DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE. MESSI ESSIEURS, J'ai l'honneur de vous dédier cette édition des ouvrages d'un grand génie, à qui la France & notre compagnie doivent une partie de leur gloire. Les commentaires qui accompagnent cette édition feraient plus utiles fi j'avais pû recevoir vos inftructions de vive soix. Vous avez bien voulu m'éclairer quelquefois par lettres fur les dificultés de la langue; vous m'auriez, guidé non moins utilement fur le goût. Cinquante ans d'expérience m'ont inftruit, mais ont pu m'égarer; quelques-unes de vos féances m'en auraient plus enfeigné qu'un demi-fiécle de mes réflexions. Vous favez, Meffieurs, comment cette édition fut entreprife; ce que j'ai cru devoir au fang de CORNEILLE était mon premier motif; le fecond eft le défir d'être utile aux jeunes gens qui s'exercent dans la carrière des belles lettres, & aux étrangers qui aprennent notre langue. Ces deux motifs me donnent quelques droits à votre indulgence. Je vous fuplie, Meffieurs, de me continuer vos bontés, & d'agréer mon profond respect. VOLTAIRE.. DES PIECES contenues dans ce premier volume. Avertisement de l'Editeur fur cette nouvelle édition. Dédicace de l'éditeur à Meffieurs de l'Académie Française. Préface de l'éditeur fur la tragédie de MÉ DÉ E. Preuves des paffages allégués par Mr. de Scudéri, adressées à l'Académie Française. Lettre de M. de Scudéri à l'Académie Française. Lettre de Mr. de Balzac à Mr. Corneille. CINNA, ou la Clémence d'Auguste, tragédie. Avertiffement de l'éditeur fur la tragédie de JULES CÉSAR de Shakespear. JULES CÉSAR, tragédie de Shakespear. Réponse de l'auteur des commentaires à un académicien. 495 498 |