Extraits des chroniqueurs français du moyen âge: Villehardouin, Joinville, Froissart, Commines

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A. Colin, 1913 - France - 408 pages

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Popular passages

Page 168 - J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 16 - aiez vostre conseil; et devant vostre conseil nos vos dirons « ce que nostre seignor vos mandent, demain se il vos plaist.
Page 44 - ... dras de soie, et de robes vaires et grises et hermines, et toz les chiers avoirs qui onques furent trové en terre.
Page 272 - De ceste reponse fut-il tous resjouys, et regarda dedens le livre en plusieurs lieux et y lisy, car moult bien parloit et lisoit le franchois, et puis le fist prendre par ung sien...
Page 345 - L'on pouvoit estimer lors que cette bonne assemblée estoit dangereuse : et disoient quelques-uns de petite condition et de petite vertu, et ont dit par plusieurs fois depuis que c'est...
Page 357 - ... et prendre des aises et plaisirs honnestes? Leurs vies en seroient plus longues. Les maladies en viendroient plus tard: et leur mort en seroit plus regrettée, et de plus de gens, et moins desirée : et auroient moins à douter la mort.
Page 358 - Pourroit l'on veoir de plus beaux exemples pour congnoistre que c'est peu de chose que de l'homme, et que ceste vie est miserable et...
Page 112 - Le jour de la Touz-Sains, je semons touz les riches homes de l'ost en mon hostel, qui estoit sur la mer; et lors uns povres chevaliers ariva en une barge, et sa femme et quatre fil que il avoient. Je les fiz venir...
Page 173 - J'ayme les Historiens ou fort simples ou excellens. Les simples, qui n'ont point dequoy y mesler quelque chose du leur, et qui n'y apportent que le soin et la diligence de r'amasser tout ce qui vient à leur notice, et d'enregistrer à la bonne foy toutes choses sans chois et sans triage, nous laissent le jugement entier pour la cognoissance de la vérité.
Page 27 - ... entor a la reonde, et ces riches palais, et ces haltes yglises, dont il i avoit tant que nuls nel poist croire, se il ne le veist a l'oil, et le lonc et le lé de la vile, qui de totes les autres ere soveraine.

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