Précurseurs et disciples de DescartesDidier, 1862 - 466 pages |
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... raison d'enseigner . Quel supplice pour un homme dévoré de la passion de répandre ses idées , et qui répétait sans cesse le mot de Sénèque : Je n'aime à apprendre que pour enseigner ! - Le voilà réduit à la méditation solitaire ; on lui ...
... raison d'enseigner . Quel supplice pour un homme dévoré de la passion de répandre ses idées , et qui répétait sans cesse le mot de Sénèque : Je n'aime à apprendre que pour enseigner ! - Le voilà réduit à la méditation solitaire ; on lui ...
Page 29
... raison trop tôt , tandis que Bacon le chancelier l'a gagné , non pour avoir mieux .plaidé , mais pour avoir trouvé des juges meilleurs . Rien n'égale la véhémence de Roger Bacon , quand il proteste contre le joug d'Aristote . Quoi de ...
... raison trop tôt , tandis que Bacon le chancelier l'a gagné , non pour avoir mieux .plaidé , mais pour avoir trouvé des juges meilleurs . Rien n'égale la véhémence de Roger Bacon , quand il proteste contre le joug d'Aristote . Quoi de ...
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... raison 2 . Mais si l'étude des anciens faite avec indépendance et éclairée par l'érudition et la critique est une étude féconde , il en est une bien plus féconde encore et bien plus nécessaire c'est l'étude sans laquelle toutes les ...
... raison 2 . Mais si l'étude des anciens faite avec indépendance et éclairée par l'érudition et la critique est une étude féconde , il en est une bien plus féconde encore et bien plus nécessaire c'est l'étude sans laquelle toutes les ...
Page 35
... raison de la brièveté de la vie ; il faut enfin exposer la science avec toute clarté et toute certitude , sans mélange de doute et d'obscurité . Or tout cela est impossible sans l'expé- rience , car nous avons bien divers moyens de ...
... raison de la brièveté de la vie ; il faut enfin exposer la science avec toute clarté et toute certitude , sans mélange de doute et d'obscurité . Or tout cela est impossible sans l'expé- rience , car nous avons bien divers moyens de ...
Page 49
... raison sous le point de vue de l'indétermination ou de la possibilité , ou sous celui de la détermination et de l'actualité . Il y a donc matière spirituelle et matière corporelle , matière an- gélique et matière humaine . Il n'est donc ...
... raison sous le point de vue de l'indétermination ou de la possibilité , ou sous celui de la détermination et de l'actualité . Il y a donc matière spirituelle et matière corporelle , matière an- gélique et matière humaine . Il n'est donc ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 174 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 124 - Puis examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point, et qu'au contraire de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j'étais...
Page 124 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle. En sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est.
Page 116 - Ma seconde maxime était d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais, et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses, lorsque je m'y serais une fois déterminé, que si elles eussent été très assurées...
Page 110 - Je me plaisais surtout aux mathématiques, à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons, mais je ne remarquais point encore leur vrai usage, et, pensant qu'elles ne servaient qu'aux arts mécaniques, je m'étonnais de ce que, leurs fondements étant si fermes et si solides, on n'avait rien bâti dessus de plus relevé.
Page 112 - Il est vrai que nous ne voyons point qu'on jette par terre toutes les maisons d'une ville pour le seul dessein de les refaire d'autre façon et d'en rendre les rues plus belles ; mais on voit bien que plusieurs font abattre les leurs pour les rebâtir, et que même quelquefois ils y sont contraints quand elles sont en danger de tomber d'elles-mêmes et que les fondements n'en sont pas bien fermes.
Page 113 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle : c'est-à-dire, d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention ; et de ne comprendre rien do plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 138 - Par le nom de Dieu j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute puissante, et par laquelle moi-même et toutes les autres choses qui sont (s'il est vrai qu'il y en ait qui existent) ont été créées et produites.
Page 114 - Et enfin, comme ce n'est pas assez, avant de commencer à rebâtir le logis où on demeure, que de l'abattre et de faire provision de matériaux et d'architectes ou s'exercer soimême à l'architecture, et outre cela d'en avoir soigneusement tracé le dessin ; mais qu'il faut aussi s'être pourvu de quelque autre où on puisse être logé commodément pendant le temps qu'on y travaillera; ainsi, afin que je ne demeurasse point irrésolu en mes actions pendant que la raison m'obligerait de l'être...
Page 113 - Mais comme un homme qui marche seul et dans les ténèbres, je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circonspection en toutes choses, que si je n'avançais que fort peu, je me garderais bien au moins de tomber.