Harper's French anthology, XVII-XVIII-XIX centuriesEdward Hinman Sirich, Francis Brown Barton |
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Page 11
... Marche , va les détruire ; éteins - en la semence ; Et suis jusqu'à leur fin ton courroux généreux , Sans jamais écouter ni pitié ni clémence Qui te parle pour eux . Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître , Beau d'un soin ...
... Marche , va les détruire ; éteins - en la semence ; Et suis jusqu'à leur fin ton courroux généreux , Sans jamais écouter ni pitié ni clémence Qui te parle pour eux . Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître , Beau d'un soin ...
Page 36
... en toutes les saisons de l'année . De là j'entre en une prairie , où je marche sur les tulipes et les anémones , que j'y ai fait 5 mêler avec les autres fleurs . . . . 36 HARPER'S FRENCH ANTHOLOGY Description de son désert.
... en toutes les saisons de l'année . De là j'entre en une prairie , où je marche sur les tulipes et les anémones , que j'y ai fait 5 mêler avec les autres fleurs . . . . 36 HARPER'S FRENCH ANTHOLOGY Description de son désert.
Page 39
... marche seul et dans les ténèbres , je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circon- spection en toutes choses , que si je n'avançais que fort peu , je me garderais bien au moins de tomber . Même je ne voulus 20 point ...
... marche seul et dans les ténèbres , je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circon- spection en toutes choses , que si je n'avançais que fort peu , je me garderais bien au moins de tomber . Même je ne voulus 20 point ...
Page 77
... marche : tous se règlent sur lui . Il interrompt , il re- dresse ceux qui ont la parole : on ne l'interrompt pas , on l'écoute aussi longtemps qu'il veut parler ; on est de son avis , on croit les nouvelles qu'il débite . S'il s'assied ...
... marche : tous se règlent sur lui . Il interrompt , il re- dresse ceux qui ont la parole : on ne l'interrompt pas , on l'écoute aussi longtemps qu'il veut parler ; on est de son avis , on croit les nouvelles qu'il débite . S'il s'assied ...
Page 78
... marche doucement et légèrement , il semble craindre 20 de fouler la terre ; il marche les yeux baissés , et il n'ose les lever sur ceux qui passent . Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir ; il se met ...
... marche doucement et légèrement , il semble craindre 20 de fouler la terre ; il marche les yeux baissés , et il n'ose les lever sur ceux qui passent . Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir ; il se met ...
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Common terms and phrases
aime âme amour arbre perché arbres artiste assez Atala Aubain Babouc beau beauté belle blanche bois bras bruit c'était chant charme Charmolue Chateaubriand chose ciel cieux cœur Comédie Humaine coucher coup Dieu dire disait dit-il doux Dutour enfants esprit êtes étoiles faisait faithless Félicité femme fille fleurs forêt Fortunato Fougères front fusil Gamba Gianetto Hélas homme Hôtel de Rambouillet j'ai jamais jeta joie jour l'âme l'enfant l'homme laisse Leconte de Lisle madame Magus main maison mâquis Mateo Mateo Falcone ment mille monde monsieur Morissot mort mourir nature noir nuit parler passer Paul et Virginie peintre pensée père perroquet Persépolis philosophe pieds Pierre Grassou pleurs poète Pont-l'Évêque Porto-Vecchio qu'un regard reste rien sais sang Sauvage semblait sent sera seul soir soleil sombre sorte souper tableaux terre tête Titien tombe tremblait triste trouve Vervelle vieux Ville-d'Avray Virginie voilà voix yeux ΙΟ
Popular passages
Page 51 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui l'univers n'en sait rien.
Page 74 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 189 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent.
Page 223 - O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! " Assez de malheureux ici-bas vous implorent : Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent; Oubliez les heureux.
Page 34 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si directement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 48 - Car, enfin, qu'est-ce que l'homme dans la nature? un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 46 - Que l'homme contemple donc la Nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent ; qu'il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'Univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet astre décrit ; et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'un point très délicat à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Page 47 - Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 53 - Tertullien * , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps: il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes.
Page 189 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.