Iphigénie. Phedre. Esther. AthalieL.E. Herhan, 1801 - French drama |
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... demande aux dieux qu'un vent qui m'y con- duise ; Et quand moi seul enfin il faudroit l'assiéger , Patrocle et moi , seigneur , nous irons vous venger . Mais non , c'est en vos mains que le destin la livre ; Je n'aspire en effet qu'à l ...
... demande aux dieux qu'un vent qui m'y con- duise ; Et quand moi seul enfin il faudroit l'assiéger , Patrocle et moi , seigneur , nous irons vous venger . Mais non , c'est en vos mains que le destin la livre ; Je n'aspire en effet qu'à l ...
Page 29
... cesse Qu'un silence éternel cacheroit ma foiblesse : Mais mon cœur trop pressé m'arrache ce discours , Et te parle une fois , pour se taire toujours . Ne me demande point sur quel espoir fondée De ce ACTE II , SCENE I. 29.
... cesse Qu'un silence éternel cacheroit ma foiblesse : Mais mon cœur trop pressé m'arrache ce discours , Et te parle une fois , pour se taire toujours . Ne me demande point sur quel espoir fondée De ce ACTE II , SCENE I. 29.
Page 30
Jean Racine. Ne me demande point sur quel espoir fondée De ce fatal amour je me vis possédée . Je n'en accuse point quelques feintes douleurs . Dont je crus voir Achille honorer mes malheurs : Le ciel s'est fait , sans doute , une joie ...
Jean Racine. Ne me demande point sur quel espoir fondée De ce fatal amour je me vis possédée . Je n'en accuse point quelques feintes douleurs . Dont je crus voir Achille honorer mes malheurs : Le ciel s'est fait , sans doute , une joie ...
Page 35
... demande Achille à tout ce que je voi . Je viens , j'arrive enfin sans qu'il m'ait prévenue . Je n'ai percé qu'à peine une foule inconnue ; Lui seul ne paroît point : le triste Agamemnon Semble craindre à mes yeux de prononcer son nom ...
... demande Achille à tout ce que je voi . Je viens , j'arrive enfin sans qu'il m'ait prévenue . Je n'ai percé qu'à peine une foule inconnue ; Lui seul ne paroît point : le triste Agamemnon Semble craindre à mes yeux de prononcer son nom ...
Page 42
... émouvoir , Puisqu'enfin ma priere a si peu de pouvoir , Vous avez entendu ce que je vous demande , Madame ; je le veux , et je vous le commande . Obéissez . SCENE I I. CLYTEMNESTRE . D'où vient que d'un soin 42 IPHIGENIE .
... émouvoir , Puisqu'enfin ma priere a si peu de pouvoir , Vous avez entendu ce que je vous demande , Madame ; je le veux , et je vous le commande . Obéissez . SCENE I I. CLYTEMNESTRE . D'où vient que d'un soin 42 IPHIGENIE .
Common terms and phrases
à-la-fois ABNER Achille AEGINE affreux AGAMEMNON AMAN amour ARCAS Argos ARICIE ASSUÉRUS ATHALIE autels avoit bras cacher Calchas chante cher chercher CHOE U R CHOEUR ciel cieux CLYTEMNESTRE cœur courroux crainte crime cruel d'Assuérus d'Athalie d'Esther David déja dessein Dieu dieux DORIS douleur Eliacin ELISE enfant ennemis époux ÉRIPHILE ESTHER étoit EURYBATE fatal fille fils foible foiblesse funeste fureur gloire grace Grecs haine Hélas heureux HIPPOLYTE horreur HYDAS HYDASPE hymen innocent IPHIGÉNIE Ismene ISRA ISRAELITE j'ai Jéhu Jézabel JOAD Joas JOSABET jour Juifs l'autel l'innocence laisse larmes Lesbos lévites lieux long-temps lumiere madame mains malheureux Mardochée Mathan moi-même mort mortels Mycene Ochozias OEnone PANOPE par-tout pere perfide peuple PHEDRE pleurs prêtres princesse profane reine rois saint SALOMITH sang SCENE VII secret seigneur seul Sion sœur soin superbe temple Thésée tragédie tremble Trézene triste trouble ULYSSE venger veux vœux vois voix vous-même yeux ZACHARIE zele
Popular passages
Page 119 - Attendent mon époux pour le désabuser. Mourons : de tant d'horreurs qu'un trépas me délivre. Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre? La mort aux malheureux ne cause point d'effroi : Je ne crains que le nom que je laisse après moi.
Page 144 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide, S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 235 - J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier.
Page 156 - Tu le vois tous les jours devant toi prosterné, Humilier ce front de splendeur couronné ; Et, confondant l'orgueil par d'augustes exemples, Baiser avec respect le pavé de tes temples. De ta gloire animé, lui seul, de tant de rois, S'arme pour ta querelle , et combat pour tes droits. Le perfide intérêt, l'aveugle jalousie, S'unissent contre toi pour l'affreuse hérésie; La discorde...
Page 134 - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux: Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux. Où me cacher?
Page 112 - Faibles projets d'un cœur trop plein de ce qu'il aime! Hélas! je ne t'ai pu parler que de toi-même. Venge-toi, punis-moi d'un odieux amour. Digne fils du héros qui t'a donné le jour, Délivre l'univers d'un monstre qui t'irrite. La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte! Crois-moi, ce monstre affreux ne doit point t'échapper.
Page 133 - Ah douleur non encore éprouvée ! A quel nouveau tourment je me suis réservée ! Tout ce que j'ai souffert, mes craintes, mes transports, La fureur de mes feux, l'horreur de mes remords, Et d'un refus cruel l'insupportable injure N'était qu'un faible essai du tourment que j'endure.
Page 97 - D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables. Par des vœux assidus je crus les détourner: Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner; De victimes moi-même à toute heure entourée, Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée. D'un incurable amour remèdes impuissants!
Page 199 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux. L'Eternel est son nom, le monde est son ouvrage ; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes États la chute 'épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Page 259 - Jéhu laisse d'Achab l'affreuse fille en paix, Suit des rois d'Israël les profanes exemples, Du vil dieu de l'Egypte a conservé les temples ; Jéhu, sur les hauts lieux enfin osant offrir Un téméraire encens que Dieu ne peut souffrir, N'a , pour servir sa cause et venger ses injures , Ni le cœur assez droit, ni les mains assez pures. Non, non : c'est à Dieu seul qu'il nous faut attacher.