Mais rien à l'homme ne suffit. Pour fournir aux projets que forme un seul esprit, Que j'ai toujours haï les pensers du vulgaire ! 1 Lettre d'Hippocrate adressée à Damagète. Ces gens étoient les fous; Démocrite, le sage. Vers Hippocrate, et l'invita, Par lettres et par ambassade, A venir rétablir la raison du malade. De Démocrites infinis. Non content de ce songe, il y joint les atomes, Venez, divin mortel, sa folie est extrême. Le sort cause. Hippocrate arriva dans le temps. Cherchoit, dans l'homme et dans la bête, Quel siége a la raison, soit le cœur, soit la tête. Sous un ombrage épais, assis près d'un ruisseau, Les labyrinthes d'un cerveau L'occupoient. Il avoit à ses pieds maint volume, Attaché selon sa coutume. Leur compliment fut court, ainsi qu'on peut penser: Il n'est pas besoin que j'étale. Le récit précédent suffit Pour montrer que le peuple est juge récusable. Ce que j'ai lu dans certain lieu, Fureur d'accumuler, monstre de qui les yeux Regardent comme un point tous les bienfaits des dieux, |