de deux cents articles , de ministres et de professeurs luthériens et calvinistes ; qu'en cherchant l'article CÉSAR il n'y avait rencontré que ...
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Common terms and phrases
assez Atrée Avent Bayle Beaumarchais Bossuet bourgeois Buffon c'était caractère Carême CHAPITRE Chaussée choses cœur comédie comique Condorcet Corneille Crébillon critique d'ailleurs d'Alembert déisme Dictionnaire Diderot Dieu dire Discours doute écrit écrivains effet Encyclopédistes enfin esprit femme Fontenelle fortune Frédéric général genre gens Gil Blas goût histoire homme humain idées imitation l'abbé l'amour l'art l'auteur l'Esprit des Lois l'histoire l'homme laisse lettres littéraire littérature livre Louis XIV lui-même Marivaux Massillon mème ment Mme de Tencin Mme de Warens Mme du Châtelet mœurs Molière monde Montesquieu morale n'en nature naturel œuvre ORONTE ouvrages parler Pascal passé passion pensée personnages philosophie pièces poésie poète politique premier presque Prévost principes progrès qu'un question Racine raison Regnard religion rien roman Rousseau s'il Sage salon satire scène science sensibilité sentiment serait seulement Siècle de Louis sociale société sorte style succès sujet surtout théâtre tion tragédie Turcaret vérité voici voilà Voltaire vrai XVIIIe siècle Zaïre
Popular passages
Page 510 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 159 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 159 - Elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir; à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs, à leurs manières.
Page 405 - Je crois que nous ne nous entendons pas sur l'article du peuple, que vous croyez digne d'être instruit. J'entends par peuple la populace, qui n'a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis.
Page 360 - La tête d'un Langrois est sur ses épaules comme un coq d'église au haut d'un clocher : elle n'est jamais fixe dans un point; et, si elle revient à celui qu'elle a quitté, ce n'est pas pour s'y arrêter.
Page 266 - Ainsi donc vous réunissez Tous les arts, tous les goûts, tous les talents de plaire; Pompadour, vous embellissez La Cour, le Parnasse et Cythère. Charme de tous les cœurs, trésor d'un seul mortel, Qu'un sort si beau soit éternel ! Que vos jours précieux soient marqués par dos fêtes; Que la paix dans nos champs revienne avec Louis! Soyez tous deux sans ennemis, Et tous deux gardez vos conquêtes.
Page 414 - Le corps politique est donc aussi un être moral qui a une volonté; et cette volonté générale, qui tend toujours à la conservation et au bienêtre du tout et de chaque partie, et qui est la source des lois, est, pour tous les membres de l'état, par rapport à eux et à lui, la règle du juste et de l'injuste...
Page 277 - Tous les temps ont produit des héros et des politiques: tous les peuples ont éprouvé des révolutions; toutes les histoires sont presque égales pour qui ne veut mettre que des faits dans sa mémoire. Mais quiconque pense, et, ce qui est encore plus rare, quiconque a du goût, ne compte que quatre siècles dans l'histoire du monde. Ces quatre âges heureux sont ceux où les arts ont été perfectionnés, et qui, servant d'époque à la grandeur de l'esprit humain, sont l'exemple de la postérité.
Page 570 - Tantôt chez un auteur j'adopte une pensée, Mais qui revêt, chez moi souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement; Tantôt je ne retiens que les mots seulement; J'en détourne le sens, et l'art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu'ils s'étonnent de peindre...
Page 159 - Elles doivent être tellement propres au peuple pour lequel elles sont faites, que c'est un très grand hasard si celles d'une nation peuvent convenir à une autre.