Oeuvres, Volume 2 |
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Common terms and phrases
affez Ainfi amans Amor amour Anacréon Apollon auffi Bacchus beau beautés befoin C'eft C'eſt Calliope ceffe Cenfeur Cerbére chante charme choifi cœur Cupido Déeffe défirs deftin déja Dieu Dieux difcours efprits encens Envain eſt facré fage fang fans fçais fçait fçavoir fecours fecret fein femble fens fentir feroit feul févére fied fincére flateur foient foin foit fombres fommes fonge font fource fous fouvent frivole fublime fuccès fuffrages fuis fujet fuperbe fureur fymétrie gloire goût Graces Héros Homere Ixion J'ai joye jufques l'amour l'art l'efprit l'Eloquence l'Ode laiffe loix louange lumiére Lyre malè mefure meſure mihi Mufe n'eft neuf Sœurs nunc obftacle paffer paffions Parnaffe penfées Pindare plaifir plaifirs plaire Poëfie Poëtes poëtique profe puiffance puiffe qu'à Quæ Quod Raifon refpect rime Sageffe ſes ſon tædet téméraire tems tibi trifte vertu vois yeux yvreffe zéle ရာ ឡាន
Popular passages
Page 317 - Croit -on la nature bizarre, Pour nous aujourd'hui plus avare, Que pour les Grecs & les Romains ? De nos aînés mère idolâtre...
Page 378 - Et quelquefois le vrai courage Veut que le Héros la ménage , Sans craindre un aveugle mépris. Ami dont je n'étois pas digne Et que les Dieux m'ont enlevé , C'eft ta valeur que je défigne , Ton cœur fi fouvent éprouvé. D'une âme au Devoir aflervie > Sentant tout le prix de la vie , Tu bravas mille fois la Mort 5 Et la recevant fans afiarmes , D'un fuccès qui trahit nos armes Ta vertu fit rougir le fort.
Page 391 - Que ni fraude , ni violence Ne forcent au moindre penchant. C'eft Themis ; oui , c'eft elle-même; Orné de l'éclat le plus beau , Son front porte ce diadème Que l'Erreur prend pour un bandeau.
Page 497 - Porte dans un réduit champêtre, Avec des parfums et du vin, Ces fleurs que produit le matin, Et que le soir voit disparaître. Bientôt tu laisseras aux tiens Tes palais, ton vaste domaine; Et tes biens, accrus avec peine, Bientôt ne seront plus tes biens.
Page 496 - L'ombre de leurs branches fleurit*. Fréquente ces côtaux riants r Qu'en fuyant lave une onde pure , Qui par fon paif b'e murmure Endort les ioins impatients. Porte dans un réduit champêtre , Avec des parfums & du vin , Ces fleurs que produit le matin , Et que le foir voit difparoître. Bientôt tu laifleras aux tiens, Tes Palais , ton vafte domaine , Et tes biens accrus avec peine , Bientôt ne feront plus tes biens.
Page 362 - Mnftinft qui nous guide tous ; Mortels , nous nous aimons nous-mêmes , Et nous n'aimons rien que pour nous, De quelque vertu qu'on...
Page 553 - La rime et la mesure peuvent subsister avec les idées les plus triviales et le langage le plus populaire ; et la poésie, qui n'est autre chose que la hardiesse des pensées, la vivacité des images et l'énergie de l'expression, demeurera toujours ce qu'elle est, indépendamment de toute...
Page 559 - En vers voulut dicter les lois, Digne prix des plus grands courages Les vers chantèrent les exploits; Qu'on lise au temple de Mémoire Les noms consacrés à la gloire, Calliope les a tracés; Tous ceux que son burin aimable N'a pas gravés d'un trait durable Sont peu lus ou sont effacés.
Page 527 - Connais-tu ce flatteur perfide , Cette âme jalouse où préside La calomnie au ris malin ; Ce cœur dont la timide audace En secret sur ceux qu'il embrasse Cherche à distiller son venin ? Lui dont les larcins marotiques , Craints des lecteurs les plus cyniques, Ont mis tant d'horreurs sous nos yeux ; Cet infâme , ce fourbe insigne , Pour moi n'est qu'un esclave indigne , Fût-il sorti du sang des Dieux.
Page 319 - L'or que nos mains doivent polir; Ils ont arraché les épines Des fleurs qui restent à cueillir.