Oeuvres de Monsieur Houdar de la Motte...

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Page 7 - Je fuis parti de principes certains ; & foutes ces conféquènces ont la même certitude , fi elles en font bien tirées ; mais il fuffiroit que de toutes les Religions qui font répandues dans le monde, la Religion Chrétienne fût feulement le mieux prouvée , pour obliger l'homme en confcience à la fuivre , parce qu'il ya un mépris évident de la vérité, à ne point préférer ce qui en a le caractère à ce qui ne l'a pas.
Page 123 - Et de la main qui nous allarme , Attire à l'inftant les faveurs ! Mais pour fes dons , JDieu n'envifage Le rang , ni le fexe , ni l'âge , II ne difcerne que les cœurs. En nous puifle couler la grace Du Dieu puiflànt qui nous a faits ; Que fur nous & fur notre Race , II accumule fes bienfaits.
Page 347 - ... qui fasse agir et raisonner les vertus et les vices, et qui, » en peignant les passions, fasse quelquefois sentir d'un seul mot de » génie leur principe, leurs stratagèmes et leurs effets...
Page 329 - Mon cœur s'eft engagé fur l'apparence vaine Des feux que tu feignis pour moi ; Et je veux l'en punir , en m'impofant la peine D'en aimer un autre que toi.
Page 3 - L'intérêt & la raifon obligent donc l'homme à bien étudier la Loi qui lui eft impofée , & à s'y conformer , dans l'efpérance du bonheur , comme il doit éviter de l'enfraindre dans la crainte du malheur.
Page 7 - PaReurs , fùcceflfeurs des Apôtres , je n'ai befoin que d'une humble docilité pour les en croire. Il faut donc croire & pratiquer ce que cette Eglife vifible enfeigne. Il faut opérer fon falur dans le trembletnent & dans l'efpérance.
Page 3 - Loix de la nature , pour me prouver qu'il en cft le maître. Je fais ce raifonnement. Ou c'eft Dieu qui parle , & je dois lui obéir ; ou c'eft Dieu qui prête toute fa puiflance au menfonge ; & en ce cas ce feroit lui qui feroit le coupable.
Page 4 - Mais je n'ai pas été témoin des miracles & de la révélation. J'entends dire feulement qu'il en a fait : mon intérêt & ma railbn m'obligent alors de m'en éclaircir , s'il y en a quelques moyens , & il y en a.
Page 366 - Ce tour enjoué de vers que notre fiécle fé plaît à nommer du nom de fon Inventeur , ce fentiment fi vif & fi délicat du ridicule, ces expreffions naïves & fortes , fi propres à le peindre d'un traie durable , toutes ces avances pour la fatyre , trop bien accueillie de nos jours , ne vous ont jamais tenté. Vous avez fui cette gloire injufte , dont la malignité des hommes efl fi prodigue pour ceux qui la flattent. Vous n'avez fait que vous jouer des mêmes armes , dont tant d'autres n'ont...
Page 308 - Augufte qui les a fait naître. Je brule déja de contribuer felon mes forces , aux obligations que lui aura l'Univers : Heureux fi mon génie pou voit croître jufqu'à égaler mon zèle ! Je 1 échauffe du moins de la plus vive émulation ; je me repréfente quel étoit l'homme dont je remplis ici la place : j'ai fait plus , MESSIEURS; pardonnez moi cette vanité qui ne me fera peut-être pas infru&ueufe ; j'ai voulu compter tous mes ayeux...

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