Histoire naturelle, générale et particulière: Oiseaux

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Page 127 - De tous les êtres animés , voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs. Les pierres et les métaux polis par notre art ne sont pas comparables à ce bijou de la nature ; elle l'a placé dans l'ordre des oiseaux au dernier degré de l'échelle de...
Page 135 - Rien n'égale la vivacité de ces petits oiseaux, si ce n'est leur courage, ou plutôt leur audace. On les voit poursuivre avec furie des oiseaux vingt fois plus gros qu'eux, s'attacher à leur corps, et, se laissant emporter par leur vol, les becqueter à coups redoublés jusqu'à ce qu'ils aient assouvi leur petite colère.
Page 127 - L'émeraude, le rubis, la topaze, brillent sur ses habits; il ne les souille jamais de la poussière de la terre , et dans sa vie tout aérienne , on le voit à peine toucher le gazon par instants...
Page 243 - A nature, en prodiguant tant de beautés à l'oiseau-mouche , n'a pas oublié le colibri son voisin et son proche parent; elle l'a produit dans le même climat , et formé sur le même modèle. Aussi brillant, aussi léger que l'oiseau-mouche, et vivant comme lui sur les fleurs , le colibri est...
Page 130 - Il ne presse ses inconstances que pour mieux suivre ses amours et multiplier ses jouissances innocentes, car cet amant léger des fleurs vit à leurs dépens sans les flétrir ; il ne fait que pomper leur miel, et c'est à cet usage que sa langue paraît uniquement destinée : elle est composée de deux fibres creuses formant un petit canal divisé au bout en deux...
Page 249 - C'est donc à 20 ou 21 dégrés de température qu'ils se plaisent : c'est là que , dans une suite non interrompue de jouissances et de délices , ils volent de la fleur épanouie à la fleur naissante , et que l'année, composée d'un cercle entier de beaux jours , ne fait pour eux qu'une seule saison constante d'amour et de fécondité (2).
Page 130 - ... sans action. On le voit s'arrêter ainsi quelques instants devant une fleur, et partir comme un trait pour aller à une autre; il les visite toutes, plongeant sa petite langue dans leur sein , les flattant de ses ailes, sans jamais s'y fixer, mais aussi sans les quitter jamais.
Page 136 - Quelquefois même ils se livrent entre eux de très-vifs combats; l'impatience paraît être leur âme; s'ils s'approchent d'une fleur et qu'ils la trouvent fanée, ils lui arrachent les pétales avec une précipitation qui marque leur dépit. Ils n'ont point d'autre voix qu'un petit cri, screp, screp, fréquent et répété; ils le font...
Page 360 - HISTOIRE nuance qui appartient à l'ordre de leurs résultats , et qui ne pourroit y manquer sans laisser un vuide dans le système général, sans causer une interruption dans la chaîne des phénomènes. Ce qui me semble avoir le plus étonné certains naturalistes , c'est la complaisance qu'ils appellent dénaturée de la nourrice du coucou , laquelle oublie si facilement ses propres œufs pour donner tous ses soins à celui d'un oiseau étranger , et même d'un oiseau destructeur de sa propre...
Page 247 - Mais pai1 une singulière merveille et chefd'œuvre de petitesse , il ne faut pas omettre un oiseau que les sauvages nomment gonambouch , de plumage blanchâtre et luisant, lequel, combien qu'il n'ait pas le corps plus gros qu'un frelon ou qu'un cerf-volant , triomphe néanmoins de chanter , tellement que ce très-petit oiselet ne bougeant guère de dessus ce gros mil , que nos américains appellent...

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