La Galerie du Luxembourg étoit originairement composée des tableaux de Rubens, représentant plusieurs sujets de l'histoire de Henri IV et de Marie de Médicis. Ils ont été réunis au Musée Royal. Sa Majesté a voulu les remplacer par les ouvrages des artistes françois. On devra à son goût éclairé pour les beaux arts un établissement aussi intéressant pour le public qu'il est avantageux pour la gloire de l'Ecole françoise. Les jours d'entrée pour le public sont les dimanches; les autres jours, excepté le SAMEDI, sont pour l'étude des artistes, et pour les voyageurs, sur la présentation de leurs passe-ports. M. NAIGEON l'aîné, Peintre et Conservateur des tableaux des Galeries royales du Luxembourg, demeure rue de Vaugirard, no 7; M. DUPATY, Statuaire adjoint, Membre de l'Institut, rue de Gaillon, no 15. DES OUVRAGES DE PEINTURE ET SCULPTURE, DE L'ÉCOLE MODERNE DE FRANCE, EXPOSÉS LE 24 AVRIL 1818, DANS LA GALERIE ROYALE DU LUXEMBOURG, DE L'IMPRIMERIE DE P. DIDOT, L'AINÉ, CHEVALIER DE L'ORDRE ROYAL DE SAINT-MICHEL, IMPRIMEUR DU ROI. 1818. DES OUVRAGES DE PEINTURE ET SCULPTURE, DE L'ÉCOLE MODERNE DE FRANCE. ABEL DE PUJOL (Alexandre), né à Valenciennes. 1. Saint-Étienne, martyr. Après la mort de Jésus-Christ, ses apôtres préchèrent l'évangile avec tant de succès, que la foi catholique se propageant de tous côtés, le nombre des fidèles croissoit chaque jour. C'est alors que sur la réclamation des chrétiens grecs les disciples du Seigneur leur permirent de se choisir sept diacres pour exercer le ministère divin. Parmi ceux qui furent nommés, on distinguoit S. Etienne, déja connu par les services qu'il avoit rendus à la foi. Quelques uns de la synagogue, craignant l'influence de ce diacre, prirent la résolution de le perdre. Dans ce dessein, ils font courir le bruit que S. Etienne ne cesse de blasphemer |