Précurseurs et disciples de DescartesDidier et Cie, 1862 - 466 pages |
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... infinie . Le fait est qu'en cherchant peu phi- losophiquement l'introuvable pierre philosophale , les alchimistes ont rencontré beaucoup de vérités qu'ils ne cherchaient pas . Roger Bacon est plus souvent un alchi- miste et un ...
... infinie . Le fait est qu'en cherchant peu phi- losophiquement l'introuvable pierre philosophale , les alchimistes ont rencontré beaucoup de vérités qu'ils ne cherchaient pas . Roger Bacon est plus souvent un alchi- miste et un ...
Page 84
... sur la base d'une méthode nouvelle deux sciences encore à peu près inconnues et d'une portée infinie , la physique mathématique et l'application de l'algèbre à la géométrie , et en même temps il préludait 84 DESCARTES .
... sur la base d'une méthode nouvelle deux sciences encore à peu près inconnues et d'une portée infinie , la physique mathématique et l'application de l'algèbre à la géométrie , et en même temps il préludait 84 DESCARTES .
Page 133
... infinie , c'est - à - dire est Dieu lui - même : < « < C'est , dit - il , une chose manifeste par la lumière naturelle qu'il doit y avoir pour le moins autant de réalité dans la cause efficiente et totale que dans son effet ; car d'où ...
... infinie , c'est - à - dire est Dieu lui - même : < « < C'est , dit - il , une chose manifeste par la lumière naturelle qu'il doit y avoir pour le moins autant de réalité dans la cause efficiente et totale que dans son effet ; car d'où ...
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... infinie , éternelle , immuable , indé- pendante , toute - connaissante , toute - puissante , et par laquelle moi - même et toutes les autres choses qui sont ( s'il est vrai qu'il y en ait qui existent ) ont été créées et produites . Or ...
... infinie , éternelle , immuable , indé- pendante , toute - connaissante , toute - puissante , et par laquelle moi - même et toutes les autres choses qui sont ( s'il est vrai qu'il y en ait qui existent ) ont été créées et produites . Or ...
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... infinie , moi qui suis un être fini , si elle n'avait été mise en moi par quelque substance qui fût véritablement infinie . >> Telle est la preuve de la troisième méditation , à laquelle Descartes ajoute une preuve subsidiaire tirée ...
... infinie , moi qui suis un être fini , si elle n'avait été mise en moi par quelque substance qui fût véritablement infinie . >> Telle est la preuve de la troisième méditation , à laquelle Descartes ajoute une preuve subsidiaire tirée ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 174 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 124 - Puis examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point, et qu'au contraire de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j'étais...
Page 124 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle. En sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est.
Page 116 - Ma seconde maxime était d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais, et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses, lorsque je m'y serais une fois déterminé, que si elles eussent été très assurées...
Page 110 - Je me plaisais surtout aux mathématiques, à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons, mais je ne remarquais point encore leur vrai usage, et, pensant qu'elles ne servaient qu'aux arts mécaniques, je m'étonnais de ce que, leurs fondements étant si fermes et si solides, on n'avait rien bâti dessus de plus relevé.
Page 112 - Il est vrai que nous ne voyons point qu'on jette par terre toutes les maisons d'une ville pour le seul dessein de les refaire d'autre façon et d'en rendre les rues plus belles ; mais on voit bien que plusieurs font abattre les leurs pour les rebâtir, et que même quelquefois ils y sont contraints quand elles sont en danger de tomber d'elles-mêmes et que les fondements n'en sont pas bien fermes.
Page 113 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle : c'est-à-dire, d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention ; et de ne comprendre rien do plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 138 - Par le nom de Dieu j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute puissante, et par laquelle moi-même et toutes les autres choses qui sont (s'il est vrai qu'il y en ait qui existent) ont été créées et produites.
Page 114 - Et enfin, comme ce n'est pas assez, avant de commencer à rebâtir le logis où on demeure, que de l'abattre et de faire provision de matériaux et d'architectes ou s'exercer soimême à l'architecture, et outre cela d'en avoir soigneusement tracé le dessin ; mais qu'il faut aussi s'être pourvu de quelque autre où on puisse être logé commodément pendant le temps qu'on y travaillera; ainsi, afin que je ne demeurasse point irrésolu en mes actions pendant que la raison m'obligerait de l'être...
Page 113 - Mais comme un homme qui marche seul et dans les ténèbres, je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circonspection en toutes choses, que si je n'avançais que fort peu, je me garderais bien au moins de tomber.