De notre espèce en son Histoire Il sauva donc tout ce qu'il put. Même un singe en cette occurrence, Lui pensa devoir son salut : Un dauphin le prit pour un homme, Oui, dit l'autre; on m'y connoît fort Le dauphin dit : Bien grand merci ; A l'honneur de votre présence? Notre magot prit, pour ce coup. Le nom d'un port pour un nom d'homme. 1 Arion, menacé par les matelots, fut sauvé par un dauphin qui l'avoit en tendu chanter. 2 Port d'Athènes. De telles gens il est beaucoup Qui prendroient Vaugirard pour Rome, Et qui, caquetant au plus dru, Parlent de tout, et n'ont rien vu. Le dauphin rit, tourne la tête, Il s'aperçoit qu'il n'a tiré Du fond des eaux rien qu'une bête : Quelque homme, afin de le sauver. Certain païen chez lui gardoit un dieu de bois, De ces dieux qui sont sourds. bien qu'ayant des oreilles ; Le païen cependant s'en promettoit merveilles. Il lui coûtoit autant que trois : Ce n'étoit que voeux et qu'offrandes, Sacrifices de boeufs couronnés de guirlandes. Jamais idole, quel qu'il fût. N'avoit eu cuisine si grasse; Sans que, pour tout ce culte, à son hôte il échùt Bien plus, si pour un sou d'orage en quelque endroit L'homme en avoit sa part; et sa bourse en souffroit: Il vous prend un levier, met en pièces l'idole. Malheureux, grossiers et stupides : On n'en peut rien tirer qu'avecque le bâton. |