8 DU COMMENT A TE U R, Sur cette nouvelle édition. Dans la premiere édition de ce Commen taire, je crois avoir remarqué toutes les beautés de Corneille ; & même avec entousiasme ; car quiconque ne sent pas vivement , n'est pas digne de parler de ces morceaux , d'autant plus admirables que nous n'en avions aucun modèle ni dans notre nation, ni dans l'antiquité. Dans le dessein d'être utile aux jeunes gens, dont le goût peut n'être pas encor formé , je remarquai aussi quelques défauts ; & j'eus soin de dire plus d'une fois, que le où vivait Corneille était l'excuse de ces fautes. Des gens qui dans le fond du caur étaient choqués autant que moi de ces défauts ; & qui en parlent tous les jours avec le mépris & la dérision qui ne leur conviennent pas , oserent me reprocher d'avoir imprimé pour le progrès de l'art ; & d'avoir discuté avec quelque attention, la centième partie des critiques SLOWAK 23:40 |