Théatre de P. Corneille: avec des commentaires, et autres morceaux intéressans, Volume 1Cramer, 1774 - French literature |
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... une ombre pour étonner les hommes par ces coups extraordinaires de fa pro- vidence , & pour faire rentrer les criminels en eux - mêmes : mais il n'est pas poffible que des magiciens ayent le pouvoir A iij DE L'ÉDITEUR . S.
... une ombre pour étonner les hommes par ces coups extraordinaires de fa pro- vidence , & pour faire rentrer les criminels en eux - mêmes : mais il n'est pas poffible que des magiciens ayent le pouvoir A iij DE L'ÉDITEUR . S.
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... n'est malheureusement foutenu que par des amplifications de rhétorique , en fouvent durs ou faibles , ou tenans de ce comique qu'on mêlait avec le tragique fur tous les théatres de l'Europe au commen- cement du dix - feptiéme fiécle ...
... n'est malheureusement foutenu que par des amplifications de rhétorique , en fouvent durs ou faibles , ou tenans de ce comique qu'on mêlait avec le tragique fur tous les théatres de l'Europe au commen- cement du dix - feptiéme fiécle ...
Page 10
... n'est point par leur punition qu'elle n'affecte pas de nous faire voir , mais par leur laideur qu'elle s'efforce de nous représenter au naturel . Il n'eft pas besoin d'avertir ici le public , que celles de cette tragédie ne font pas à ...
... n'est point par leur punition qu'elle n'affecte pas de nous faire voir , mais par leur laideur qu'elle s'efforce de nous représenter au naturel . Il n'eft pas besoin d'avertir ici le public , que celles de cette tragédie ne font pas à ...
Page 26
... n'est plus vous , enfers , qu'ici je follicite : Vos feux font impuiffans pour ce que je médite . Auteur de ma naiffance , auffi - bien que du jour , Qu'à regret tu dépars à ce fatal féjour , m ) Soleil , qui vois l'affront qu'on va ...
... n'est plus vous , enfers , qu'ici je follicite : Vos feux font impuiffans pour ce que je médite . Auteur de ma naiffance , auffi - bien que du jour , Qu'à regret tu dépars à ce fatal féjour , m ) Soleil , qui vois l'affront qu'on va ...
Page 46
... n'est qu'un pompeux exil . Que me fert fon éclat , & que me donne - t - il ? M'élève - t - il d'un rang plus haut que fouveraine ? Et fans le pofféder ne me vois - je pas reine ? Graces aux immortels , dans ma condition J'ai de quoi m ...
... n'est qu'un pompeux exil . Que me fert fon éclat , & que me donne - t - il ? M'élève - t - il d'un rang plus haut que fouveraine ? Et fans le pofféder ne me vois - je pas reine ? Graces aux immortels , dans ma condition J'ai de quoi m ...
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Common terms and phrases
affez affure ainfi amant amour auffi Augufte beautés Brutus c'eft c'eſt Caffius CASCA CASSIUS caufe Céfar ceffe Chimène chofe Cinna CLÉONE cœur combat comte confeil conferver confidérer Corneille couroux Créon Créüfe crime deffein deftin déja dieux difcours efprit Elvire Emilie enfans eſt EUPHORBE eût faibleffe faifait falait dire fang fans favoir fcène fecond fecret feigneur femble fens fentiment ferait fert fervir feul foient foit fon père font fouffrir fouhaite fous fouvent fuccès fuis fuivante fuivre fujet fuplice fur le théatre gloire grace hymen j'ai Jafon JASON jufte l'amour l'efprit L'INFANTE l'obfervateur laiffe loix main maîtreffe Maxime MÉ DÉ Médée monfieur mort mourir n'eft n'eſt néceffaire obfervations paffe paffion parler penfer perfonnage perfonne piéce plaifir plufieurs poëme poëte préfent prefque puiffe puifque punir qu'un raifon refte remors rien Rodrigue Rome s'eft Sanche SCENE Scudéri Sénèque tems toûjours tragédie trépas vengeance venger veux
Popular passages
Page 380 - Du succès qu'on obtient contre la tyrannie Dépend ou notre gloire ou notre ignominie; Et le peuple, inégal à l'endroit des tyrans...
Page 474 - Apprends sur mon exemple à vaincre ta colère : Te rendant un époux, je te rends plus qu'un père. EMILIE Et je me rends, seigneur, à ces hautes bontés; Je recouvre la vue auprès de leurs clartés...
Page 461 - Et ce sont, malgré lui, les tiens que j'ai suivis. Bien plus , ce même jour, je te donne Emilie Le digne objet des vœux de toute l'Italie, Et qu'ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu'en te couronnant roi je t'aurais donné moins.
Page 462 - Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit au lieu d'encens, donner le coup fatal; La moitié de tes gens doit occuper la porte, L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte.
Page 468 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne. Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et dans le sacré rang où sa faveur l'a mis Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 203 - Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang. Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient; Leur courage renaît et leurs terreurs s'oublient : La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre et leur rend leur vertu. Contre nous...
Page 352 - Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue : J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue ; Et mon ambition pour faire plus de bruit, Ne les va point quêter de réduit en réduit : Mon travail sans appui monte sur le théâtre ; Chacun en liberté l'y blâme ou l'idolâtre. Là, sans que mes amis prêchent leurs sentiments, J'arrache quelquefois trop d'applaudissements...
Page 474 - Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé , je t'en veux accabler : Avec cette beauté que je t'avais donnée, Reçois le consulat pour la prochaine année. Aime Cinna, ma fille, en cet illustre rang; Préfère-s-en...
Page 227 - S'il ne m'avoit aimée , il ne serait pas mort. CH i M È N E. Relève-toi , Rodrigue. II faut l'avouer, sire , Mon amour a paru , je ne m'en puis dédire. •Rodrigue a des vertus que je ne puis haïr ; Et vous êtes mon roi, je vous dois obéir. Mais, à quoi que déjà vous m'ayez condamnée.
Page 203 - Et quelque peu des leurs, tous percés de nos coups, Disputent vaillamment et vendent bien leur vie. A se rendre moi-même en vain je les convie: Le cimeterre au poing ils ne m'écoutent pas; Mais voyant à leurs pieds tomber tous leurs soldats, Et que seuls désormais en vain ils se défendent, Ils demandent le chef: je me nomme, ils se rendent.