Discours sur l'histoire universelle. Éd. stéréotype

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Popular passages

Page 31 - lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois « ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule « rassemble ses petits sous ses ailes ; et tu ne l'as pas « voulu ! Le temps approche que vos maisons de« meureront désertes.
Page 131 - ses causes dans les siècles précédents. Et comme dans toutes les affaires il ya ce qui les prépare, ce qui détermine à les entreprendre, et ce qui les fait réussir, la vraie science de l'histoire est de remarquer dans chaque temps ces secrètes dispositions
Page 226 - la sagesse humaine toujours courte par quelque endroit : il l'éclairé, il étend ses vues; et puis il l'abandonne à ses ignorances , il l'aveugle, il la précipite, il la confond par elle-même : elle s'enveloppe, elle s'embarrasse dans ses propres subtilités, et ses précautions
Page 131 - dire que les hommes et les nations ont eu des qualités proportionnées à l'élévation à laquelle ils étoient destinés ; et qu'à la réserve de certains coups extraordinaires où Dieu vouloit que sa main parût tonte seule, il n'est point arrivé de grand changement qui n'ait
Page 182 - parler de la sorte, et le plus inséparable des choses humaines, c'est leur propre caducité; celui qui sait conserver et affermir un état a trouvé un plus haut point de sagesse que celui qui sait conquérir, et gagner des batailles. Il n'est pas besoin que je vous raconte en
Page 139 - consolation et l'espérance des enfants de Dieu. Voilà donc la religion toujours uniforme , ou plutôt toujours la même dès l'origine du monde : on ya toujours reconnu le même Dieu comme auteur, et le même Christ comme sauveur du genre humain. Ainsi vous verrez qu'il n'ya rien de plus ancien parmi les hommes que la religion que
Page 6 - les baptisant au nom du Père , et du Fils, « et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout « ce que je vous ai commandé : et voilà je suis avec « vous jusqu'à la fin des siècles
Page 171 - l'homme civil n'étoit autre chose qu'un bon citoyen qui se regarde toujours comme membre de l'état, qui se laisse conduire par les lois, et conspire avec elles au bien public, sans rien entre prendre sur personne. Les anciens rois que la Grèce avoit
Page 119 - disant, comme elle, que c'est Dieu qui les a fondées : mais ce discours en leur bouche n'est qu'un discours en l'air; car si Dieu a créé le genre humain, si le créant à son image il n'a jamais dédaigné de lui enseigner le moyen de le servir et de lui plaire,
Page 171 - que le repos de leur famille en est troublé : les Grecs étoient instruits à se regarder et à regarder leur famille comme partie d'un plus grand corps, qui étoit le corps de l'état. Les pères nourrissoient leurs enfants dans cet esprit ; et les enfants apprenoient dès le berceau à regarder la patrie comme

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