Oeuvres completesIgonette, 1826 - 493 pages |
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Page 89
... Patrocle mit l'alarme au camp et dans la ville : Mères , brus et vieillards au temple couroient tous . L'ost du peuple bêlant crut voir cinquante loups : Chien , berger et troupeau , tout fuit vers le village , Et laisse seulement une ...
... Patrocle mit l'alarme au camp et dans la ville : Mères , brus et vieillards au temple couroient tous . L'ost du peuple bêlant crut voir cinquante loups : Chien , berger et troupeau , tout fuit vers le village , Et laisse seulement une ...
Page 263
... Patrocle ? sans doute il est toujours fidèle ? Je vous trouve , du moins , toujours charmante et belle . LYDIE . Que ce soit mon mérite , ou la faveur des cieux , Patrocle jusqu'ici me voit des mêmes yeux . L'hymen seroit déjà garant de ...
... Patrocle ? sans doute il est toujours fidèle ? Je vous trouve , du moins , toujours charmante et belle . LYDIE . Que ce soit mon mérite , ou la faveur des cieux , Patrocle jusqu'ici me voit des mêmes yeux . L'hymen seroit déjà garant de ...
Page 264
... Patrocle aima Lydie . BRISÉIS . J'ai sujet en un point de vous porter envie : Vous possédez entier le cœur de votre amant ; Achille est occupé de son ressentiment ; Sa gloire et sa grandeur sont encor mes rivales . Tant que nous le ...
... Patrocle aima Lydie . BRISÉIS . J'ai sujet en un point de vous porter envie : Vous possédez entier le cœur de votre amant ; Achille est occupé de son ressentiment ; Sa gloire et sa grandeur sont encor mes rivales . Tant que nous le ...
Page 265
... PATROCLE . ACHILLE . Quelque fierté qu'on ait , quelque serment qu'on fasse , Patrocle , il faut aimer . Tu me croyois de glace ; Achille te sembloit devoir tout dédaigner : Tu vois , ainsi qu'un autre il s'est laissé gagner . J'aime ...
... PATROCLE . ACHILLE . Quelque fierté qu'on ait , quelque serment qu'on fasse , Patrocle , il faut aimer . Tu me croyois de glace ; Achille te sembloit devoir tout dédaigner : Tu vois , ainsi qu'un autre il s'est laissé gagner . J'aime ...
Page 267
... PATROCLE , ACHILLE , PHOENIX , ARBATE . PATROCLE . Les Troyens Ont laissé de leurs murs la garde aux citoyens ; Leurs guerriers vont sortir pour finir la querelle . PHOENIX . Adieu , mon fils ; je vais où le danger m'appelle . Plût aux ...
... PATROCLE , ACHILLE , PHOENIX , ARBATE . PATROCLE . Les Troyens Ont laissé de leurs murs la garde aux citoyens ; Leurs guerriers vont sortir pour finir la querelle . PHOENIX . Adieu , mon fils ; je vais où le danger m'appelle . Plût aux ...
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Common terms and phrases
Acante aime amant amour APOLLON appas assez ASTRÉE auroit avoient avoit BAGUENAUDIÈRE beau beauté belle bergère c'étoit CÉLADON cent charmes CHÉRÉE Chloris chose CHRÉMÈS ciel CLYMÈNE cœur conte Cythérée dame Daphné déesse dessein DESTIN dieu dieux dire disoit dit-il donner DORAME doux enfin époux ÉRATO Ésope esprit étoient étoit eût FABLE faisoit falloit femme fille fût galant GALATÉE gens gloire GNATON grace HARPAGÊME homme hymen j'ai j'en jeune JOSSELIN jour Jupiter l'ame l'amour l'autre laisse LEUCIPPE lieux long-temps loup LUCINDE m'en MADAME BOUVILLON maint maître mari mieux mmmm mmmmm MOMUS monsieur n'avoit n'en neuf Sœurs nymphes Oronte Pamphile parler PARMENON passer PATROCLE pauvre peine PERRETTE PHÉDRIE plaire plaisir plaisirs pleurs pouvoit prince Psyché qu'à qu'un RAGOTIN raison RANCUNE rien s'en s'il sage SAINT-AMANT sais SCÈNE seigneur seroit seul sœur soin sort soupirs Télamon THAÏS THIBAUT THRASON trouver Vénus veux voilà vois vouloit yeux Zéphyre
Popular passages
Page 3 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 364 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi ; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 84 - Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir? Autant qu'un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d'un avenir qui n'est pas fait pour vous? Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées: Quittez le long espoir et les vastes pensées; Tout cela ne convient qu'à nous.
Page 4 - C'est que je m'appelle Lion : A cela l'on n'a rien à dire. La seconde, par droit, me doit échoir encor : Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort. Comme le plus vaillant je prétends la troisième. Si quelqu'une de vous touche à la quatrième Je l'étranglerai tout d'abord.
Page 9 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 3 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 33 - Travaillez , prenez de la peine : C'est le fonds qui manque le moins. un riche laboureur, sentant sa mort prochaine. Fit venir ses enfants , leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans.
Page 71 - Ils disent donc Que la bête est une machine; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts: Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine, A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein. Ouvrez-la, lisez dans son sein; Mainte roue y tient lieu de tout l'esprit du monde; La première y meut la seconde.
Page iii - L'apologue est composé de deux parties , dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme , la moralité.
Page 84 - Hé bien! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d'autrui? Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.