French classics, ed. with Engl. notes, by G. Masson, Volume 11867 |
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Page 8
... charme de l'Imitation de Jésus - Christ , je veux dire sa simplicité et sa naïveté . Elle se perd dans la pompe des vers , qui était naturelle à M. Corneille , et je crois même qu'abso- lument la forme de vers lui est contraire . Ce ...
... charme de l'Imitation de Jésus - Christ , je veux dire sa simplicité et sa naïveté . Elle se perd dans la pompe des vers , qui était naturelle à M. Corneille , et je crois même qu'abso- lument la forme de vers lui est contraire . Ce ...
Page 26
... charmes , Aux douceurs que corrompt l'amertume des larmes ; Et l'on doit mettre au rang des plus cuisants malheurs La mort d'un ennemi qui coûte tant de pleurs . Mais peut - on en verser alors qu'on venge un père ? Est - il perte à ce ...
... charmes , Aux douceurs que corrompt l'amertume des larmes ; Et l'on doit mettre au rang des plus cuisants malheurs La mort d'un ennemi qui coûte tant de pleurs . Mais peut - on en verser alors qu'on venge un père ? Est - il perte à ce ...
Page 37
... charmes D'effroyables soucis , d'éternelles alarmes , Mille ennemis secrets , la mort à tous propos , Point de plaisir sans trouble , et jamais de repos . Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de ...
... charmes D'effroyables soucis , d'éternelles alarmes , Mille ennemis secrets , la mort à tous propos , Point de plaisir sans trouble , et jamais de repos . Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de ...
Page 52
... charme , Et la pût adoucir comme elle me désarme ! Je sens au fond du cœur mille remords cuisants , Qui rendent à mes yeux tous ses bienfaits présents ; Cette faveur si pleine , et si mal reconnue , Par un mortel reproche à tous moments ...
... charme , Et la pût adoucir comme elle me désarme ! Je sens au fond du cœur mille remords cuisants , Qui rendent à mes yeux tous ses bienfaits présents ; Cette faveur si pleine , et si mal reconnue , Par un mortel reproche à tous moments ...
Page 108
... charmes : Tu sais quelle est leur force , et ton cœur la ressent ; Crains qu'elle ne m'assure un vengeur plus puissant . Ce courroux , dont tu ris , en fera la conquête De quiconque à ma haine exposera ta tête , De quiconque mettra ma ...
... charmes : Tu sais quelle est leur force , et ton cœur la ressent ; Crains qu'elle ne m'assure un vengeur plus puissant . Ce courroux , dont tu ris , en fera la conquête De quiconque à ma haine exposera ta tête , De quiconque mettra ma ...
Common terms and phrases
ACTE Æmilie aimer amant âme amour Ariste Armande assez Auguste avez beau Bélise belle cher chose Chrysale ciel Cinna Clitandre cœur Corneille coup cour crime d'être dessein devant digne dire discours doit donner Emilie enfin esprit eût fais faveur femme fers fille fort garde gens gloire goût grec haine haut Henriette homme j'ai jour juste l'amour l'autre l'esprit l'un laisser lieu Livie lois m'en madame main maître Martine Maxime mère mettre mieux Molière monde monsieur montrer mort mourir n'en noble ouvrages parle passé peine pensée père personne Philaminte pièce place porte pourrait pouvait pouvoir premier pris puisse qu'à qu'en qu'un Racine raison rend rendre rien Romains Rome s'en s'il sais sang Savantes SCÈNE seigneur semble sens sentiments serait servir seul sœur soin sort souffrir suivi sujet théâtre traits Trissotin trouve Vadius venger vertu veut veux vient vœux vois Voltaire voulez vrai yeux
Popular passages
Page 84 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna; c'est moi qui t'en convie...
Page 136 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 81 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne, Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et, dans le sacré rang où sa faveur l'a mis, Le passé devient juste et l'avenir permis. Qui peut y parvenir ne peut être coupable; Quoi qu'il ait fait ou fasse, il est inviolable...
Page 76 - Et tu sais que depuis à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs, A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire : De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Page 41 - N'est pour Rome, seigneur, qu'un bien imaginaire, Plus nuisible qu'utile, et qui n'approche pas De celui qu'un bon prince apporte à ses États.
Page 75 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir.
Page 76 - Ce sang qui t'avait fait du contraire parti : Autant que tu l'as pu, les effets l'ont suivie. Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie...
Page 130 - Quand sur une personne on prétend se régler, C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler, Et ce n'est point du tout la prendre pour modèle, Ma sœur, que de tousser et de cracher comme elle.
Page 152 - Quand on se fait entendre, on parle toujours bien, Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien.
Page 32 - Toutes ces cruautés, La perte de nos biens et de nos libertés, Le ravage des champs, le pillage des villes, Et les proscriptions, et les guerres civiles, Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix Pour monter sur le trône et nous donner des lois.