The Oxford Book of French Verse: XIIIth--XIXth Century |
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Page 12
... passé la cinquantaine : Tout mon bon temps est alé : Venez a mon jubilé . Mon corps est tout affolé . Adieu ! de moy vous souviengne ! Venez a mon jubilé : J'ay passé la cinquantaine . CHRISTINE DE PISAN Balade OR est venu le trés ...
... passé la cinquantaine : Tout mon bon temps est alé : Venez a mon jubilé . Mon corps est tout affolé . Adieu ! de moy vous souviengne ! Venez a mon jubilé : J'ay passé la cinquantaine . CHRISTINE DE PISAN Balade OR est venu le trés ...
Page 20
... passe temps en esperance Que Paix , qui trop longuement dort , S'esveillera et par accort A tous fera liesse avoir . Pour ce , de Dieu soient maudis Ceulx qui sont dolents de veoir Qu'encore est vive la souris . Jeunesse sur moi a ...
... passe temps en esperance Que Paix , qui trop longuement dort , S'esveillera et par accort A tous fera liesse avoir . Pour ce , de Dieu soient maudis Ceulx qui sont dolents de veoir Qu'encore est vive la souris . Jeunesse sur moi a ...
Page 26
... passé , Jeunesse si jolie Me gouvernoit ; las ! or n'y suis je mye , Et pour cela , pour Dieu , que excusé soye ; Saluez moy toute la compaignie Où à present estes à chiere lie , Et leur dictes que voulentiers seroye . Amoureux fus , or ...
... passé , Jeunesse si jolie Me gouvernoit ; las ! or n'y suis je mye , Et pour cela , pour Dieu , que excusé soye ; Saluez moy toute la compaignie Où à present estes à chiere lie , Et leur dictes que voulentiers seroye . Amoureux fus , or ...
Page 27
... passé trente ans , Et je remains vielle , chenue . Quant je pense , lasse ! au bon temps , Quelle fus , quelle devenue ; Quant me regarde toute nue , Et je me voy si tres changée , Povre , seiche , mesgre , menue , Je suis presque toute ...
... passé trente ans , Et je remains vielle , chenue . Quant je pense , lasse ! au bon temps , Quelle fus , quelle devenue ; Quant me regarde toute nue , Et je me voy si tres changée , Povre , seiche , mesgre , menue , Je suis presque toute ...
Page 58
... Qui trepillante se suit . iii FAY refraischir mon vin de sorte Qu'il passe en froideur un glaçon : Fay venir Janne , qu'elle apporte Son luth pour dire une chanson : 66 Nous ballerons tous trois au son : Et dy 58 PIERRE DE RONSARD.
... Qui trepillante se suit . iii FAY refraischir mon vin de sorte Qu'il passe en froideur un glaçon : Fay venir Janne , qu'elle apporte Son luth pour dire une chanson : 66 Nous ballerons tous trois au son : Et dy 58 PIERRE DE RONSARD.
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Common terms and phrases
Adieu aime âme amour André Chénier Ballade beau beauté belle blanche bois Born bras bruit century ceste chansons chante charmant cher chose ciel cieux Clément Marot cœur cueur deuil Dieu dieux divine dormir douce douleur doux enfant estre Euvres first flamme fleurs flots François Ier François Villon French front gloire grant great Guillaume de Machault Hélas j'ai j'ay jamais Jean Passerat jeune jour joyeux l'âme l'amour l'ombre laisse lauriers sont coupés Louise Labé lyre lyric main Malherbe mère monde mort mourir murmure muse noir nuit oiseaux ombre pâle passé pauvre pensée père pieds plaine pleurs poems poet poetry Pontus de Tyard Priez qu'un regard rêve rien Roger Bontemps Ronsard roses saint sais sanglots seul soir soleil sombre sommeil Sonnet souffrir soupirs soussi terre Téthys thym tombe tousjours tremble triste vallon vent verse Vierge Marie vieux vois voix vols Voulzie work wrote yeux
Popular passages
Page 454 - Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Page xvi - She dwells with Beauty — Beauty that must die; And Joy, whose hand is ever at his lips Bidding adieu...
Page 129 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 456 - Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte.
Page 171 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 127 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles. On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 257 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 206 - Rendez-moi l'âge des amours; &.U crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. /Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. "De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge De son âge a tout le malheur.
Page 248 - LES SOUVENIRS DU PEUPLE On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois. Mère, abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère ; Parlez-nous de lui, grand'mère. Parlez-nous de lui.
Page 346 - Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ; Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre, Elle à demi vivante et moi mort à demi. < Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ? Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ? Quand on est jeune, on a des matins triomphants, Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ; « Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau. Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe, Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,...