French pronunciation and reading

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Hachette & Cie., 1880 - French language - 118 pages

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 101 - Despréaux, employaient toujours le mot propre. On s'accoutume à bien parler, en lisant souvent ceux qui ont bien écrit; on se fait une habitude d'exprimer simplement et noblement sa pensée sans effort. Ce n'est point une étude; il n'en coûte aucune peine de lire ce qui est bon, et de ne lire que cela; on n'a de maître que son plaisir et son goût.
Page 92 - Nous vivons comme nous pouvons, répondit la mouche : la pauvreté n'est pas un vice ; mais la colère en est un grand. Vous faites du miel qui est doux, mais votre cœur est toujours amer; vous êtes sages dans vos lois, mais emportées dans votre conduite. Votre colère, qui pique vos ennemis, vous donne la mort; et votre folle cruauté vous fait plus de mal qu'à personne.
Page 96 - Ce beau temps, lui dit son père, va bientôt passer : l'hiver s'achemine à grands pas vers nous pour rappeler l'automne.
Page 73 - ... soulage et conduit le lecteur ; elle lui indique les endroits où il faut se reposer, pour prendre sa respiration, et combien de temps il y doit mettre ; elle contribue à l'honneur de l'intelligence, en dirigeant la lecture de manière que le stupide paraisse, comme l'homme d'esprit, comprendre ce qu'il lit ; elle tient en règle l'attention de ceux qui écoutent, et leur fixe les bornes du sen» ; elle remédie aux obscurités qui viennent du style.
Page 96 - Ils mangèrent des cerises , des fraises , et d'autres fruits de la saison'; et ils passèrent la journée entière à s'ébattre dans les champs. Nest - il pas vrai, Fleuri, lui dit M. Gombault en s'en retournant à la ville, que l'été a aussi ses plaisirs? Oh...
Page 100 - Les bons auteurs n'ont de l'esprit qu'autant qu'il en faut, ne le recherchent jamais, pensent avec bon sens, et s'expriment avec clarté.
Page 89 - Moutons étaient en sûreté dans leur parc ; les chiens dormaient, et le berger, à l'ombre d'un grand ormeau, jouait de la flûte avec d'autres bergers voisins. Un loup affamé vint, par les fentes de l'enceinte, reconnaître l'état du troupeau. Un jeune Mouton, sans expérience et qui n'avait jamais rien vu, entra en conversation avec lui. « Que venez-vous chercher ici? dit-il au glouton. — L'herbe tendre et fleurie, lui répondit le Loup.
Page 79 - Je jouissais en paix du fruit de ma sagesse ; Mais un trouble importun vient, depuis quelques jours. De mes prospérités interrompre le cours. Un songe (me devrais-je inquiéter d'un songe?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le .ronge : Je l'évite partout, partout il me poursuit.
Page 101 - Que laisse envoler le glaneur, Le passereau suit le vanneur, Et l'enfant s'attache à sa mère. Et pour obtenir chaque don Que chaque jour tu fais éclore, A midi, le soir, à l'aurore, Que faut-il ? prononcer ton nom.
Page 101 - On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance ; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil. On dit que c'est toi qui fais naître Les petits oiseaux dans les champs, Et qui donne aux petits enfants Une âme aussi pour te connaître.

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