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Page 97 - (i) II ne peut pas paraître inutile de rappeler ici ces quatre principes ; les voici : « i*. De ne recevoir jamais aucune chose pour » vraie, que je ne la connaisse évidemment être » telle; c'est-à-dire, d'éviter soigneusement la
Page 98 - présenterait si clairement et si distinctement à » mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de » le mettre en doute. » 2°. De diviser chacune des difficultés
Page 98 - par les objets les plus simples et les plus » aisés à connaître, pour monter peu à peu comme » par degrés, jusqu'à la connaissance des plus
Page 98 - et en supposant même de l'ordre entre » ceux qui ne se précèdent point naturellement les » uns les autres. » 4*. De faire partout des dénombremens si
Page 124 - pourrait jamais prouver ni l'existence des corps, ni celle d'une intelligence suprême. Il prit le parti de définir les premières vérités, en disant que ce sont des propositions si claires, quelles ne peuvent être prouvées ni combattues par des propositions qui le soient
Page 133 - La vraie métaphysique ou la théorie de la logique n'est donc autre chose que la science de la formation de nos idées , de leur expression , de leur combinaison et de leur déduction ; en un mot , ne consiste que dans l'étude de nos moyens de connaître. Les philosophes anciens ne se
Page 166 - nos têtes comme un petit groupe d'idées élémentaires réunies ensemble par des premiers jugemens, duquel, au moyen de tous les jugemens postérieurs que nous en portons , il sort continuellement dans tous les sens , des irradiations pareilles à ces tuyaux qui s'alongent. Ce petit groupe , quoique gardant toujours le même nom, celui qui en est le signe
Page 177 - ou d'exister. Quelque chose que l'on sente, on ne sent jamais que soi être d'une manière ou dune autre. Aussi dès que l'on sent quelque chose, on est existant ; et quand on ne sent rien , l'existence est nulle, ou du moins n'est rien pour l'individu lui-même.
Page 10 - ou de quantité, que lorsqu'il est question d'une idée de relation ou de situation ? Assurément non. Cela n'est donc utile absolument à rien. Je pense même avec les philosophes que je viens de citer, que cela nuit beaucoup par deux raisons. « La première , disent-ils, c'est qu'on » regarde ces catégories comme une chose » établie sur la raison et sur la vérité,
Page 203 - Nos jugemens consistent dans la perception du rapport de deux idées , ou plus exactement à percevoir que [de deux idées l'une contient l'autre. Ce sont donc encore des idées composées ; car ils supposent au moins deux opérations intellectuelles , celle de percevoir les deux idées qui sont l'objet du jugement , et celle de percevoir que

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