FablesGarnier frères, 1868 - 667 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Adieu alloit animaux auroit aventure avoit baudet beau belette belle bête bout bout de l'an bramin Brifaut C'étoit cent Cérès cerf chat chevaux chien chose compère conte Cormoran coup Crésus crut d'Ésope dents devoit Dieu dieux dire disoit disoit-il dit-il doux enfants enfin Eschyle Ésope esprit étoient étoit fable faisoit femme Fortune gens GRANDVILLE hibou Hippocrate homme hôte J'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'animal l'autre L'avare l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lièvre lion logis loup Lycérus maint maître manger messieurs mieux monde mort mouche mouton n'avoit n'en pareil passer pauvre peine pense perdrix père peuple Phèdre philosophe Phrygien pieds Pilpay plaisir Pluton prendre prince qu'à qu'un queue raison renard repartit rien s'en s'il sage sais Samiens seigneur seroit seul singe sire soin sort souris Styx tête Téthys Tircis trésor trouva veux vient voilà voleurs vouloit voyoit Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 514 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes?
Page 1 - La cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. « Je vous paierai, lui dit-elle, Avant Toût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 48 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 35 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 11 - Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ?rien ?- Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 413 - Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut : Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte, et le reste ? » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur : Mais le désir de voir et l'humeur inquiète L'emportèrent enfin.
Page 348 - Rien ne pèse tant qu'un secret : Le porter loin est difficile aux dames ; Et je sais même sur ce fait Bon nombre d'hommes qui sont femmes.
Page 418 - Le Gland et la Citrouille. Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers , et l'aller parcourant , Dans les citrouilles je la treuve...
Page 419 - C'eût été justement l'affaire : Tel fruit, tel arbre, pour bien faire. C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré Au conseil de celui que prêche ton curé! Tout en eût été mieux; car pourquoi, par exemple, Le gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt, Ne pend-il pas en cet endroit? Dieu s'est mépris; plus je contemple Ces fruits ainsi placés, plus il semble à Garo Que l'on a fait un quiproquo. » Cette réflexion embarrassant notre homme : « On ne dort point, dit-il, quand on...
Page 219 - Travaillez, prenez de la peine; C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est cache dedans.