The Oxford Book of French Verse: XIIIth--XIXth Century |
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Page 23
... soleil luyant , cler et beau . Il n'y a beste , ne oyseau , Qu'en son jargon ne chant ou crie : Le temps a laissié son manteau De vent , de froidure et de pluye . 25 Riviere , fontaine et ruisseau Portent , en livrée 23 CHARLES D'ORLEANS.
... soleil luyant , cler et beau . Il n'y a beste , ne oyseau , Qu'en son jargon ne chant ou crie : Le temps a laissié son manteau De vent , de froidure et de pluye . 25 Riviere , fontaine et ruisseau Portent , en livrée 23 CHARLES D'ORLEANS.
Page 38
... soleil desechez et noircis ; Pies , corbeaulx , nous ont les yeux cavez , Et arraché la barbe et les sourcilz . Jamais , nul temps , nous ne sommes assis ; Puis çà , puis là , comme le vent varie , A son plaisir sans cesser nous charie ...
... soleil desechez et noircis ; Pies , corbeaulx , nous ont les yeux cavez , Et arraché la barbe et les sourcilz . Jamais , nul temps , nous ne sommes assis ; Puis çà , puis là , comme le vent varie , A son plaisir sans cesser nous charie ...
Page 56
... soleil , De vostre œil qui n'a point au monde de pareil , Jamais loin de mon cœur par le temps ne s'egare . Royne , qui enfermez une royne si rare , Adoucissez vostre ire et changez de conseil ; Le soleil se levant et allant au sommeil ...
... soleil , De vostre œil qui n'a point au monde de pareil , Jamais loin de mon cœur par le temps ne s'egare . Royne , qui enfermez une royne si rare , Adoucissez vostre ire et changez de conseil ; Le soleil se levant et allant au sommeil ...
Page 57
... Soleil , A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée , Et son teint au vostre pareil . Las ! voyez comme en peu d'espace , Mignonne , elle a dessus la place Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! O vrayment marastre Nature ...
... Soleil , A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée , Et son teint au vostre pareil . Las ! voyez comme en peu d'espace , Mignonne , elle a dessus la place Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! O vrayment marastre Nature ...
Page 67
... Soleil nouveau . Les Nymphes de Rose ont le sein , Les coudes , les flancs et les hanches : Hebé de Roses a la main , Et les Charites , tant soient blanches , Ont le front de Roses tout plein . Que le mien en soit couronné , Ce m'est un ...
... Soleil nouveau . Les Nymphes de Rose ont le sein , Les coudes , les flancs et les hanches : Hebé de Roses a la main , Et les Charites , tant soient blanches , Ont le front de Roses tout plein . Que le mien en soit couronné , Ce m'est un ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 454 - Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Page xvi - She dwells with Beauty — Beauty that must die; And Joy, whose hand is ever at his lips Bidding adieu...
Page 129 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 456 - Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte.
Page 171 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 127 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles. On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 257 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 206 - Rendez-moi l'âge des amours; &.U crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. /Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. "De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge De son âge a tout le malheur.
Page 248 - LES SOUVENIRS DU PEUPLE On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois. Mère, abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère ; Parlez-nous de lui, grand'mère. Parlez-nous de lui.
Page 346 - Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ; Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre, Elle à demi vivante et moi mort à demi. < Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ? Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ? Quand on est jeune, on a des matins triomphants, Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ; « Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau. Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe, Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,...