The Oxford Book of French Verse: XIIIth--XIXth Century |
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Page 25
... que mon cueur rapaise , J'appelle Plaisant - Souvenir , Qui tantost me vient resjoüir . Pour ce , pour Dieu ! ne vous desplaise , Laissez - moy penser à mon aise . 29 30 SALU vi ALUEZ moy toute la compaignie Où 25 CHARLES D'ORLEANS.
... que mon cueur rapaise , J'appelle Plaisant - Souvenir , Qui tantost me vient resjoüir . Pour ce , pour Dieu ! ne vous desplaise , Laissez - moy penser à mon aise . 29 30 SALU vi ALUEZ moy toute la compaignie Où 25 CHARLES D'ORLEANS.
Page 125
... souvenir . C'est bien , je le confesse , une juste coutume Que le cœur affligé , Par le canal des yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il advient que la tombe sépare Ce que nature a joint , Celui qui ne s'émeut ...
... souvenir . C'est bien , je le confesse , une juste coutume Que le cœur affligé , Par le canal des yeux vidant son amertume , Cherche d'être allégé . Même quand il advient que la tombe sépare Ce que nature a joint , Celui qui ne s'émeut ...
Page 197
... souvenir de tous mes maux . Emplois , grandeurs tant désirées , J'ai connu vos illusions ; Je vis loin des préventions Qui forgent vos chaînes dorées . La cour ne peut plus m'éblouir ; Libre de son joug le plus rude , J'ignore ici la ...
... souvenir de tous mes maux . Emplois , grandeurs tant désirées , J'ai connu vos illusions ; Je vis loin des préventions Qui forgent vos chaînes dorées . La cour ne peut plus m'éblouir ; Libre de son joug le plus rude , J'ignore ici la ...
Page 203
... souvenir , Des malheurs d'une sœur chérie Semble toujours s'entretenir . Hélas ! que mes tristes pensées M'offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées ; Je pleure des ennuis présents ; Et quand la Nature ...
... souvenir , Des malheurs d'une sœur chérie Semble toujours s'entretenir . Hélas ! que mes tristes pensées M'offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées ; Je pleure des ennuis présents ; Et quand la Nature ...
Page 205
... souvenir : Pareils aux animaux farouches et stupides , Les lois de leur instinct sont leurs uniques guides , Et pour eux le présent paroît sans avenir . Un précipice affreux devant eux se présente ; Mais toujours leur raison , soumise ...
... souvenir : Pareils aux animaux farouches et stupides , Les lois de leur instinct sont leurs uniques guides , Et pour eux le présent paroît sans avenir . Un précipice affreux devant eux se présente ; Mais toujours leur raison , soumise ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 454 - Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Page xvi - She dwells with Beauty — Beauty that must die; And Joy, whose hand is ever at his lips Bidding adieu...
Page 129 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 456 - Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte.
Page 171 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 127 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles. On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 257 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 206 - Rendez-moi l'âge des amours; &.U crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. /Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. "De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge De son âge a tout le malheur.
Page 248 - LES SOUVENIRS DU PEUPLE On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois. Mère, abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère ; Parlez-nous de lui, grand'mère. Parlez-nous de lui.
Page 346 - Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ; Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre, Elle à demi vivante et moi mort à demi. < Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ? Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ? Quand on est jeune, on a des matins triomphants, Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ; « Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau. Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe, Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,...