Oeuvres completesIgonette, 1826 - 493 pages |
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Page 16
... aime la mère en créer une rente , Dès le décès du mort courante . La chose ainsi réglée , on composa trois lots : En l'un les maisons de bouteille , Les buffets dressés sous la treille , La vaisselle d'argent , les cuvettes , les brocs ...
... aime la mère en créer une rente , Dès le décès du mort courante . La chose ainsi réglée , on composa trois lots : En l'un les maisons de bouteille , Les buffets dressés sous la treille , La vaisselle d'argent , les cuvettes , les brocs ...
Page 30
... aime et que tout pullule dans le monde , Monstres marins au fond de l'onde , Tigres dans les forêts , alouettes aux champs . Une pourtant de ces dernières Avoit laissé passer la moitié d'un printemps Sans goûter le plaisir des amours ...
... aime et que tout pullule dans le monde , Monstres marins au fond de l'onde , Tigres dans les forêts , alouettes aux champs . Une pourtant de ces dernières Avoit laissé passer la moitié d'un printemps Sans goûter le plaisir des amours ...
Page 47
... aime ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : Quelque accident fait - il que je rentre en moi - même , Je suis gros Jean comme devant . mm FABLE XI . LE CURÉ ET LE MORT . Un mort s'en alloit tristement S'emparer de son dernier gîte ...
... aime ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : Quelque accident fait - il que je rentre en moi - même , Je suis gros Jean comme devant . mm FABLE XI . LE CURÉ ET LE MORT . Un mort s'en alloit tristement S'emparer de son dernier gîte ...
Page 48
... aime pas toujours l'humeur ambitieuse . Adieu , messieurs de cour ; messieurs de cour , adieu , Suivez jusques au bout une ombre qui vous flatte . La Fortune a , dit - on , des temples à Surate : Allons là . Ce fut un de dire et s ...
... aime pas toujours l'humeur ambitieuse . Adieu , messieurs de cour ; messieurs de cour , adieu , Suivez jusques au bout une ombre qui vous flatte . La Fortune a , dit - on , des temples à Surate : Allons là . Ce fut un de dire et s ...
Page 64
... aimé : je n'aurois pas alors , Contre le Louvre et ses trésors , Contre le firmament et sa voûte céleste , Changé les bois , changé les lieux Honorés par les pas , éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui , sous le ...
... aimé : je n'aurois pas alors , Contre le Louvre et ses trésors , Contre le firmament et sa voûte céleste , Changé les bois , changé les lieux Honorés par les pas , éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui , sous le ...
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Common terms and phrases
Acante aime amant amour APOLLON appas assez ASTRÉE auroit avoient avoit BAGUENAUDIÈRE beau beauté belle bergère c'étoit CÉLADON cent charmes CHÉRÉE Chloris chose CHRÉMÈS ciel CLYMÈNE cœur conte Cythérée dame Daphné déesse dessein DESTIN dieu dieux dire disoit dit-il donner DORAME doux enfin époux ÉRATO Ésope esprit étoient étoit eût FABLE faisoit falloit femme fille fût galant GALATÉE gens gloire GNATON grace HARPAGÊME homme hymen j'ai j'en jeune JOSSELIN jour Jupiter l'ame l'amour l'autre laisse LEUCIPPE lieux long-temps loup LUCINDE m'en MADAME BOUVILLON maint maître mari mieux mmmm mmmmm MOMUS monsieur n'avoit n'en neuf Sœurs nymphes Oronte Pamphile parler PARMENON passer PATROCLE pauvre peine PERRETTE PHÉDRIE plaire plaisir plaisirs pleurs pouvoit prince Psyché qu'à qu'un RAGOTIN raison RANCUNE rien s'en s'il sage SAINT-AMANT sais SCÈNE seigneur seroit seul sœur soin sort soupirs Télamon THAÏS THIBAUT THRASON trouver Vénus veux voilà vois vouloit yeux Zéphyre
Popular passages
Page 3 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 364 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi ; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 84 - Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir? Autant qu'un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d'un avenir qui n'est pas fait pour vous? Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées: Quittez le long espoir et les vastes pensées; Tout cela ne convient qu'à nous.
Page 4 - C'est que je m'appelle Lion : A cela l'on n'a rien à dire. La seconde, par droit, me doit échoir encor : Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort. Comme le plus vaillant je prétends la troisième. Si quelqu'une de vous touche à la quatrième Je l'étranglerai tout d'abord.
Page 9 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 3 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 33 - Travaillez , prenez de la peine : C'est le fonds qui manque le moins. un riche laboureur, sentant sa mort prochaine. Fit venir ses enfants , leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans.
Page 71 - Ils disent donc Que la bête est une machine; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts: Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine, A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein. Ouvrez-la, lisez dans son sein; Mainte roue y tient lieu de tout l'esprit du monde; La première y meut la seconde.
Page iii - L'apologue est composé de deux parties , dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme , la moralité.
Page 84 - Hé bien! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d'autrui? Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.