Memoires pour l'histoire des sciences et des beaux arts ..., Volume 1

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S.A.S, 1751
 

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Page 85 - L'insensibilité en fait la base. Je laisse à décider si on la doit honorer du nom d'apathie, ou l'avilir par celui de stupidité. Elle naît sans doute du petit nombre de leurs idées, qui ne s'étend pas au-delà de leurs besoins. Gloutons jusqu'à la voracité, quand ils ont de quoi se satisfaire ; sobres, quand la nécessité les y oblige...
Page 486 - O citoyens! il vit un spectacle que ne donneront jamais vos richesses ni tous vos arts, le plus beau spectacle qui ait jamais paru sous...
Page 86 - ... uniquement occupés de l'objet préfent, & toujours déterminés par lui; fans inquiétude pour l'avenir ; incapables de prévoyance & de réflexion ; fe livrant , quand rien ne les gêne , à une joie...
Page 486 - Rome est celui de conquérir le monde et d'y faire régner la vertu. Quand Cynéas prit notre sénat pour une assemblée de rois, il ne fut ébloui ni par une pompe vaine, ni par une élégance recherchée ; il n'y entendit point cette éloquence frivole, l'étude et le charme des hommes futiles.
Page 30 - Mahadi lui demanda enfuite s'il leconnonToit : «non, répondit l'Arabe ». « Je fuis » dit ce Prince , un des principaux » Seigneurs de la Cour du Calife ». Il but encore un autre coup, & demanda-, encore au payfan s'il le connoiffoit $ celui-ci lui répondit qu'il venoit de lui dire qui il étoit.
Page 82 - Le filence qui régnoit dans cette folitude nie la rendoit plus aimable, il me fembloit que j'y relpirois plus librement. La chaleur du climat étoit tempérée par la fraîcheur des eaux d'une rivière à peine fortie de fa fource , & par...
Page 82 - mes fatigues , de mes peines , « & de mes périls pafîes , me « paroiffoit un fonge. Le filence « qui régnoit dans cette folitude » me la rendoit plus aimable , il » me fembloit que j'y refpirois « plus librement. La chaleur .du «climat étoit tempérée par la » fraîcheur des eaux d'une ri...
Page 30 - L'Arabe , impatient , lui répliqua qu'il venoit de s'expliquer lui-même à ce fujet* « Non , dit le Prince , je ne vous ai pas » tout appris ; je fuis le Calife , devant » qui tout le monde fe profterne ». A ces paroles l'Arabe , au lieu de fe profterner , prit la cruche avec précipitation pour la reporter où il l'avoit prife. Le Calife, étonné, lui en ayant demandé la caufe...
Page 413 - 1-4°, 14 pages, chez M. SEGUIER. « Toutes les terres qui font depuis Beaucaire jufqu'à la mer , dans l'efpace » de huit ou dix lieues de Languedoc, font des crèmens ou atterriffemens du j> Rhône ( p.
Page 85 - fait la bafe. Je laifle à décider » fi on doit l'honorer du nom » d'apathie , ou l'avilir par celui »de ftupidité : elle naît fans dou» te du petit nombre de leurs » idées , qui ne s'étend pas au»delà de leurs befoins. Gloutons » jufqu'à la voracité , quand ils » ont de quoi fe fatisfaire ; fobres » quand la néceffité les y oblige, » jufqu'à fe pafler de tout , fans „ paroître rien defirer; pufillam...

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